J'ai trouvé cela sur le forum de France deux : une lettre ecrite apres la parution d'un article dans le monde, il me semble. Cela regroupe bien toutes les theories qui descredite la these officielle...
"Je réagis à la parution dans dernier numéro de votre journal de l’article de A. Cockburn intitulé « Le complot du 11 septembre n’aura pas lieu ».
Je considère que la rigueur et la qualité rédactionnelle de cet article – que j’avais déjà eu l’occasion de lire à la source sur le site counterpunch - me semble peu en accord avec la déontologie qui devrait exister au sein d’un journal comme le votre.
Avez-vous pris la peine de vérifier les dires de ce rédacteur visant à décrédibiliser un mouvement qui se fait de plus en plus présent, tous parti politique confondus? Etes-vous conscient que nombreux sont les chercheurs et scientifiques qui ne partagent pas les vues de cet auteur extrêmement controversé?
Et, plus fondamentalement sans doute, croyez-vous que le journalisme puisse dans un dossier criminel de cette ampleur, fouler aux pieds les règles essentielles gouvernant la preuve en matière criminelle sous prétexte que ses confrères et concurrents le font ; croyez-vous devoir cautionner aveuglément les autorités qui tentent, sous le prétexte de la terreur latente, d'enfuir dans les cendres de la démocratie, des règles tellement essentielles et fondatrices que les conventions internationales qui les ont institué ne permettent bien souvent jamais d’y déroger pour quelque prétexte que ce soit?
Vous savez ces règles qui veulent que l’on exige de ceux qui mènent l’action publique qu’ils rapportent des éléments précis et concordants de la culpabilité de ceux qu’ils accusent. Ou encore celles qui veulent que les autorités chargées de l’accusation complètent l’instruction d'un dossier criminel avant de désigner des coupables et de les traduire en justice.
J’ai pensé que la gravité des attentats du 11 septembre et les secousses secondaires que l’on ressent chaque jour, méritent un effort, celui-ci fut-il vain de ma part... Je vous livre par conséquent l'état de mes réflexions que vous jugerez bon ou non de publier comme mon droit de réponse à l'offense que vous faites subir à ceux qui en ont assez d'endurer la désinformation ambiante dont vous vous êtes malheureusement fait le chantre et l'apôtre en diffusant un article d'une pauvreté intellectuelle proportionnelle au ton condescendant et ironique qui prédominent toujours chez ces gens qui veulent railler plutôt qu'informer.
Le titre de mon article pourrait être le suivant : Pourquoi le doute est la seule posture intellectuelle admissible pour approcher les événements du 11 septembre? Titre volontairement choquant mais nullement incorrect au regard du fait que, dans une enquête aussi bâclée et pleine de silences que celle du 11 septembre, le doute est effectivement la seule attitude juridiquement et intellectuellement admissible.
Deux types de questions se posent, me semble-t-il, concernant ces événements qu’il convient de bien distinguer et auxquelles il y a lieu de répondre dans l’ordre.
1. La matérialité des attentats, le point de vue factuel -
Ces événements sont si nébuleux que c’est la matérialité des faits elle-même qui peut être remise en cause pour chacun des attentats qui se sont produits. Dans un premier temps, l’on devra donc s’entendre sur ce qui s’est réellement passé, le 11 septembre 2001.
Il est capital de se rappeler que la résolution de ces questions est une étape indispensable avant la désignation des coupables et, à ce titre, doit nécessairement être confiée à des experts indépendants et impartiaux. Or, ce n’est pas exagérer de dire que les rapports disponibles sur le net qui confirment la thèse officielle sont tous marqués d’un manque d’impartialité, notamment, mais pas uniquement, par le fait d’avoir été commandés par l’administration et de ne pas avoir pris en considération les faits qui dérangent ainsi que les (nombreuses) hypothèses dissidentes.
Voici donc une série de questions que l’enquête officielle a omis d’intégrer à l’enquête criminelle et dont les réponses - quand elles existent - données par la suite dans les rapports de scientifiques appointés par le Gouvernement américain, demeurent l’objet d’intenses controverses.
1- Ecroulement de la tour WTC 7.
