Effectivement Flore, c'est même sans doute un des derniers "tabous" de notre société... pour preuve, j'ai cherché un bon moment sur le net, et j'ai pas trouvé grand-chose, alors qui si j'avais juste cherché "pédophilie" j'aurais eu des centaines d'articles...
Je laisse tout de même un article assez complet sur la pédophilie en général :
http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=ETU&ID_NUMPUBLIE=ETU_981&ID_ARTICLE=ETU_981_53L'Ultime tabou, c'est d'ailleurs le titre qu'à choisi la jounaliste Anne Poiret pour son ouvrage consacré à la pédophilie fémine.
http://www.fredi.org/francais/Services/Livre_enquete_pedophilie_feminine.htmEnfin, un article de date indéterminée retrouvé sur un forum... on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a...
Citation:
http:/ ... lefigaro.fr/societe/20051126.FIG0106.html
COMME SI l'inceste ou la pédophilie étaient forcément une affaire d'homme. Comme si les femmes ne pouvaient avoir de déviances sexuelles, comme si les mères étaient toujours protectrices. Les dernières affaires de pédophilie survenues en France prouvent, à l'inverse, que les femmes sont souvent complices, au moins dans leur silence, et parfois participent aux agressions.
Michèle, la compagne de l'assassin Dutroux, l'a aidé à enlever et à séquestrer ses victimes et laissera deux petites filles mourir de faim dans leur cave. Dans son HLM d'Outreau, Myriam Badaoui participait pleinement au viol de ses enfants. Tout comme les mères impliquées dans le vaste réseau pédophile d'Angers, qui allaient jusqu'à prostituer leur progéniture. Enfin, Dominique Guillouche et Alfreda chassaient "les petites filles" souvent ensemble. "Après le viol, l'inceste et la pédophilie : la délinquance sexuelle des femmes est le dernier tabou à être brisé", analyse Daniel Zagury, psychiatre. "La société répugne à associer des actes ignobles à une mère, à une femme, poursuit-il. C'est pourquoi le public préfère croire que les femmes ont un rôle passif dans ces affaires. Mais ce n'est pas toujours le cas."
En général, les femmes ne participent pas directement aux agressions. Elles "savent mais choisissent de fermer les yeux", assure Philippe Bilger, avocat général à la cour d'assises. Une minorité est directement impliquée : les femmes sont auteurs d'une agression sexuelle sur dix examinées par la justice.
(...) La plupart de ces femmes ont été victimes de carences graves, de maltraitance, d'abus sexuels durant leur enfance, détaille Dominique Fremy, pédopsychiatre hospitalier et expert près la cour de Besançon. Devenues adultes, ces femmes reproduisent le schéma de leurs premières années, se marient avec un époux violent ou maltraitant. Dans ce cas, la plupart ne savent pas comment protéger leurs enfants. Parfois, elles les livrent même à l'époux pour éviter les coups. Ou c'est l'enfant lui-même qui "va venir au secours de sa mère en acceptant de se sacrifier, pour que la violence qui s'exerce sur sa mère s'arrête". Mais la pédophilie féminine ne se résume pas à cette dépendance d'épouse fragile à des hommes violents, note Dominique Fremy. A mesure que l'on cerne mieux le phénomène, on constate que des femmes maltraitées dans leur enfance peuvent, comme les garçons, s'identifier à l'agresseur et non à la victime. (...)
Quel que soit leur rôle, la justice les a longtemps épargnées. Elle a plus aisément condamné les pères en voulant croire que les mères étaient victimes, regrette Dominique Fremy. (...)
Dans les pays anglo-saxons, où le phénomène est mieux cerné, les mères, même passives, suivent de véritables programmes thérapeutiques. Car une étude extensive menée par une commission nationale au Canada a mis à jour les mobiles de ces femmes incestueuses ou pédophiles : elles-mêmes agressées par leur père (80%), elles considèrent souvent leur fille comme une rivale, explique Monique Tardif, la psychologue la plus familière avec le dossier des agressions sexuelles commises par les femmes au Québec. Les trois quarts des femmes pédophiles recensées par l'étude avaient également infligé des sévices à leurs propres enfants.
Dominique Fremy évoque les cas, "de plus en plus nombreux ces dernières années", de baby-sitters, qu'ils soient des jeunes hommes ou femmes, qui utilisent les petits comme un jouet sexuel. Ou encore les grands enfants des nourrices, qui profitent de l'absence de leur mère pour se livrer à des attouchements sur les petits gardés.
http://forum.aufeminin.com/forum/societe2/__f17055_societe2-Les-femmes-responsables-d-abus-sexuels-refus-d-une-certaine-realite.html#199356