Plus un homme participe aux tâches ménagères, plus il risque de divorcer
Selon une étude norvégienne, la proportion de divorce est 50% plus élevée pour les couples modernes quand ils partagent les taches ménagères.Au risque de faire jaser dans les chaumières, une étude norvégienne révèle que plus les tâches ménagères sont reparties équitablement dans un couple, plus les risques de divorce sont élevés. Ainsi, la proportion de divorces parmi les couples qui partagent les tâches domestiques est d’environ 50% plus élevé que chez les couples où l’essentiel des tâches sont accomplies par la femme. L’étude, financée par le conseil norvégien de la recherche, a été menée dans un premier temps sur un échantillon de 15 000 personnes âgées de 18 à 84 ans, puis sur un panel de 4000 personnes, cette fois-ci âgées de 40 à 79 ans.
"Plus un homme en fait à la maison, plus la proportion de divorces augmente. Les couples modernes le sont à la fois pour ce qui est de la répartition des tâches et dans leur perception du mariage", moins sacralisée, a expliqué Thomas Hansen, chef de projet et co-auteur d'une vaste étude intitulée "L'égalité à la maison". Il souligne qu'il s'agissait d'une question de "valeurs". Pour les chercheurs, il n'y a aucun lien ou presque de causalité et cette corrélation est plutôt un signe de la "modernité" des couples.
"On a le sentiment que l'autre ne fait pas sa part"
"Dans les couples 'modernes', les femmes ont aussi souvent un niveau d'éducation élevé et un emploi bien rémunéré. Ce qui les rend moins dépendantes économiquement de leur mari. Elles peuvent donc s'en sortir plus facilement en cas de divorce", a-t-il ajouté. "Peut-être est-ce parfois vécu comme positif d'avoir des rôles bien répartis avec beaucoup de prévisibilité (...) où l'un n'empiète pas sur les plate-bandes de l'autre. Ça peut générer moins de querelles alors qu'on peut plus facilement se chamailler si on a les mêmes rôles et si on a le sentiment que l'autre ne fait pas sa part", a-t-il estimé.
D’après M. Hansen, dans un pays comme la Norvège où la parité règne, l’éducation est généralement partagée de manière équitable entre le père et la mère dans environ sept couples sur dix. Concernant les tâches ménagères, ce sont plutôt les femmes qui s’y attellent dans sept cas sur dix. Plus important, l’étude montre que les femmes sont heureuses de leur situation, et leur niveau de bonheur est proche de celui des femmes de couples "modernes".
Voilà qui est intéressant, maintenant si vous êtes marié, vous saurez quoi répondre à votre femme quand elle vous demande de l'aider.
- " Désolé chérie, ce n'est pas que je ne veuille pas t'aider, mais je préserve notre couple."