Une troisième tour s’est effondrée sept heures après les deux tours WTC 1 et 2 : la tour 7, une tour de 47 étages qui s’effondre en 6,5 secondes. Des vidéos ont capté les derniers instants de cette tour qui s’écroule sur elle-même, sans avoir été heurtée par le moindre avion.
Un rapport intermédiaire du NIST vient de sortir, après plus de cinq ans de silence et suite à une première réponse de la FEMA qui admettait que l’explication selon laquelle le feu aurait été la cause de l’écroulement des tours possédait une faible probabilité d’occurrence. Il en ressort à présent que cette tour 7 s’est écrasée suite à l’affaiblissement interne de la tour et les feux qui s’y sont déclarés.
Ce dernier rapport intermédiaire du NIST est contredit par d'autres analyses et semble hautement querellé. Il contredit, selon un nombre grandissant d’experts, les lois élémentaires de la physique ainsi que certains témoignages . Le NIST n’est d’ailleurs pas tellement sûr de ses conclusions provisoires puisqu’il laisse la porte ouverte à l’examen dans le rapport final – prévu pour 2007 - d’une démolition contrôlée.
D’après un expert hollandais, Monsieur D. Jowenko, interrogé par la TV hollandaise à propos d’un événement qui lui avait échappé comme à la majorité des gens, il ne fait guère de doute que cette tour a fait l’objet d’une démolition contrôlée .
Récemment un expert suisse a abondé en ce sens .
Cela m’interpelle comme beaucoup d’autres - toutes classes politiques, sociales et religieuses confondues .
Peut-on sérieusement faire l'économie de cet événement dans le cadre d'une enquête criminelle se rapportant à ces événements, sachant néanmoins qu’il est trop tôt pour en tirer la moindre implication? C'est pourtant cette attitude de déni que choisit la Commission 9/11, qui n’évoqua jamais cet événement, pourtant abondamment médiatisé au moment où il se produisit.
2- Les approches scientifiques des causes de la chute des trois tours -
De nombreuses questions sont adressées par des scientifiques et spécialistes aux explications officielles qui ont été données de l’écroulement de ces trois tours et à la méthodologie très discutable adoptée pour ce faire.
- Tout d’abord, sans devoir plonger dans leurs arcanes techniques de ces études, on constate que celles qui défendent la version des autorités (FEMA, NIST, Eagar , ...) ont en commun d’ignorer, négliger ou sous-estimer les éléments factuels suivants:
a) on semble avoir retrouvé du métal en fusion en quantité importante dans les débris des tours ; Un pompier a parlé récemment d’une « fonderie » tant le métal en fusion y était présent . Plus de huit semaines après les attentats, les ruines étaient encore fumantes et les semelles des sauveteurs fondaient…
En outre, sur certaines images des WTC1 et 2 peu avant qu’elles ne s’effondrent, on voit distinctement s’échapper des cascades de métal en fusion.
Si l’on part du principe que l’acier n’a pas atteint la température de fusion à cause des feux d’hydrocarbures qui se sont déclarés dans les tours, ce qui ressort de tous les rapports scientifiques, en ce compris ceux qui soutiennent la version gouvernementale des événements , il est légitime de se demander ce qu’est ce métal en fusion et ce qui l’a causé?
Les explications que le NIST a finalement données à ces interrogations et selon lesquelles il pourrait s’agir d’aluminium fondu provenant de l’enveloppe des WTC et/ou de la carlingue de l’avion semblent contredites par les observations des sauveteurs ainsi que par des tests visuels et chimiques effectués dernièrement par le Professeur Jones qui avance l’utilisation d’explosifs déclenchés en différents endroits des tours pour expliquer ce phénomène (super termites, charges coupantes et explosives). Il est vrai que les explications du NIST n'expliquent pas non plus pourquoi les mêmes phénomènes de très hautes chaleurs et métaux en fusion ont été observés dans les débris de la tour 7, absents de tout débris d'avion .
