GPS,
ce n'est pas parce que les armes me fascinent, que je fais l'apologie de la violence. Dans mon coin il y a beaucoup de chasseurs, et parmi eux des « viandards ».
C'est à dire des gens pour qui la chasse est un sport, une passion, qui passe évidemment par le fait d'utiliser un fusil, pour pratiquer une activité de plein air. Les viandards, eux, tirent sur tout ce qui bouge, pensent que la forêt est à eux seuls, et aiment bien se pavaner arme au poing en montrant bien aux autres usagers qu'on empiète sur « leur » territoire.
C'est ce que je veux dire quand je dis que tout est « dans l'intention ». Arme ne dit pas forcément volonté de destruction. A Ciney, il y avait autant de collectionneurs, d'historiens, de tireurs, que d'abrutis qui ne venaient là que pour voir les armes et se demander combien ça tire de coups à la minute.
Pour le tir à l'arc je peux aussi tenter de préciser ma pensée. Après un projet pédagogique sur la vie des Indiens, la fabrication de divers instruments (métier à tisser, arc) on a fait une séance de tir. Pour utiliser ce qu'on avait fait, pour que les petits comprennent comment les Indiens chassaient. L'arc était un objet « quotidien », je ne l'ai pas « oblitéré » dans le projet sous prétexte que c'était une arme. Les Indiens n'allaient pas au supermarché chercher leurs bisons. Mais on ne peut pas dire non plus que les Indiens étaient des tueurs parce qu'ils avaient des arcs.
Dragon,
je ne sais pas si tu as lu mes réponses précédentes.
A Ciney, il y avait surtout des hommes, et les personnes qui m'ont paru intéressées de manière malsaine par les armes, étaient des hommes. Je n'y peux rien.
Citation:
Pour moi être militaire ce n'est pas bien « parce qu'ils tuent des gens » !
Là encore, merci à Hermine et Chimère d'avoir compris
Je vais essayer de reformuler ma phrase.
Pour moi, l'utilité et l'intérêt des militaires, ne réside pas dans le fait qu'ils tuent des gens. Mais dans celui d'être des fonctionnaires d'Etat au service de la Nation. Et je déplore le fait que certains parents d'élèves habillent leurs petits avec des treillis miniatures en leur racontant ces sornettes.
J'ai d'ailleurs précisé que ça crée des conflits dans la classe, les enfants des commandos du fort sont choqués qu'on puisse prétendre que leurs pères sont des meurtriers.
Et je suis allée au Militaria de Ciney, pour revendre une vieille selle d'armes qui encombrait ma malle. Je ne regrette pas d'y être allée car c'était vraiment passionnant. Comment ne pas se sentir concerné par ce qu'ont vécu ces gens qui ont pris les armes en temps de guerre ? Les horribles conditions de vie qu'ils ont dû subir pour protéger leur pays et leurs familles ?
Je suis désolée qu'on ne se soit pas compris. Dommage que tu décides de ne plus intervenir, car tu as compris l'inverse de ma pensée.