PILOUFACE a écrit:
Ton texte est superbe angelus, c'est celui d'un esprit torturé, "d'un écorché vif"! Bravo et encore car j'adore!
Tu ne peux pas me faire plus beau compliment que de me dire que j'ai l'esprit torturé ! Merci !
Alors rien que pour toi, HOP un autre :
Oh ma Laurence, ma tendre et douce Laurence.
Si tu savais ce qu'involontairement tu me fais endurer, à quel point je peux t'aimer.
Et j'entends un chant de sirènes, des sirènes d'amour.
Pourtant, je sais ou je crois savoir que jamais tu ne m'aimeras, car je n'en serais jamais certain tant que je vivrais avec la crainte de te déclarer mon amour.
Mais je suis comme çà, timide, et je ne saurais supporter un refus de ta part.
C'est pourquoi je préfère vivre dans le doute. Si je ne t'en parle jamais, je peux toujours caresser l'espoir de t'entendre un jour me dire "Je t'aime".
Et çà fait mal à en crever de te croiser tous les jours dans la rue, de te regarder du coin de l'oeil sans que tu fasses attention à moi, sans un regard, sans un sourire, sans un mot.
Je ne pourrais jamais aimer une femme autant que je t'aime à cet instant.
Pourtant, une seule fois je t'ai parlé. Mais comme un idiot que j'étais (et que je suis toujours), je t'ai simplement dit que quelqu'un t'aimais, sans te dire qui.
Toi tu m'as demandé son nom et je n'ai pas voulu te le dire. Mais je suis convaincu qu'à ce moment-là, tu pensais à plein de noms de garçons, sauf au mien.
Oh ma Laurence, ma tendre et douce Laurence.
Si tu savais ce qu'involontairement tu me fais endurer, à quel point je peux t'aimer.
Le soir venu, je te retrouvais en cachette, blotti au fond de mon lit.
Et là, tu m'aimais, de toute ton âme, de tout ton coeur.
Mais le matin venu, tu repartais, disparaissant dans les brumes de mon esprit, comme tu y étais apparue.
Et puis un jour, je t'ai vu au bras de ce garçon. Qu'avait-il de plus que moi ?
Que pouvait-il te dire de si beau ? T'aimait-il plus que moi ? J'en doute !
J'en étais malade et je l'enviais.
Puis un matin, on a retrouvé son corps dans une ruelle déserte, tué de plusieurs coups de couteau en plein coeur. La police n'a jamais retrouvé le meurtrier et ne le retrouvera jamais, j'en suis sûr comme si c'était moi !
Tu as pleuré. J'ai vu la détresse dans tes yeux.
Et çà m'a fait plaisir, oh oui, plaisir. Un plaisir indescriptible. Tu étais redevenu mienne.
Pourquoi as-tu continué à sortir avec des mecs ? De toute façon, ils n'étaient pas faits pour toi.
Ils n'étaient pas comme moi !
De toute façon, ils ne sont plus là non plus pour te le dire. Et ne le feront jamais !
Mais aujourd'hui, je suis heureux. Tu es enfin à mes côtés pour toujours.
Même si tu n'as rien dit depuis plusieurs heures, je sais que ce silence est synonyme d'amour.
Et je te regarde, étendue sur ce lit.
Et j'aime tout de toi. Tes yeux marrons, tes cheveux bruns, ta jolie bouche fine, ton cou. Oh oui, ton cou ! Tes épaules nues, ta poitrine d'où s'écoule un liquide rouge vif !
J'aime tout de toi. Tu es à moi pour la vie.
Oh Laurence, ma tendre et douce Laurence.
Si tu savais ce qu'involontairement tu me fais endurer, à quel point je peux t'aimer.
Et j'entends un chant de sirènes, des sirènes de police.
Mais il ne m'auront pas Laurence, je ne les laisserais pas nous séparer.
Je peux venir te rejoindre là où tu es, j'en ai la possibilité.
Cette même possibilité que je tiens dans la main et que je t'ai déjà fait goûter.
Oh Laurence, ma tendre et douce Laurence.
Soyons réunis à jamais.