Ce phénomène ne doit-il pas être étudié plus avant de tirer des conclusions qui à défaut ne peuvent nécessairement n'être que partielles? A cet égard, l’argument d’autorité avancé par A. Cockburn qui prétend se fonder sur les dires d’un expert non autrement identifié pour dire que la thèse des explosifs est invraisemblable paraît largement bien léger.
b) vitesse de chute des tours (de 10 à 12 secondes selon le rapport de la commission (p. 305) et le NIST, pour les WTC 1 et 2 et à peine 6 secondes pour le WTC 7: On est guère éloigné de la chute libre d’un objet.
Si le temps d'effondrement de ces tours varie selon certaines sources, il ne semble plus guère contesté que les tours se soient effondrées comme si aucun obstacle ou presque ne se trouvait en dessous des étages impactés. Selon le NIST, les étages inférieurs, en ce compris les 47 colonnes du noyau ont offert une résistance minimale au poids des étages qui se trouvaient au dessus de la zone d'impact.
Le NIST ne donne aucune explication à ce constat.
N’est-il pas déjà étonnant que ces colonnes lâchent au niveau de l’impact des avions dans un mouvement uniforme – après tout, le même NIST rapporte que les tours avaient été conçues pour supporter le choc d’un avion à pleine vitesse – 600 MPH, (même si les ingénieurs auraient omis de combiner les effets de ce choc avec les incendies généralisés qui suivraient, ce qui soit dit en passant, semble être une vraie faute de débutant)- ?
De même, la théorie selon laquelle le revêtement ignifuge des tours aurait été délogé suite au choc des avions est également critiquée par certains scientifiques et hommes de terrain – et en particulier par K. Ryan, qui a travaillé dans la société ayant certifié la résistance de l’acier au feu.
Que penser encore du fait que ces 47 colonnes se soient sectionnées, au fur et à mesure de l’écroulement vertical des tours, en ce compris aux étages dont la structure était, selon le NIST, intacte ? Le tout avec une telle violence que l’on a retrouvé divers morceaux de colonnes encastrées dans les immeubles alentours, dont un morceau évalué à près 270 T semble avoir été projeté à plus de 100 mètres ! .
Le NIST fait taire toutes ces questions en ignorant volontairement la dynamique de chute de la tour . En clair, ce qui a causé la désintégration du noyau des tours en milliers de morceaux et la pulvérisation du béton en cours de chute, ne mérite visiblement pas d’être investigué selon les scientifiques défendant la version dominante de la chute des tours, qui n’accordent pas davantage d’intérêt aux phénomènes peu courants de coulées pyroclastiques constatés le 11 septembre (nuage de poussières ayant une densité anormalement élevée en raison d’un phénomène explosif).
N’y a-t-il pas là comme une lacune méthodologique ?
c) Que fait-on des trois étages intermédiaires renforcés où se trouvaient les techniques (Ils séparent les WTC en trois blocs) ? Ceux là également ont été emportés comme une plume dans un cyclone. C’est d’autant plus étonnant que l’on voit très clairement le haut de la seconde tour qui bascule dans les premiers mouvements de son effondrement . N’aurait-on pas attendu que la partie supérieure de la tour qui bascule continue ce mouvement, tout spécialement eu égard à la résistance offerte par l’étage technique qui se trouvait juste en dessous du lieu du crash?
d) Et last but not least, Eagar et les autres chercheurs qui on en commun de confirmer la version officielle n’accordent pas la moindre attention aux très nombreux témoignages qui émanent de pompiers, paramédicaux, journalistes, spécialistes de la démolition décrivant, parfois avec une troublante précision, des explosions. C'est d'autant plus incroyable quand l'on sait comme les témoignages des personnes ayant aperçu l'avion A.77 s’écraser sur la façade du Pentagone, ont au contraire été déterminants pour contrer les « no fly theories » lancées un peu rapidement, il est vrai, de ce côté de l'atlantique.
