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 Sujet du message: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Dim Juillet 26, 2009 15:05 
Voici quelques petites histoires, j'en ai d'autres
Ecoute:
Tous les jours depuis mon arrivée, Mokoulé vient me rendre visite. Il doit avoir 12 ans, peut être plus, personne ne sait, personne ne peut dire. Un sourire transforme son visage quand on lui pose la question, sans que nous sachions bien s’il ri de notre préoccupation concernant sa date de naissance ou s’il s’amuse de notre étonnement. Il est orphelin. La disparition de ses parents n’est pas plus documentée que celle de sa venue au monde. Les Bayakas ne sont pas très regardant sur les actes de naissance, la forêt dans laquelle il vit non plus, et la toise ne nous aiderait pas plus parce que le plus grand d’entre eux et le plus fort atteint rarement 1m50. Pour le peser, je le prends dans les bras, pour le mesurer, je pense à mes enfants. Il doit avoir la taille de Paul et le poids d’un souvenir, celui d’une boule de manioc qu’un membre du village à bien voulu lui abandonner hier ou avant-hier. Malgré les vicissitudes quelque chose demeure cependant, un regard, un éclair dans la prunelle qui parle de son intelligence, ses cils fournis et retournés comme s’ils s’apprêtaient à friser, une présence fixe et soutenue, une maturité encore liée à la beauté de l’enfance, ses dents encore intactes qui tranchent avec le délabrement général de son corps. Quelque chose qui donne envie de le regarder et qui répond au regard.
Il n’en fallait pas plus pour qu’il soit intégré dans le casting du film avec d’autres de tous ages. Depuis je le vois tous les jours pour le retaper, le guérir de sa bronchite, lui ôter les tunga pénétrans, ces puces chiques qui s’incrustent sous la peau pour y pondre. Elles lui ont dévorés l’extrémité des orteils et les ongles. Certains enfants du village ont les pieds tellement infestés qu’ils marchent à quatre pattes, les pieds mutilés par la vermine bien relevés derrière eux pour qu’ils ne touchent pas le sol. A maturité, les oeufs se répandent sur le sol et tout le monde en profite, car ici, la générosité dans le don des germes et des parasites ne connaît pas de limites. La plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle à.
Les orphelins ont parfois des frères, celui de Mokoulé s’appelle Lundi. Il profitera de l’éphémère gloire de son aîné.
Il était allongé sur la terre au milieu du village, les mouches sur le bord des yeux, à la source des larmes, dans la région du quantus, qui n’est pas celle du cantique et des troupeaux de brebis qui vont à l’abreuvoir pour la gloire du Roi Salomon, mais bien cette région au coin de l’œil, toujours humide, que les mouches affectionnent quand le clignement de la paupière ou le mouvement de la main ne les dérangent pas. La source était devenue sûre et le bras trop las l’avait abandonnée à leur soif. Son corps brûlant ne luttait plus contre la malaria, les mouvements de sa respiration étaient devenus aussi rapides et superficiels que ceux d’une toile d’araignée tendue dans un courrant d’air. Difficile de dire qui, des battements du cœur ou de la ventilation, animaient cette petite poitrine ? Quelque chose là dedans la secouait rythmiquement.
Une femme assise à coté de lui attendait, qu’attendait elle ? Attendait elle ? Peut être était elle juste là, et l’enfant là, lui aussi, comme les mouches, et le fleuve Sanga qui descend, massif et silencieux, entre les immenses arbres de la forêt, charriant des vies et des morts dans le calme de son cours.
Un arbre géant tombe parfois de la rive, quand ses racines misent à nues par l’érosion ne le soutiennent plus. Ses craquements réveillent un bref instants les bords sommeilleux du fleuve Sanga…et l’oubli déjà ou la vie encore dans le calme de son cours. Alors, que dire du bruit d’un Pygmées qui tombe, eux qui sont si petits.
Mais ce jour là, des bras ont soulevé l’enfant, des bras volontaires aux manches retroussées, des bras couverts de poils, qui coupent les arbres, bâtissent des maisons, arrêtent les fleuves, bâtissent des ponts… et tournent des films sur les Bayakas.
Lundi est le cadet c’est tout ce que l’ont peut dire. Mais nous ne le savions pas encore. C’est Mokoulé qui nous l’apprendra quand nous serons au camp.
Nous sommes Lundi.
Depuis, la troupe d’acteurs Pygmées jeunes et vieux, va et vient dans « notre village », au gré des séances de coaching. Entre deux exercices je revois Mokoulé et son jeune frère pour leur prodiguer les soins dont ils ont besoins. La boule de manioc trempe maintenant dans la sauce, elle suit une tranche de saucisson, accompagne un morceau de poisson, précède une pastèque. Les larves de chiques grosses comme des boules de gui ont disparus, la fièvre est tombée, la respiration s’est approfondie, les jeux et les chants de gamins ont un peu confiné la gravité du regard et la maturité des expressions dans les replis de la vie. Ils vont et viennent en baskets trop grandes parce que leurs pieds sont couverts de bandages, casquettes de travers, longs tee shirts qui descendent jusqu’aux genoux. Quatre ou cinq jours auront suffit pour les remettre sur pieds, en faire des petits acteurs et leurs donner le goût des pantomimes et des exubérances.
Ils étaient physiquement entre deux mondes, celui des lunettes de soleil cerclées d’écailles blanches des rituels consuméristes et celui des spores luminescentes des rituels animistes.
La plus inconfortable des positions et la plus douloureuse. A l’exacte intersection des ordures de l’un et de l’autre.
Pour quelques temps, nous les avons tirés du coté des verres polarisants.

