Ça doit bien faire 5 ou 6 ans, que je ne post rien sur le forum. Il ne m’arrive pas des choses extraordinaires tous les jours… Je pense que si vous êtes patient et que vous lisez cette histoire jusqu’au bout, elle pourrait vous sembler intéressante… Il y a 6 mois de ça, il m’est arrivé quelque chose incroyable. Je suis Colombien de naissance, mais j’ai vécu toute ma vie en France. De l’âge de 6 ans à presque 38 ans… De 1979 à 2010. Bref, fin 2010 je suis revenu habiter dans mon pays d’origine. La Colombie. J’habite à Bogota, la capitale. En arrivant ici, ma mère m’a demandé de l’aider à retaper une maison quelle possède afin qu’elle puisse la vendre. C’est une maison vide qui n’était plus habitée depuis 1 an. Les travaux ont duré 3 mois. Ensuite, je me suis mis en quête de la revendre. J’ai passé quelques annonces dans les journaux et mis une pancarte : « SE VENDE » (A VENDRE) avec mon numéro de téléphone à une fenêtre de la maison. Je l’ai faite visiter à plusieurs reprises à des gens qui avaient répondu à mes annonces. Sans grands résultats. Puis, un jour, un homme m’appelle et me dit qu’il est intéressé par la maison et qu’il souhaite donc la visiter. On c’est donné rendez-vous. Mais étrangement lorsque je me suis rendu à la maison, quelque chose a fait que je me suis perdu en chemin. Je ne sais pas comment j’ai fait. Pourtant j’y allais souvent, que ce soit pour les visites ou pour voir l’évolution des travaux. Je ne m’étais jamais perdu. Comme si quelque chose ne voulais pas que j’y aille… Je me suis perdu pendant plus d’une heure ! Je me croyais dans la 4ème dimension. Impossible de retrouver mon chemin… Entre temps, l’homme avec qui j’avais rendez-vous, m’a appelé plusieurs fois. Au bout d’une heure, ne me voyant pas arriver, il est parti. Je venais de perdre mon rendez-vous. Soucieux de vendre la maison, j’ai alors demandé à cet homme s’il voulait qu’on se voit le lendemain. Ce à quoi il répondu : « Ok, mais soyez à l’heure s’il vous plait » Nous avons donc fixé un autre rendez-vous pour le lendemain (samedi) à 10h00 du matin. Donc le jour d’après (samedi), je me suis rendu à la maison que je vendais avec une heure d’avance. (Pour être sûr de ne pas rater cet éventuel acheteur). J’y suis allé avec mon chien. Un berger Allemand qui avait presque 1 an. Jeune donc. C’est une grande maison avec 3 parkings intérieurs. Il faut passer 2 portes blindées pour y accéder et il y a 3 clés différentes pour les ouvrir. Pour ce qui est du garage, il faut 4 clés différentes pour ouvrir la première grille. Bref, une maison dans laquelle il est très difficile de pénétrer si on n’a pas les clés. De plus, toutes les clés se ressemblent et il me faut toujours un temps fou pour repérer quelle clé va dans quelle serrure. Dans le trousseau de clés il y avait aussi des clés de cadenas. Un gros trousseau, donc. (Je prends soin de raconter ses détails, car je pense que cela a une certaine importance). J’ai donc pris soin de bien garer la voiture dans le garage et j’ai fait un petit tour de la maison. A 10h00 pile, le monsieur m’a appelé sur mon portale et m’a demandé si j’étais arrivé. Je lui ai dis que j’étais dans la maison et que je n’attendais plus que lui. Il est arrivé quelques minutes plus tard. C’était un homme d’une cinquantaine d’années. Il devait mesurer 1,70m plutôt bien habillé. Cheveux noirs et moustache noire. Il était très souriant. La dentition d’une blancheur rare… Il a vu le chien et c’est un peu inquiété. Il m’a demandé s’il était méchant et entraîné à l’attaque. Je lui ai répondu que non et qu’il était doux comme un agneau… Alors, il est entré, et je lui ai fait visiter toute la maison. Celle-ci semblait lui plaire. Il m’a dit, qu’il aimerait la visiter de nouveau, mais avec sa femme cette fois-ci. Il voulait un rendez-vous le lendemain à 7h00 du matin. Mais, on était samedi et donc, le lendemain c’était dimanche. J’habite loin du quartier ou se trouve cette maison. Alors, je