Il est dans ma nature, de pouvoir ressentir certains événements longtemps à l'avance.
Je pense que c’est une sensibilité que j’ai acquise au fil des années, depuis une rencontre inattendue, mais aussi par une porte que j'ai ouverte sur le monde immatériel.
Je dois admettre que ça n’a pas toujours été facile, bien au contraire
Il m’est parfois difficile de ressentir des choses pénibles, comme la souffrance morale.
Ressentir l’horreur qui a pû se produire dans tel ou tel endroit. Ressentir des choses à l’avance, sans connaître exactement la nature du drame
Je préfère bien évidemment, sentir la présence d’un être qui, je le sais, prendra vie dans le ventre d’une mère, ou la présence d’un être dont les particules qui le compose vous inondent d’un bien-être que l’on garderait bien éternellement. J’ai accepté de vivre le bon, je le devais aussi pour le mauvais. Même si parfois ça fait mal, même très mal.
Comme ressentir la souffrance morale d’une personne, qui vient de mettre fin à sa vie.
J’aurais bien évidemment préféré savoir à l’avance mes propre erreurs, cela m’aurait évité de chûter.
Mes je ne sais, pas de privilège, c’est la loi logique du bien et du mal, apprendre à discerner.
Apprendre que l’on est comme tout être humain, faible et vulnérable.
Voici des exemples, l’un est une merveilleuse nouvelle et les deux autres ont été très difficiles à vivre, l’une est personnelle sur les deux.
J’ai choisi deux témoignages personnels pour vous montrer qu’il y a des jours, où il vaut mieux ne rien savoir, ne rien ressentir.
……………………………………………..
Lors d’une visite d’une de mes filles
Je la regarde, et je lui dis :
" - Tu ne serais pas enceinte ?"
Etonné elle me dévisage, et me dit :
" - Comment le sais-tu ? Je viens juste de l’apprendre, je venais pour vous l’annoncer."
Je lui ai répondu :
" - Quand tu as franchi la porte, l’âme de ton enfant est entrée avec toi."
………………………………………………..
Quelques années plus tard
Ma fille qui vit dans un autre département vient nous annoncer sa grossesse. Repartie de la maison je regarde mon épouse, et lui dit :
" - Son bébé ne vivra pas, une voix, vient de me l’annoncer."
Huit mois ont passé, la grossesse s’est bien passée et le petit garçon est né. Heureux papy, je le tenais dans mes bras. Un mois plus tard, je sortais d’une église et dans mes bras, un petit cercueil blanc. aucun mot ne pouvait sortir de ma bouche, rien pour consoler mon gendre ni ma fille.
………………………………………………….
Un jour, pendant que je travaillais, la voix de mon guide m’interpella pour me demander de me rendre dans un endroit au bord de la mer ; très embêté, car j’étais assez loin de l’endroit indiqué, à quelque kilomètres.
Je refusais dans un premier temps, car j’étais sur mon lieu de travail.
Mon guide intervenait de nouveau avec insistance, prétextant l’importance de sa demande.
Au bout de plusieurs minutes, je décidais de m'y rendre.
Arrivé pas loin de la mer, je sentais que je passais dans un état second, c’est comme si mon guide prenait progressivement certaines facultés de mon corps physique. Confiant je le laissais faire.
En descendant de voiture, je me dirigeais droit devant, comme persuadé de la direction où je devais me rendre.
Arrivé au bord d’une falaise, je remarquais en contrebas une tache rouge.
Arrivé sur le lieu, je ressentais une terrible souffrance, insupportable.
Pendant la nuit, une jeune fille avait mis fin à ses jours. Sont corps n’était plus ici, il ne restait que quelques affaires, un paquet de cigarettes, et une tache de sang sur le rocher.
Son corps n’était plus, mais son âme était là, bien présente, perdue et désemparée, elle était dans les ténèbres, une souffrance insupportable dont je ressentais les moindres détails.
Ce qui se passa par la suite s’est produit avec l’intermédiaire de mon guide, moi je n’étais que l’instrument.
J’en profite pour dire, que le suicide n’est pas un acte égoïste, comme certains le prétendent, mais plutôt un acte incompris, qui survient dans un moment d’égarement, sous l’emprise de nos émotions.
Je sais que mes histoires sont assez incroyables, même moi j’ai parfois du mal à expliquer pourquoi je suis comme ça. Je ne suis pas un gourou, ni un sage, rien de tout cela, je ne suis pas un saint non plus, loin de là, j’ai fait des erreurs dans cette vie comme tous le monde et j’en ferai sans doute encore, car on n’est jamais à l’abri.
Amitiés,
mayanhotep
|