Les Pygmées, Bayakas , n’ont pas avec nous cette déférence obséquieuse des Bantous, les hommes grands de Centre Afrique trop marqués par l’humiliation. L’histoire coloniale s’est arrêtée quand la végétation à resserrée ses rangs, dressée son front, bridée ses lianes, étalée ses feuilles en muraille, jusqu’à la lumière trop éclatante pour le mystère des petits hommes, qu’elle à en partie retenue sur sa canopée, 60 mètres plus haut. Les Pygmées lui appartenait autant qu’elle leur appartenait. Longtemps, dangereuse et inquiétante, trop haute dans ces cimes et trop basse dans ses branches, ( les Pygmées ont la taille requise) elle a dissimulée les petits hommes, les tenant à l’écart de la bêtise des colons blancs venant du nord et de celle des Bantous venus du Sud.
Mais le coeur de la jungle Africaine est un ventre ombrageux et tout animistes qu’ils sont, les Bayakas ont été attirés par une autre mère dont ils pouvaient attendre qu’elle fût moins exigeante. Certains ont quitté les huttes de feuilles, sont sortis timidement avec leurs petits arcs et leurs flèches et les choses se sont sérieusement compliquées. Les blancs virent dans ces petits hommes une main d’œuvre pratique et docile, les Bantous y virent des sous hommes sur les quels reporter les humiliations qui venaient d’en haut. Comme l’ironie, l’humiliation suit toujours la même pente du haut vers le bas. Avec des hommes de 1m20 le point bas allait de soi. Mais l’histoire semble trop récente pour qu’elle ait pervertie toutes les circonvolutions de leur nature profonde.

La relation avec eux est plus directe et plus simple. S’ils sont gentils, ils le sont de mémoire sylvestre, bien avant nous, sans nous et malgré nous.



Depuis que la clinique est ouverte je vois défiler tout les africains qui travaillent sur le camp. Lequel n’a pas un furoncle, une plaie infectée, une entorse mal soignée, de la fièvre ou des douleurs diffuses. Lequel ne tousse pas, ne crache pas, ne développe pas une dermatose étrange ? Certains, rares, viennent me voir et n’ont rien mais leur oncle ne bande plus, leur petit frère maigrit ou a la diarrhée.
Certains me racontent des histoires étranges d’un mal qui se déplace ou d’un membre qui devient insensible. D’autres fois c’est un patient qui vient mais ne sais pas vraiment ce qu’il a. Quelque chose de diffus, de confus, en fait c’est à se demander s’il ne vient pas seulement pour se constituer une petite pharmacie personnelle- on ne sait jamais- mais n’a pas su préparer un scénario crédible, il cherche en même temps que moi ce qu’il pourrait bien l’affecter. Je l’oriente amusé vers tel ou tel signe. Il les accepte tous avec une conviction plus ou moins bien feinte.
_Paracétamol cp : 1-1-1 !
Je vois bien qu’il est déçu. Je le reverrai certainement plus tard dans un rôle plus peaufiné, avec une mine contrite et m’expliquant que, bien sûr, le traitement n’a pas eu les effets escomptés, qu’il a des frissons dans les reins et que « son cœur chauffe ». Son visage exprimera alors une intense douleur.
Un coup de stéto : rien. Les poumons : rien. Rythme cardiaque légèrement élevé -le trac des planches, j’ai d’ailleurs un très beau parquet-. Pression artérielle : parfaite. Température : excellente.
_ Placébo, j’en ai commandé une réserve : 1-1-1 pendant trois jours.