lui ai dis que le dimanche je me lève tard. Je ne serais jamais à l’heure au rendez-vous. Il m’a répondu que dans ce cas, pourquoi ne pas ce revoir dans l’après-midi à 16h00. C’était parfait pour moi. Nous nous sommes quitté et nous sommes partis chacun de notre côté. Je suis rentré chez moi pour quelques heures. Ensuite, je suis revenu à la maison un peu en avance. Vers 15h30. Sans mon chien cette fois-ci. Je voulais éviter que le monsieur ou même sa femme ne soient gênés par sa présence. En arrivant j’ai remarqué une voiture grise au bout de la rue. Je l’ai regardé, et la voiture à reculé. Je ne la voyais plus à cause des autres maisons. J’ai trouvé ça étrange. Pourquoi cette voiture semblait se cacher au moment ou je la regardais ? Je ne comprenais pas. Mais je n’y ai pensé qu’une minute. J’ai rentré ma voiture dans le garage et aussitôt mon portable a sonné. C’était l’homme avec qui j’avais rendez-vous. Il voulait savoir si j’étais arrivé. Je lui ai dis que je venais d’entrer dans la maison. Puis, il est arrivé quelques secondes après. Il n’était pas venu avec sa femme comme il me l’avait dit. Mais, avec 2 autres hommes. Il m’a dit que le plus vieux, (60 ans environ), était son beau-frère et que l’autre, (45-50 ans) était un cousin à lui. Sa femme ne se sentait pas bien, alors elle n’avait pas pu venir… Le plus vieux « le beau frère» était un homme chauve avec une dent en or. Il avait du ventre. Il avait une chemise ouverte sur le torse et un grand Christ en argent pendait à son cou. Il était petit. Pas plus de 1,65m ! L’autre, « le cousin » celui de 45-50 ans était fin. Il avait une petite cicatrice sur la pommette droite. Il portait un pantalon noir et une veste noire. Sa chemise était blanche. Il devait mesurer 1,75m… Le cousin et le beau-frère, avaient selon l’homme aux dents blanches, une entreprise de construction. Ils l’accompagnaient pour lui dire si la maison était en bon état ou pas. Pour savoir si cela valait la peine de l’acheter. Je les ai donc fait entrer. Après une visite détaillée de toute la maison, ils m’ont demandé s’ils pouvaient revoir la cuisine. Ils avaient une ou deux questions en rapport avec celle-ci. Lorsque nous sommes entrés dans la cuisine, j’ai remarqué que l’un des 3 hommes venait de fermer la porte derrière lui. La seconde d’après, je me suis soudain retrouvé menacé par 3 pistolets automatiques. Les 3 hommes braquaient leurs armes à feu en direction de ma tête. Ils m’ont dit de ne pas parler, de ne pas crier et de ne pas tenter quoique ce soit… Mon cœur c’est affolé. Je pouvais l’entendre battre de toutes ses forces. J’avais l’impression qu’il allait jaillir de mon torse. C’est la que cette chose incroyable a commencé. Le temps c’est arrêté. Les 3 hommes étaient comme figés. Je pouvais les voir, mais je ne pouvais pas bouger. Je voyais l’un d’entre eux qui sortait une corde de sa poche. Les 2 autres pointaient leurs pistolets toujours en direction de ma tête. Mais, ils ne bougeaient pas. Je me souviens que je priais et je demandais à Dieu de m’aider. Puis, j’ai entendu une voix. Cette voix me disais de ne pas m’en faire. Que tout allait bien se passer. Elle me disait de ne pas me défendre. Alors, je lui répondait que j’avais peur et que je voulais revoir mes enfants. La voix me répétait de ne pas m’inquiéter. Je lui disait qu’il était encore temps pour moi de me battre. Je préférais au moins tenter ma chance et ne pas me laisser embarquer je ne sais ou. Je ne voulais pas mourir sans m’être défendu. Sans avoir essayé tout du moins… Mais, la voix me disais de lui faire confiance. Que je ne devais pas me battre et que tout irait bien. