Enki a écrit:
D'après des sources récentes, Barabas, signifiant fils de dieux, alors la personne qu'ont réclamé les juifs n'était pas le voleur, mais bel et bien celui qui se faisait appelé le fils de Dieux, Barabas.
Je l'impression qu'il y a une petite confusion. Le fait est que le nom de Barabbas correspondait vraisemblablement à une association entre nom personnel et nom patronymique. Certains passages des écritures mentionnent notamment
Simon Bariôna et
Joseph Barnabas dont Barabbas aurait pu être le descendant. L'expression "fils du père" serait donc plutôt à prendre au pied de la lettre, sans y voir aucune référence d'ordre divin.
Quand à la condition de Barabbas, tout au plus peut-on penser qu'il ait été un brigand, peut-être même un chef de bande. Rien ne permet cependant d'affirmer qu'il ait bel et bien participé à une émeute, et encore moins qu'il ait été amené à tuer. On ne connaît d'ailleurs aucune révolte officiellement recensée sous le règne d'Hérode, même si les textes de Marc semblent faire allusion à un événement bien précis. Le reste n'est qu'affaire d'interprétation dans la mesure où l'on ne dispose d'aucune source décrivant ce qu'il advint de Barabbas. Si certains historiens se sont prêtés au jeu des hypothèses, il manque bien trop d'éléments tangibles pour accréditer quoi que ce soit.
Le petit baigneur a écrit:
Les livres religieux sont inutiles, tout comme les hommes de religion (prêtre, imman, etc.).
En tant que croyante je ne peux évidemment pas partager ton opinion qui en substance revient finalement à minimiser (voire à discréditer) le rôle des religions, alors qu'il relève tout simplement de la liberté individuelle de chacun(e) de s'orienter (ou pas) vers ce type d'enseignement. Il n'y a aucun caractère d'obligation à cela (et c'est encore heureux !). Ce choix personnel permet simplement d'ouvrir le croyant sur un système de valeurs destiné à l'orienter dans son parcours personnel et spirituel. C'est en ce sens que les textes sacrés deviennent indispensables pour appuyer cet enseignement, au même titre que le rôle joué par les autorités religieuses sans qui l'animation d'une pastorale serait absolument impossible.
Mais il me semble que l'on s'éloigne un peu du sujet. On va donc peut-être en revenir à la problématique initiale