Ces témoignages n’ont certes pas de valeur scientifique mais restons conséquents, lorsque, comme en l’espèce, un très grand nombre de témoins fait part de phénomènes concordants, comme des explosions, flashes, tremblements, il est plus que suspect de ne pas les analyser dans le cadre d’une enquête officielle et plus encore de les nier purement et simplement… J'ose penser que vous ne me contredirez pas et que votre rédaction s’étonnera comme moi que le rapport de la Commission ne mentionne qu'une seule fois le mot "explosion", et encore pour parler des attentats de 1993… ce, compte tenu des témoignages qui suivent :
- Témoignages d’explosions précédant directement la chute des tours-
On ne compte pas moins de 116 pompiers qui rapportent avoir vu, entendu et/ou ressenti des explosions et flashs à divers niveaux avant de les voir s’effondrer. (La chronologie est importante, si l’on sait en outre que le son est parvenu aux oreilles des témoins avec un temps de retard). Certains parlent de flashes rouges s’éparpillant horizontalement autour des tours tout en évoquant directement la ressemblance flagrante avec les démolitions contrôlées .
Les sites défendant la version officielle tentent de dire que ces témoignages ont été extraits de leur contexte. Pour les avoir lus dans leur intégralité, c’est faux : alors que l’on ne pose pas la question aux pompiers, nombreux sont ceux qui en parlent d’initiative .
Et pourquoi donc ignorer la manière dépourvue de toute ambiguïté dont les journalistes rapportent les faits en live et les nombreux témoignages des personnes sortant des tours, qui parlent de « bombs in the building », « secondary device », « explosion », etc, … avant la chute des tours . Etes-vous au nombre de ces personnes un peu délirantes qui critiquent l’authenticité des témoignages figurant dans ces nombreux docs compilant les témoignages .
Il n’y a pas un mot de ces explosions dans le rapport de la Commission alors que les reportages des journalistes qui étaient sur place démontrent que l’on ne parlait à ce moment que de cela ou presque. Avons-nous la permission de la grande presse de nous en étonner?
- Témoignages de bombes explosant avant le crash des avions-
Des détonations de bombes furent rapportées de diverses sources dans les sous-sols, juste avant l’impact des deux avions. Le document 9/11 Mysteries précité montre cela mieux que n’importe quel discours .
- Il faut déplorer aussi que les thèses officielles de l’effondrement des tours soient, même cinq ans après les faits, multiples et discordantes.
La théorie originaire défendue par le Professeur Eagar - celle du pancake collapse (empilement des étages à partir du point d’impact)- est rejetée par le NIST qui lui substitue une nouvelle explication basée sur le relâchement de la structure à la hauteur de l’impact en raison de son affaiblissement dû aux flammes et à la perte des propriétés ignifuges de l’acier.
Vu les faiblesses et silences du rapport du NIST , un récent article et nième article de debunking des “thèses conspirationnistes”, également publié dans counterpunch, semble quant à lui revenir à la thèse du pancake collapse .
De telles discordances ne valent-elles pas d'être tranchées par un organe scientifique indépendant ?
S’il est impossible au non spécialiste que je suis d’affirmer ou dénier catégoriquement que les WTC ont fait l’objet d’une démolition contrôlée, il me paraît ahurissant que toutes les enquêtes scientifiques officielles – postérieures à l’enquête criminelle qui plus est- aient omis d’analyser les éléments qui ne concordent pas avec la version défendue. Une enquête judiciaire qui se clôture, avec un tel constat de carence, est tronquée, au mieux inachevée.
D’autres questions se posent.
4- Comment expliquer le fait que se déroulaient le 11 septembre des exercices de simulations d’attaques (comme à Londres le jour des attentats, où des exercices de simulations d’attentats à la bombe se sont produits dans les mêmes gares et au même moment que les vraies).
Ce n’est pas un mais au moins cinq exercices de simulations qui étaient programmés le jour du 11 septembre, dont un qui prévoyait le crash d’un avion dans un bâtiment civil et un autre un exercice d’évacuation des WTC commençant la veille le 10 septembre 2001. Le rapport de la commission en fait d’ailleurs mention mais prétend que cela a permis en réalité aux autorités d’être plus rapidement sur le front. Peut-on sérieusement se contenter de l’explication de la Commission Kean selon laquelle il s’agissait d’une simple coïncidence?
Les témoignages des opérateurs démontrent que la FAA (Aviation civile) et le NORAD (chargé de défendre le ciel américain) ont été désorientés lorsqu’ils ont appris que les exercices devenaient réels. Il semble que des faux témoins visuels aient pu s’inscrire sur leur radar et brouillé les pistes des opérateurs au moment de devoir donner l’alerte pour l’identification des cibles suspectes .