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas si je me parlais à moi-même ou si une force divine était vraiment la. Avec moi, pour m’aider. Je disais : « Mais, vous êtes sûr ? Ils ne m’ont pas encore attaché! J’ai encore une petite chance ! » Mais, cette voix me répétais de lui faire confiance. J’imaginais toutes sortes de possibilités pour m’enfuir. Je me disais que je pouvais frapper le premier homme. Le plus proche de moi et le pousser vers les 2 autres pour partir en courant et sauter par une fenêtre. Mais, la voix continuait avec le même discourt : « Ne t’en fais pas. Tout va bien se passer. Ne te défends pas. Laisse les faire » Je crois que ça a duré plusieurs minutes. Moins de 5mns… Mais, tout était figé et à part la voix, il n’y avait aucun bruit. Alors, j’ai dis : « Très bien, je m’en remets à vous. Je vous fait confiance, je vais me laisser faire sans me débattre ». Puis, les 3 hommes se sont remis à bouger. Celui qui sortait la corde de sa poche a commencé à m’attacher les mains dans mon dos. Ensuite, il a attaché mes pieds. Je ne pouvais même plus penser. Je ne ressentais plus rien. Je sentais à peine ses mains sur moi. Je ne pensais qu’à mes enfants. Dans ma tête, j’étais avec eux. Ils m’ont mis à terre et m’ont attaché les mains avec mes pieds. Le même homme a alors sorti un morceau de tissus de son autre poche et il me l’a mis sur la bouche. Mais, je sentais à peine le tissus et les liens qui m’empêchaient de bouger. J’étais ailleurs. Mon cœur c’était arrêter de s’affoler. Il bâtait à un rythme lent. Presque trop lent. Je me sentais étrangement bien. Je n’avais plus peur. C’était comme une sensation de bonheur. J’étais juste bien. Ils ont fouillé mes poches, ont sorti mes quelques billets que j’avais sur moi. (Pas grand-chose) Puis, ils ont trouvé mon portefeuille. L’homme aux dents blanches l’a vidé et a trouvé ma carte bancaire. Il l’a prise et il a sorti un couteau. J’étais allongé sur le flan gauche. Il c’est baissé et à mis la pointe de son couteau à quelques millimètres de mon œil droit. Il m’a dit : « Donne moi ton code ou je te crève l’œil ». Je lui ai alors donné un code à quatre chiffres. Je ne sais même pas quels chiffres je lui ai donné. Je n’en ai aucune idée. Ce qui est sûr, c’est que ce n’était pas le bon code. Je pense avoir donné un ancien code d’une carte bleue française que j’avais eue des années au paravent. J’ai été obligé de lui répéter le code plusieurs fois. J’avais toujours le tissus sur la bouche. J’avais du mal à me faire comprendre. Il m’a dit : «Voila ce qu’on va faire. Mon cousin va rester ici avec toi. Pendants que nous, on va retirer de l’argent avec ta carte bancaire. Tu as intérêt à avoir de l’argent sur ton compte, sinon à notre retour tu vas le regretter. Si jamais tu essaie de te détacher, mon cousin qui reste avec toi va t’éventrer. Alors reste tranquille. On revient et on t’embarque ! » Je me suis dis que c’étais peut-être ma chance de m’en sortir. Car, si 2 des types partaient et que je ne restais alors qu’avec 1 des 3, je pourrais plus facilement me battre avec lui. Avec un peu de chance le « cousin » ne resterait pas dans la cuisine avec moi et je pourrait alors couper la corde avec des outils que je pouvais voir rangés sous un meuble de la cuisine. Je pourrais alors tendre un piège au cousin et le tuer s’il le fallait pour pouvoir m’enfuir. C’est ce que je pensais à ce moment la. Mais, soudain quelqu’un a sonné à la porte. Les trois types qui discutaient derrière la porte de la cuisine sont revenus affolés vers moi . L’homme aux dents blanches c’est à nouveau agenouillé devant mon visage et il m’a encore mis la pointe de son couteau devant mon œil droit. Il m’a dit : « Tu attends quelqu’un ? Dis-le nous ou je t’arrache les yeux !!! » J’ai fais signe avec la tête que non. Il m’a dit : « Tu mens ! Qui est l’homme qui sonne à la porte ?!! » J’essayais de lui faire comprendre que je n’en savais rien. Mais, c’était difficile avec le tissus sur la bouche. Alors, le chauve lui a dit : « C’est surement quelqu’un qui a vu le panneau (SE VENDE) à la fenêtre et qui veut avoir des infos sur la maison. C’est rien ! Ne t’en fais pas ! Il va bien finir par partir !» Mais, l’homme aux dents blanches lui arépondu : « Oui, mais il