Giscard, c’est son nom, est arrivé en claudiquant sérieusement. Une chute, une mauvaise réception et la cheville qui se tort.
L’œdème a déjà pris sa place, la douleur est là.
_ Pas de doute Giscard tu t’es bel et bien fait une entorse de la cheville ! Il va falloir l’immobiliser.
Un strapping et une dose d’ anti-inflammatoire plus tard le gars hésite à partir, marmonne quelque chose que je ne comprends pas
_ Qu’est ce qu’il y a Giscard, le bandage est trop serré ?
_ Non c’est pas ça , c’est… tu vois, c’est pour savoir si,… il termine sa phrase en Bantou
Je me tourne vers Igor Tampon, mon collègue Centre Africain qui, assis sur le fauteuil en bois de la terrasse se met à rire ; moqueur !!
_ Il te demande s’il peut baiser.
Je me marre aussi pendant que Giscard sourit un peu gêné.
_ Si tu n’as pas besoin de lui courir après pour la choper, tu peux la baiser.
…Une vraie cour des miracles.



J’étais à mon bureau qui fait face à l’entrée, plongé dans la lecture des « racines du ciel », tout à mon régal quand j’entends un « clac » sec et militaire. Je lève la tête. Dans l’encadrement de la porte il y a un homme parfaitement immobile, au garde à vous ! Il est habillé d’un pantalon militaire hors d’âge du tee shirt rouge que la production a donné à tous les employés du village ou nous sommes installés.
- Bonjour ! je lui dis complètement surpris. Il se détend, se met en mouvement vers moi et tandis qu’il s’approche je peux lire sur le badge qu’il porte à son cou : Bombolo Ernest !
- Affirmatif ! il s’immobilise à nouveau, clac ! les talons joints, le petit doigt sur la couture du pantalon.
- Asseyez vous lui dis-je. J’eu presque envie de prendre les accents d’un officier supérieur, mais j’éclatais de rire.
- Ernest, nous ne sommes pas à l’armée, tu peux te détendre. Le tutoiement dans lequel nous retombions tous passé le premier salut me paru,t en la circonstance, le meilleur moyen de rompre avec l’extrême formalisme d’Ernest Bombolo. Mais à dire vrai je ne suis pas sûr qu’il en eût envie. Quelque chose semblait lui faire plaisir dans cette apparence un peu raide, comme un rappel à ce qu’il fût peut être, un ancrage désespéré, drôle et pathétique à l’Afrique Equatoriale Française, ses codes et ses manières, ses tirailleurs, ses gouverneurs. Un certain amour, en quelques sorte, de ses maîtres qui demeure. Un statut assurément qui peut être lui maintenait la tête hors de l’eau et de la déliquescence. Il était Ernest, gardien de la barrière, c’est lui qui la levait et la baissait pour autoriser ou interdire. Malgré ou grâce à ce rapport de hiérarchie qu’il introduisait, il n’y avait pas chez lui l’obséquiosité qui mine la plupart des relations que nous avons avec les Africains Bantous. Il semblait protégé par l’objectivité du grade et je regrettais un court instant de l’avoir sorti de là. Son badge redevenait une simple affichette qui pendait au cou, son pantalon militaire une guenille, son te shirt, rien plus qu’un tampon qui se repérait de loin et sa barrière un misérable morceau de bambou,.
Après les soins, je lui demandais :
- Est-ce que ça vous va ? en prenant soin de réintroduire le vouvoiement, Je venais de lui refaire son pansement.
- Il me répondit avec un sourire : « affirmatif ! », claqua les talons et sortit. J’étais rassuré.
Je t'embrasse. Guy.


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Lun Juillet 27, 2009 09:02 
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Inscription: Ven Juin 19, 2009 14:27
Messages: 23
Bien, la vie de ton cousin chez les pigmés, ça doit être une sacrée expérience!
mais pourquoi avoir mis son récit sur un site paranormal? As-tu une question
précise à nous poser? :roll:
ça aurait été intéressant que tu nous raconte du paranormal façon
pigmés :!: Si tu en a à raconter sur ce sujet n'hésite pas, c'est toujours
intéressant de voir les coutumes et croyances paranormales des autres
peuples. :)


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Lun Juillet 27, 2009 10:48 
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Inscription: Mer Mai 06, 2009 10:26
Messages: 144
Localisation: 3ème étoile en partant du soleil
oui et le sujet est un brin trop long, j'ai lâché prise avant la fin :wink:

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Celui qui a un maître n'est pas maître de ce qu'il porte sur le dos


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Lun Juillet 27, 2009 14:39 
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Inscription: Jeu Février 14, 2008 14:05
Messages: 1664
Localisation: Herault
Euh c'est une fiction ou c'est une histoire vraie???
Et puis je ne vois pas ce que cela vient faire ici!

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ne jamais renoncer


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Mar Juillet 28, 2009 16:27 
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Ce n'est pas de ton cousin dont tu parles, Marly, exact?
C'est un copier-coller d'un roman / nouvelle?


