bonjour,
j'ai également assisté à des choses.
La première fois, enfin celle qui m'a marqué je suppose, j'avais dix ans environ. je m'en souviens bien. un dimanche soir, j'étais dans mon lit. déçue parce qu'il y avait terminator 2 à la télé et que je ne pouvais pas regardé car j'avais école le lendemain, mais aussi parce que j'étais fan à l'époque d'Edward Furlong

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J'essayais de trouver le sommeil, quand j'ai eu l'impression qu'on m'appelait ou que l'on m'observait. Je me redresse et sur le pas de la porte, je distingue une forme (humaine) floue. M'observant, sans bouger. Etrangement, comme si elle essayait de se cacher derrière le mur alors qu'elle savait que je la voyai. Au départ, j'ai cru que mon frère me faisait une blague (il adorait me faire peur quand j'étais petite - je crie très bien parait-il). Je l'appelle... pas de réponse...
Et pourtant, non, je ne rêve pas, elle est bien la cette forme, qui me regarde sans rien dire. comme un nuage de fumée, un voile. une femme.
prenant conscience, enfin de ce qu'il se passait, ma rencontre avec ce fantome, cet esprit bienveillant (je sais à présent que c'était ma grand mère, morte en afrique, ayant très peu connu ses petits-enfants), je me suis cachée sous les couvertures.
Depuis je suis incapable de dormir avec une porte ouverte ou dans le silence complet quand je suis chez moi.
Avant cela je me souviens avoir eu une vision dans la foret derrière chez moi. Je me souviens d'un cheval. Etrange. Je le revois encore, une tete marron avec une trace blanche au milieu. un soir d'été, je jouais sur la terrasse avec mes frères et mes cousins. Je devais avoir un peu moins de dix ans. j'étais la seule à le voir ce cheval, caché entre les arbres, qui nous observait. Les autres ne le voyait pas.
Ensuite, plus tard, pendant l'adolescence, je restais souvent seule chez moi. J'entendais des bruits de pas à l'étage. Ce n'était pas des craquements, comme pour une vieille maison (la nôtre d'ailleurs venait d'etre construite), mais bel et bien des bruits de pas qui allaient et venait à l'étage. si bien qu'un jour, prise de panique, je suis montée dans la chambre de mes frères, armée d'un couteau, persuadée qu'il y avait un voleur. evidement, je n'ai trouvé personne...
il y a eu des verres qui se brisaient, des présences, des choses qui se déplacaient, qui bougeaient... jamais quelque chose de malveillant.
petit à petit, ma sensibilité s'est atténuée. aujourd'hui, je ne perçois quasiment plus rien, c'est dommage, je le regrette.