nous a peut-être vu par la fenêtre ! » Pendant ce temps, la personne qui était dehors ne s’arrêtais pas de sonner. J’ai cru que l’homme au couteau (celui aux dents blanches) allait me tuer, tellement ça le rendait nerveux. Mais, malgré ça, je restais tranquille et je n’arrivais plus à m’inquiéter. Au bout de quelques minutes, la personne c’est arrêté de sonner à la porte. L’homme aux dents blanches est revenu vers moi et il m’a dit : « Bon, on y va ! On est de retour dans 30 minutes ! N’oublie pas ! Si tu essaie de te défaire de tes liens, mon cousin va te tuer! Alors reste tranquille ! Ok ? » Puis, ils sont ressortis de la cuisine. Le cousin est resté avec moi. Au bout de 20 secondes, les 2 autres types sont revenus dans la cuisine. Ils étaient comme des dingues. Le chauve m’a dit : « Tu te fous de nous c’est ça ? Il y a vingt clés à ton trousseau ! Alors, dis moi vite quelle est la bonne clé pour sortir ou je t’égorge ! » Il m’a montré les clés une par une. Je devais dire oui ou non avec la tête pour chacune des clés. Ce qui est étrange, c’est que j’ai toujours mis longtemps pour trouver la bonne clé pour la bonne serrure. Mais, la, je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’ai réussi à lui dire immédiatement quelles clés ouvraient la porte pour sortir. Heureusement, je n’avais fermé qu’une des 2 portes quand ils sont arrivés. L’homme aux dents blanches m’a dit : « Ok ! On va l’essayer ! Il y a intérêt à ce que se soit la bonne ! » Et soudain, on a encore sonné à la porte. Les 3 types se sont regardé et ils n’ont pas bougé. Ils avaient l’air beaucoup plus préoccupés que moi. Ils me regardaient tous les trois et me montraient leurs pistolets et leurs couteaux. Comme pour me faire comprendre que si j’essayais quoique ce soit, j’étais mort. La personne dehors a sonné 2 ou 3 fois puis, ça c’est arrêté. Ils se sont regardé et ils sont sortis tous les 3 de la cuisine en me disant : « Cette fois-ci, on y va ! Tiens toi tranquille et tout ira bien ! Ok ? On revient ! N’oublie pas que notre cousin reste dans la maison !» Je me suis dis que je n’avais que quelques secondes avant que le « cousin » ne revienne. Alors, j’ai essayé de me rapprocher des outils rangés sous le meuble. Mais, je me suis aperçu que je ne pouvais pas bouger. Ils m’avaient aussi attaché mes pieds à un tuyau qui ressortait du mur. J’étais comme un chien enchaîné à un mur. Je ne m’en étais pas rendu compte avant. J’ai alors commencé à essayer de faire glisser mes mains pour me défaire de la corde. J’ai tellement forcé que je me suis presque cassé les petits doigts de mes 2 mains. Mais, je n’ai réussi qu’à resserrer mes liens encore plus. J’avais mal. Puis, la voix est revenue. Elle m’a dit : « Tu n’as plus à t’en faire. Tu es seul dans la maison à présent». J’ai dis : « Non, le cousin doit être la. C’est ce qu’ils ont dit » Mais, la voix a répété : « Ne t’en fais pas. Tu n’as plus rien à craindre. Tu es seul dans la maison à présent ». J’ai alors réalisé qu’en essayant de me détacher, j’avais fait du bruit. Donc, si le « cousin » était toujours la, il l’aurait entendu et serait déjà revenu pour me tuer. J’ai attendu quelques secondes. Je ne bougeais plus afin d’écouter s’il y avait le moindre bruit ailleurs dans la maison. Mais, c’était le silence total. Je me suis quand même dépêché de me détacher. J’ai tiré de toutes mes forces et avec tout le poids de mon corps et le tuyau a cédé. Ensuite, j’ai réussi à casser la corde qui reliait mes mains à mes pieds en tirant très forts sur mes pieds. J’avais toujours les mains attachées dans mon dos et les pieds attachés entre eux. J’ai réussi à me lever tant bien que mal et je suis sorti de la cuisine à cloche pieds. J’avais une douleur horrible au niveau de mes chevilles car la aussi, les liens c’étaient beaucoup resserrés. J’ai regardé autour de moi, et en effet il n’y avait personne. Je suis monté au premier étage car il y a une chambre avec un balcon. Il n’y