Les ovnis avec nuées ne sont pas rares.
Cette vue m’a rappelé une observation presque identique, où la neige carbonique n’est pas en cause.
C’était au Mans au début de l’été 1941, pendant l’occupation allemande. La Luftwaffe avait occupé l’ancien aérodrome du Mans au Circuit de la Sarthe et entretenait plusieurs groupes de Messerschmidt 109, avions de chasse bimoteurs monofuselage, pas très rapides, mais excessivement maniables.
(Note de Joseph Glapa : le témoin ignorait que ces avions étaient un modèle secret qui ne sera présenté en public qu’en 1942,le Messerschmitt 262.)
De son côté, la R.A.F. anglaise venait très fréquemment avec des avions isolés, à très haute altitude, lâcher des bombes isolées sur le terrain, évidemment par principe, car les dégâts étaient nuls, comme les habitants du Mans le vérifiaient, en circulant en permanence sur la lisière du terrain bordée d’ usines.
Mais les pilotes allemands étaient en état d’alerte permanente et plusieurs fois, j’ai assisté d’assez près à des envolées en groupes des Messerschmidt en plein jour les avions tournaient au-dessus du terrain ou s’écartaient en hâte et tous les Français comparaient le spectacle à celui des guêpes jaillissant de leur nid souterrain quand on a donné un coup de pied près de l’entrée. Une demi-heure après, les avions rentraient discrètement et tout se calmait. bien entendu l’avion anglais avait disparu.
C’est ce scénario qui s’est produit le jour de l’observation que je signale.
Il faisait un temps magnifique, un dimanche autant que je me souviens, et vers 13 h, le ciel très dégagé ne contenait que quelques gros cumulus à base vers 300 m au plus et sommet probablement vers t 000 m, nuages d’ailleurs très écartés les uns des autres. ‘Vers 13 h, toute la ville entendit le vacarme des avions s’envolant en hâte, et je pus voir que la cause de l’alerte semblait être dans un des gros cumulus qui, à ce moment, survolait très lentement le terrain d’aviation. On pouvait voir les Messerschmidt, -comme affolés autour du nuage, piquer dedans à toute vitesse, en ressortir en chandelle ou de travers, et recommencer leur manoeuvre , spectacle véritablement très joli, mais qui devait être terriblement dangereux pour les pilotes.
S’agissait-il d’un exercice ordonné par le commandement du camp ou d’une alerte ? Je ne l’ai jamais su, Mais il était curieux d’observer les airs terrifiés des soldats et officiers casernés en ville, qui suivaient le spectacle des fenêtres des maisons.
Je pus alors observer que le nuage, qui, à son arrivée, semblait avoir sa base vers 300 m et culminer vers 1000m, se mit à bourgeonner et quand il s’écarta de l’aérodrome pour s’éloigner de la ville, il avait pris la forme d’une pyramide très haute à contours parfaitement nets et brillamment éclairés par le soleil ; sa pointe très aiguë devait se trouver probablement vers 3000m, d’après sa hauteur visible sur l’horizon et sa place probable sur le terrain.
Mon point d’observation était à 4 km du terrain d’aviation et le nuage était à environ 5 km quand j’observai son sommet .
Sur le moment, je ne m’étais pas expliqué le phénomène , mais l’article de La Nature semble donner la solution.
Il est probable que le passage répété des avions dans le cumulus-. a déclenché une action semblable à cel1e de la neige carbonique. Je n’ai jamais su si il y avait eu de la pluie sous le nuage car sa base m’était cachée par une des crêtes entourant la ville au moment où il s’éloignait.
Le phénomène m’avait frappé puisque six ans après je m’en souviens bien. Il est vrai que j’en suis encore à me demander pour quelle raison les Messerschmidt se sont livrés à ce manège qui nous a toujours semblé anormal.
source :
ovnis.dans.nuages
Les cas d'ovnis émettant ou se cachant dans un nuage (probablement artificiel) ne sont donc pas exceptionnels.