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Ces dernières semaines, l'enquête sur la disparition de l'Airbus A330 se concentre sur l'étude des sondes Pitot, qui permettent de mesurer la vitesse en vol. Les sondes s'étant avérées défectueuses sur le vol AF 447 du 1er juin dernier. Lire la suite l'article
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La panne des sondes Pitot reste l'hypothèse présentée comme la plus plausible pour expliquer le crash de l'Airbus A330. C'est pour cela que la compagnie Air France a remplacé toutes les sondes des A330 et A340 le 12 juin dernier.
Par ailleurs, les premières autopsies réalisées au Brésil sur certaines des 50 victimes ont appuyé l'hypothèse de la dislocation en vol. Les corps des victimes ayant été retrouvés nus, sans traces de brûlures ni de blessures, leur décès serait intervenu dans les airs ou au moment de percuter la surface de l'eau, selon les médias brésiliens.
Une nouvelle piste serait étudiée pour comprendre les causes du crash.
Selon "une source informée", citée dans la première édition du Journal du Dimanche, publiée ce samedi, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) étudierait "la piste d'une fuite sur un circuit d'eaux usées de l'appareil, signalée très peu de temps après le décollage par un premier message automatique d'alerte de l'Airbus A330".
Quelle serait l'hypothèse examinée par les enquêteurs?
"La fuite, indécelable pour l'équipage" peut avoir "provoqué un écoulement prolongé d'eau", explique Le Journal du Dimanche. Puis, quand l'appareil aurait traversé des températures de -50°C, l'écoulement d'eau aurait pu se tranformer en "un gel important dans la membrane composite (moitié métal, moitié matériau composite de type carbone)", explique l'hebdomadaire.
Cette membrane composite se trouve à l'intérieur du fuselage, dans la partie arrière de l'appareil. Selon la "source informée", citée par Le JDD, ce serait donc "le gel, qui aurait pu provoquer une rupture subite de la structure de l'appareil en plein vol".
Quelle confiance accorder au BEA?
Odile Saugues, députée socialiste du Puy-de-Dôme, prépare un rapport sur l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). Elle reste sceptique quant à la neutralité du BEA: "Cet organisme dépend du gouvernement. Nous ne saurons que ce que l'on veut bien nous dire (...) On a l'impression que certaines choses se règlent en famille." a t-elle déclaré au JDD.
Si le mystère du vol Air France Rio-Paris demeure, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a annoncé cette semaine qu'il publierait un rapport d'ici à la fin du mois...