Ballade dans le bois de BellenvilleNous nous sommes bien évidemment rendues sur place.
Il y a toujours cette atmosphère électrique, pesante, oppressante qui rode dans la ville mais arrivées Rue Melot, (derrière la Rue de Bellenville) je troquais ma voiture pour un coup de 220 Volt arrivant droit devant moi, me faisant encore tirer quelques larmes. J’ai ressenti exactement la même chose qu’à la vue du Manoir de l’Estracelles la veille. Il est aux alentours de 14h, je décide de me garer, Eurydice à mes côtés.
Je regarde le bois, je le ressens. Le champ magnétique qui danse autour de Beuvry semble se resserrer sur nous et notre gorge.
On sort de la voiture. Une atmosphère qui nous surplombe, on se sent attirées par les sentiers de Bellenville, même si les habitants autour nous regardent passer sans un mot.
J’aimerais vous décrire mieux cet endroit qui, en photo, semble très calme, serein, paisible.
Je ne comprends toujours pas comment les habitants font pour rester là. On a l’impression qu’ils ne ressentent RIEN, qu’ils ne ressentent pas cette atmosphère. Ceci reste un fait très curieux pour nous.
Mes ressentis de la veille ont donc été expliqués : le manoir reste malsain de part son "terrain", mais c’est avant tout de ce bois qu’émane toute cette énergie. Mauvaise ? Hm…non. Diabolique ? Hm…non plus.
Je ressentais de la torture, de la souffrance, des gens qui se débattaient, des gens noyés. C’était comme s’ils étaient pieds et poings liés en détresse et une profonde mélancolie. Aucune furie, aucune vengeance.
Eurydice avait une boule dans la gorge et dans le ventre. Elle eu une forte impression d’angoisse.
Les hautes herbes, les marécages, les étendues d’eau ne permettent pas l’accès au cœur de la forêt.
Nous nous sommes arrêtées pour prendre des photos et contempler cette « masse » magnétique.
Nous décidâmes de repartir vers le manoir où la forêt s’étend derrière pour ainsi, tenter de repérer là où la légende de la fontaine hideuse aurait fait rage des siècles auparavant.
Nous sommes donc derrière le manoir, à chercher parmi les fourrés, l’énergie qu’apporte un plan d’eau.
Tout ce que l’on a pu apercevoir, c’est une étendue de cadavres de voitures, de pneus et de ferraille.
Nous sommes reparties « bredouilles ».
Aucune trace de pentagramme ou autre acte de sorcellerie là où nous nous sommes rendues, ni de « maison du diable » (les habitants semblent tranquilles).
Anecdote : nous avons croisé la route d’une petite fille à vélo qui donnait l’impression de nous surveiller. Les habitants doivent surement faire attention à leur patrimoine.
J'ai donc fini l’investigation du terrain Beuvrygeois. Je n’ai rien à retenir de plus. Le champ magnétique, je pense, est indestructible…
Pour moi, c’est loin d’être un Havre de Paix...