avait qu’un étage, mais j’ai eu du mal à gravir les marches à cloche pieds et les mains attachées dans mon dos. Chaque fois que je sautillais, j’avais l’impression qu’une lame s’enfonçait dans mes chevilles. Les liens que j’avais aux mains et aux chevilles étaient si serrées que le sang ne circulait plus. J’avais peur de tomber dans les pommes. Mais, je suis quand même arrivé au premier étage. Après quelques minutes car la douleur ne me permettait pas d’aller vite. La, j’ai réussi à ouvrir la porte d’accès au balcon et je suis sorti. J’avais du mal à crier car j’avais toujours le tissus sur ma bouche. Je criais : « au secours ! » comme je pouvais. Mais, personne ne m’entendais. Je n’arrivais pas à crier suffisamment fort à cause du tissus. Heureusement, la voisine de la maison d’à côté m’a vu sur le balcon. Elle a crié : “Que pasa señor ?” « Que se passe-t-il monsieur ? » J’ai crié comme j’ai pu : « POLICIA ! POLICIA ! POLICIA ! » Elle m’a répondu qu’elle allait les appeler immédiatement. La police est arrivée 3 minutes plus tard et ils m’ont libéré de mes liens. Mes mains et mes pieds étaient violets et je ne les sentais plus. Ensuite, est venue une douleur très forte. Comme si on m’avait frappé sur les mains et les pieds avec une barre de fer. J’ai demandé ou était le monsieur qui a sonné à la porte tant de fois car il m’avait probablement sauvé la vie. Je voulais le remercier. Mais, personne ne l’a vu. A aucun moment. Pourtant c’est une petite rue. Les maisons d’en face sont à peine à 10 mètres. Peut-être moins… Plusieurs voisins ont pourtant dit avoir vu les 3 types qui m’ont retenu dans la maison. Ils les ont vu au moment ou je les aie fait entrer dans la maison et au moment ou ils en sont sortis. Mais, ils ont expliqué qu’ils ne se doutaient pas de ce qu’il se passait à l’intérieur de la maison. Etrangement, ils n’ont pas vu la personne qui a sonné à la porte. Il est pourtant resté un bon moment à sonner la première fois et il est même revenu un seconde fois. Quelqu’un aurait dû le voir. Mais tous les voisins s’accordent à dire qu’ils n’ont vu personne venir sonner à la porte. Pour moi, cet homme est un ange gardien. Il m’a sauvé la vie. Car s’il n’avait pas été la, « le cousin » serait vraiment resté avec moi dans la maison et les 2 autres types en arrivant au distributeur de billets se seraient rendus compte qu’ils n’avaient pas le bon code. Alors, ils seraient revenus à la maison et m’auraient probablement torturé pour obtenir le bon code et tué ensuite . Code que je n’arrivais pas à me rappeler… La police, m’a dit que j’avais énormément de chance et qu’en général ce genre de types ne laissent pas leurs victimes en vie. Surtout que moi, j’ai bien vu leur visage. Ils m’ont dit que j’étais un miraculé. Les policiers m’ont parlé de pas mal de cas ou ils avaient retrouvé des corps de personnes mortes attachés dans leur maison ou dans leur appartement. C’étaient des personnes qui avaient fait entrer des gens qui venaient visiter leur domicile qu’ils avaient mis en vente. Ils n’arrivaient pas à comprendre pourquoi ils ne m’avaient fait aucun mal. Ils m’ont dit que parfois ils torturent uniquement pour le plaisir. Ils n’en revenaient pas que je n’ai pas versé une goutte de sang. Les douleurs que j’avais, n’étaient dû qu’au fait que j’avais essayé de me défaire de mes liens. Je me suis fait mal tout seul. J’étais si tranquille que je ne me rendais pas compte de ma chance. Je ne me rendais pas compte de ce à quoi je venais d’échapper ce jour la. Avec le recule, je m’en suis rendu compte. Et ce n’est qu’après plusieurs semaines que j’ai réalisé que j’étais passé très près de la mort. Probablement d’une mort atroce. Voilà, je suis désolé d’écrire toujours de si longs textes, mais j’aime être le plus précis possible. J’espère l’avoir été… Je remercie celles et ceux qui m’ont lu jusqu’au bout. Je crois que j’avais besoin de parler de cette expérience. Et surtout de cette voix.
|