Je me propose de vous faire part d'une étude troublante qui fut menée sur des vétérans du Vietnam psoriasiques.
Malheureusement je n'en trouve pas trace sur le net, celle-ci étant assez ancienne.
Le psoriasis touche toutes les personnes, indifféremment de leur âge, santé, alimentation etc. Ce trouble dermatologique fût souvent considéré comme un symptôme résultant stress, sauf que cela n'est pas si simple..
Des hommes étaient suivis pour leur psoriasis par leur médecin traitant, certains étaient des psoriasiques aigus, chroniques d'autres n'avaient que des crises épisodiques.
Une partie d'entre eux firent la guerre du Vietnam, et certains furent prisonniers dans les conditions morales et physiques que vous pouvez imaginer

La plupart de ceux qui furent libérés à la fin de la guerre n'avaient plus de psoriasis, même pour ceux qui vivaient avec cette affection cutanée depuis des années (avant d'être faits prisonniers).
Cela intrigua leurs médecins, une étude fût menée mais rien ne semblait donner une explication satisfaisante ( nourriture, climat..) le seul point commun était qu'ils étaient prisonniers sans aucune possibilité de s'évader.
Après des analyses approfondies, ils constatèrent que l'élément clé était le l'absence de prise de décision, autrement dit, lorsque vous êtes prisonnier vous subissez votre situation, vous n'avez plus de choix possibles.... même s'évader aurait été synonyme de mort assurée en terrain hostilen ennemi et en pleine jungle (sauf pour Rambo

).
Bref, ces gens avaient en commun le fait de ne pas avoir à faire un choix, mais simplement subir.
Il semblerait donc que le psoriasis soit une manifestation somatique de l'incapacité qu'a l'individu à faire des choix (conscient ou non). Le stress, l'anxiété étant une manifestation secondaire et non causale.
Autrement dit, lorsque vous avez une crise, demandez-vous si vous n'êtes pas face à une décision que vous devriez prendre mais que vous n'arrivez pas à prendre.
Cela peut-être affectif ( dois-je poursuivre cette relation amoureuse, quitter la maison familiale... ?), professionnel (dois-je accepter cette mutation, poursuivre ce cursus ou un autre..?) etc.
Ce qui est étonnant c'est que j'ai moi même fait une crise (légère) de psoriasis et que la seule fois ou j'ai subi cela c'est aussi la seule fois de ma vie où je n'arrivais pas à faire un choix.
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«Caressez un cercle et il deviendra vicieux», Ionesco