Ces questions ne nécessitent-elles pas une investigation approfondie qu’il n’y eut pas ?
5- Les flux importants de transactions (put) portant notamment sur les actions des compagnies aériennes, dans la semaine qui a précédé peuvent-elle être le fruit d’une coïncidence? L’explication officielle tendant à dire que les mouvements ciblés n’étaient pas suspects me semble également un peu courte eu égard aux premiers éléments d’une enquête rapidement abrégée.
6- Sur le seul Pentagone, un nombre important de questions reste également ouverte :
- Pourquoi ne dispose-t-on pas des images des très nombreuses caméras de sécurité (hôtel, autoroute)? Ces images pourraient évidemment confirmer les dizaines de témoins ayant assisté au crash du boeing de l’AA-77 dans le Pentagone. On parle de plus de cinquante caméras ayant été en mesure de capter les moments du crash…
- Pourquoi celles qui ont été délivrées en mai 2006 et qui provenaient de la caméra de sécurité du parking du Pentagone sont-elles si floues ? Pourquoi n’y distingue-t-on pas le commencement de preuve d’un boeing 757? Que penser de l’opinion de certains spécialistes selon laquelle ces images auraient été trafiquées (L’un de ces spécialistes est J.P Desmoulins et il explique cela longuement lors d’une émission radio à télécharger sur le site Reopen 9/11 (version française)
- Pourquoi occulter dans le rapport les témoins ayant fait état d’explosions, bombes et forte odeur de cordite (explosif) dans les temps ayant suivi le crash ?
Il y a des myriades des questions comme celles-ci quand on prend la peine de s’intéresser au sujet. Et force est de constater qu’il n’y a pas de réponses à ces questions dans la version officielle. Les réponses que l’on trouve dans les sites qui « débunkent » les versions dites avec beaucoup de dédain « conspirationnistes » sont souvent largement sinon plus orientées que celles qu’elles critiquent. De toute façon, on attend des autorités qu’elles les donnent elles-mêmes après une enquête digne de ce nom et non qu’elles laissent à des tiers le soin de consolider leur œuvre pour la moins inachevée.
2. La désignation des coupables et des complices.
Si l’on peut en théorie admettre que les citoyens se hasardent à se prononcer sur les questions scientifiques et factuelles qui précèdent, il est en revanche en principe exclu qu’ils portent des accusations contre l’un ou l’autre des personnes qu’ils estiment impliquées dans ces attentats. Compte tenu des nombreuses questions restant ouvertes quant à ces attentats, leur préparation et le modus operandi, ce constat vaut autant pour ceux qui soutiennent qu’Al Quaida les a commis que pour ceux qui désignent d’autres coupables.
Ceci est conforme à la présomption d’innocence, à l’interdiction de calomnier, au droit à bénéficier d’un procès équitable, en ce compris une instruction complète de son dossier, … A noter que la déontologie journalistique reprend expressément l’obligation de ne pas accuser des personnes tant qu’ils n’ont pas été condamnées par une décision de justice.
Nombreux sont ceux qui reprochent à juste titre à l’administration Bush et à la justice américaine de ne pas avoir rapporté à suffisance les preuves de la culpabilité des 19 pirates et leur mentor Ossama Ben Laden ainsi que de ne pas avoir traduit en justice les cerveaux de l’opération, qu’ils prétendent détenir.
Les seuls éléments de preuve connus du grand public impliquant formellement Ossama Ben Laden et des membres de son réseau dans la commission de ces attentats (ce qui va au delà de leur préparation) sont des éléments aussi peu probants qu’un passeport retrouvé parmi les décombres des tours ou des vidéos parvenues dans des conditions très douteuses – parfois, et même le plus souvent, plusieurs années après les faits et à des moments où les revendications n’offraient plus le moindre intérêt pour ceux dont l’opinion majoritaire reconnaissait la culpabilité, à des moments que l'on ne peut que considérer comme stratégiques dans l’agenda politique US (La vidéo la plus longue et circonstanciée a été envoyée la veille des élections US) ; des spécialistes ont en outre établi la haute probabilité qu’elles aient été falsifiées, en particulier celle où l’on voit un Ossama Ben Laden au facies physiquement méconnaissable reconnaître pour la première fois (après avoir nié précédemment) la paternité des attentats, tout en expliquant à ses hôtes du jour qu’il était fier d’avoir été le seul à deviner que les tours allaient s’écrouler grâce au choc des avions… N’oublions pas encore que les videos-testaments de certains kamikazes qui sont parvenues à Al Jazeerah quatre ans après les attentats ne pourraient techniquement qu’établir l’intention de commettre les crimes et non pas les crimes eux-mêmes.
