Bonsoir,
Il y a longtemps que je voulais partager sur le net les deux expériences qui pourraient faire penser à des rencontres avec l'au-delà.
Je parle au conditionnel, car je ne voudrais pas paraître péremptoire en exposant des faits que je ne peux corroborer par des preuves tangibles (photos, vidéos... et encore, ces éléments de preuve ne sont pas incorruptibles !), et qui ne reposent que sur ma bonne foi, que, par ailleurs, rien ne vous interdit à remettre en cause.
Mon premier "contact" avec le paranormal date de mon enfance. Je devais alors être âgé d'une dizaine d'années.
J'habitais une maison des années 30, qui n'avait pas vraiment connu une histoire terrifiante ; pas de mort violente, si ce n'est une femme morte d'une crise d'asthme au rez-de-chaussée, cnsécutivement à l'utilisation de produits d'entretien.
Rien de bien inquiétant, en somme.
Pourtant, je ne pouvais expliquer cette peur qui me dominait presque tous les soirs ; j'étais cloué dans mon lit sans pouvoir bouger, et je sentais une "présence", quelque chose de pas net. Je sais, c'est vraiment vague, mais difficile d'expliquer mon ressenti.
Un soir que j'étais couché, le drap remonté jusqu'au nez, dans le silence presque total (à l'exception des craquements de parquet et de charpente dus au travail du bois), un évènement bizarre se produisit.
J'avais une tite fenêtre qui donnait sur la rue ; bien sûr elle était équipée d'un store pour la nuit, qui se fermait à l'aide d'une cordelette au bout de laquelle pendait une lourde boule de plastique.
Ce soir là, tout était fermé, et pour cause nous étions en hiver. Fenêtres et portes étaient donc closes ; aucun courant d'air.
Et pourtant, alors que je ne parvenais pas à fermer l'oeil, je vis la cordelette se soulever jusqu'à former avec le mur un angle de 45° environ, et retomber avec fracas (dû au poids de la boule de plastique) sur le mur... Quelle ne fut pas ma surprise et ma peur, je vous laisse imaginer...
La deuxième expérience est assez spectaculaire ; elle est plus récente puisqu'elle date de l'été dernier.
J'étais parti avec un ami dans le sud-ouest, en stop et gros sac de randonneur sur le dos, pour découvrir les château cathares.
Nous dormions à la belle étoile toutes les nuits, de préférence pas trop près des châteaux ; nous n'étions pas pleinement convaincus de l'existence des esprits et de leur cohabitation avec les vivants, loin de là, mais nous ne tenions pas non plus à dormir très près de lieux où des bûchers de plusieurs dizaines, voire centaines de personnes se sont tenus.
Nous avons cependant fait une exception à la fin de la visite du château de Puilaurens ; cette belle forteresse est nichée au sommet de la montagne ; il n'y a pas bien loin pour redescendre au village, mais enfin, nous avions fini tard la visite et uis bon, la flemme de redescendre... En outre, Puilaurens n'est pas Montségur du point de vue des massacres qui ont pu être perpétrés à l'encontre des cathares, puisque la forteresse n'avait connu aucun bûcher.
Nous avons donc déployé nos sacs de couchages au pied du château. Les autres nuits s'étaient bien passées pour ma part, je n'avais pas souffert de troubles du sommeil ; à vrai dire je dormais bien à la belle étoile, bien que l'expérience fût nouvelle.
La situation a été toute autre cette nuit-là ; je ne parvenais pas à trouver le sommeil ; je me sentais retomber en enfance, quand tout seul dans ma chambre, j'étais confronté à la peur terrible d'une présence inconnue.
Mon ami, lui, s'est vite endormi ; je sentais les heures passer sans pouvoir feer l'oeil et calmer mon inquiétude ; lui aussi m'a confié avoir senti "quelque chose de pas net" pendant que nous mangions dans l'enceinte du château, et avant de nous coucher.
Et soudain en pleine nuit, je l'entendi crier et gesticuler dans son sac ; il avait été réveillé par quelque chose qui lui secouait la jambe ; une fois réveillé et se débattant contre cette entité, qui somme toute pouvait très bien être autre chose q'un esprit, il avait aperçu une ombre noire d'environ 1.50m s'éloigner de lui. En tous cas il avait été agressé, puisqu'il avait senti un poids sur ses pieds puis ses jambes avaient été saisies et secouées.
Ni une ni deux, nous avons déguerpi et marché jusqu'au village.
Cette expérience n'est pas à proprement parler personnelle : je n'étais que témoin ; mais cet ami est mon meilleur ami, et je sais qu'il ne raconte pas de foutaises ; en outre j'ai bien senti, moi aussi, quelque hose de pas net, une "présence" ; et nous ne nous étions pas amusés à nous effrayer préalablement autour d'un feu de camp !
J'ai cherché quelques renseignements sur le château ; Blanche de Bourbon y a été enfermée pendant de longues années avant d'y être assassinée ; subsiste encore d'ailleurs la "Tour de la Dame Blanche".
Voilà, je suis content d'avoir pu me "confier", d'avoir partagé ces expériences qui m'ont marqué et qui ne me font plus voir le monde de la même manière.
Et surtout j'espère ne pas vous avoir trop saoulés... Je reconnais, c'est un peu long