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Mar Juillet 28, 2009 17:10 
C 'est mon cousin qui est actuellement en tant que mèdecin accompagnant une équipe de tournage US chez les Pygmées, et qui m 'envoie son récit son reportage sur le vif;

Marly


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Mar Juillet 28, 2009 17:54 
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Inscription: Mar Juillet 07, 2009 23:06
Messages: 189
Localisation: Paris
Et bien, il a le temps de t'écrire un roman, tu pourras lui dire chapeau de ma part, j'aime bien son style.


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Mar Juillet 28, 2009 18:51 
Moi ausis j 'adore ce qu 'il écris et comment il l 'écris ,
Je lui trouve du talent! :!:

Il a du temps car entre 2 soins il a meme accès a internet , vous ne pouvez pas vous figurez l 'orgnasisation e t l es myens que les Americains ont quand ils font ce genre de reportage!!

Il est installé comme un Roi, et pourtant au cours de ses nombreux voyages autour du monde il s 'est contenté de peu , meme de rien!

J 'ai mis ce témoignage la juste pou r le "fun ", mais ce qu' il y a de paranormal quand meme dans cette histoire c 'est que ces petits hommes ont un sorcier ou chaman qui dit avoir rencontré un "petit homme "comme lui ,mais qui venait des étoiles , et qui lui a demandé des échantillons de plantes médicinales
;
ben oui , et pourtant on ne peut pas soupçonner ce petit homme dans sa forêt n 'ayant aucun contact avec les infos et encore moinsu ne télé ,d 'avoir vu ou entendu ,ce genre d 'histoire de petit homme venant "des étoiles";
Marly :wink:


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Mar Juillet 28, 2009 21:34 
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Inscription: Ven Juin 19, 2009 14:27
Messages: 23
Justement, c'est ça qui est chouette. Ce peuple est coupé du monde médiatique
tel quon le connaît et vit de ces croyances: sorciers, chammans.
Si tu peut nous en dire plus à ce sujet, avec l'aide de ton cousin! :wink:
C'est quoi leur croyances par rapport à la mort, l'au-delà. Il y a des peuples
africains pour qui s'est normal de voir les esprits de défunts; et les pigmés?


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Mer Juillet 29, 2009 06:28 
Magiolia

Le peuple Pygmée est en rapport constant normal naturel avec les esprits dela forêt!

Il y a beaucoup de respect pour tout ce qui vis et ils sont trés sesnibles a nepas offenser les esprits et donc ils ont des rites des coutumes pour demander leur aide et demander aussi pardon quand ils doivent couper un arbre ou arracher du mie
( leur folie ) aux abeilles et bizarement une fois le rituel accompli, ils n 'ont pas peur et grimpent haut haut avec juste un peu de fumée et plonge dans l 'essaim sans trop de domage;

Mais surtout ils sont persuadés que les epsrits de leur s defunts sont là et viennent les visiter et le s vois partout!

Marly :wink:


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Mer Juillet 29, 2009 08:32 
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Inscription: Ven Juin 19, 2009 14:27
Messages: 23
C'est souvent comme ça dans les communautés coupés de toute civilisation,
la communication avec les défuns est très présente et naturelle. En afrique aussi
c'est naturelle. J'ai vu il y a longtemps un reportage sur Yannick Noha, il parlait
de sa chanson (Simon papa tara), un hommage à son grand-père paternel.
Yannick a hérité de la culture française par sa mère, et de la culture africaine
par son père. Il dit que sa chanson en fait est autobiographique, car son
grand-père lui est vraiment apparu au pied de son lit et lui a parlé!
C'est fou la différence de croyances selon les peuples. Pour eux, c'est nous qui sommes "innormaux" de ne pas voir les esprits; et ici, si il y en a qui dit
avoir eu des communications avec l'au delà, on le regarde d'un drôle d'oeil.
Mais quel peuple a raison? Ces peuples emprit de nature qui croient que tout est géré par les esprits, n'ayant pas accès aux memes informations et progrès de la science que nous; ou au contraire, avons nous l'esprit trop étroit et empli de la science pour voir ce qu'il pourrait y avoir d'invisible, s'il y a.
La vérité, de toute façon, personne ne peut la connaître avec certitude, chacun
peut penser ce qu'il veut, on verra quand on y sera! Alors respect pour tous les peuples et toutes les croyances.
En tout cas, ces peuples là ont un énorme respect pour la nature, et le fait d'y
ajouter leur croyances aux esprits, leur donne une force incroyable. :wink:


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 Sujet du message: Re: recit de voyage de mon cousin chez les pygmées
MessagePosté: Dim Septembre 13, 2009 17:27 
Oui c 'est vrai , mais tu sais pour un toubib qui est confronté a leur pathologie graves a la mortalité enfantine, a leur vie très très dure; et au fait qu'ils doivent sans cesse chercher leur nourriture qui n'est pas abondante dans la foret contrairement a ce que l' on crois eh bien ils vivent durement et meurent assez jeunes, pas facile d 'être un homme des bois:!
Marly :wink:


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