Et puis l’enquête officielle peut-elle se satisfaire de la confiscation et la destruction des pièces à conviction des attentats criminels (vidéos du Pentagone, bandes sons des conversations entre les opérateurs des tours de contrôle avec pilotes découpées en confettis le jour des attentats par un membre de la FAA), boîtes noires vues par les témoins dont l’existence est niée par le FBI, ...) ?
En clair, s'il est difficile de nier qu'il existait depuis longtemps un projet d'attentat terroriste émanant d'extrémistes islamistes visant à utiliser des avions pour frapper des cibles civiles (mais ce projet n'existait-il pas en germe bien avant, à l'époque de l'opération Northwoods dont le document déclassifié est publié sur le net), on peut penser que les preuves judiciaires confondant les 19 accusés et leur commanditaires dans l'exécution de ces attentats sont tellement peu convaincantes par rapport aux zones d’ombre de cette affaire que personne d’autre que l’endoctriné Z. Moussaoui en aveu ne pourrait être condamné de ce chef par un jury. Cette indigence de preuves expliquerait-elle que GW Bush ait exigé que ces « combattants ennemis de la liberté » soient traduits devant des tribunaux militaires d’exception et non des tribunaux civils ?
Ceci étant, les lacunes de l’enquête menée par les autorités n’autorisent, je le pense, pas les citoyens à accuser en retour des personnes sur base d’éléments troublants mais isolés résultant de leur propre enquête, à peine de se substituer aux autorités et de violer les principes de droit ci avant rappelés.
En accusant à tort et à travers en lieu et place des autorités compétentes, l’on prend le risque de fouler aux pieds les mêmes procédures et principes de droit que l’on reproche aux autorités de négliger. Or, ce travers est omniprésent sur le net et même dans la littérature où l’on accuse à tour de rôle, le gouvernement ou l’un ou l’autre de ses membre ainsi que diverses personnalités du monde politique ou immobilier new-yorkais, voire des sociétés commerciales ou des services secrets… De formidables raccourcis peuvent être lus çà et là : L’un des plus courants oublie que ce n’est pas parce qu’il couvre certains mensonges que le Gouvernement US est l’auteur des attentats...
Ces raccourcis et accusations nuisent considérablement au travail phénoménal accompli par certains pour démontrer la caractère orienté des conclusions officielles et amènent des personnes peu scrupuleuses et promptes à exploiter la moindre faiblesse à caricaturer le discours dit "sceptique" et le qualifier, sans craindre le ridicule, de "conspirationniste" ou pire "négationniste", alors qu'une portion à mon avis majoritaire de leurs tenants se refusent à élaborer des thèses et accuser des coupables alternatifs, en fonction de leurs affinités idéologiques... Puisse A. Cockburn se reconnaître dans cette génération de journalistes peu scrupuleux…
- Conclusions-
Deux constats assez solides peuvent émerger parmi les doutes que devrait susciter une perception aussi objective et impartiale que possible des attentats du 11 septembre :
L’enquête officielle sur ces attentats pèche par de nombreux aspects.
Tout d’abord, elle est le produit d’une inversion chronologique entre l’établissement des événements factuels – en ce compris leur approche scientifique - et la recherche des coupables. Ainsi, 36 heures après les attentats, on connaissait les 19 coupables et leurs commanditaires alors que cinq ans après, les réponses données aux causes de la disparition des trois tours et les circonstances exactes des crash du Pentagone n’ont pas encore livré un verdict qui évite de sérieuses controverses.
Ensuite, il est manifeste que l’enquête a systématiquement évité tous les éléments qui ne corroboraient pas la version dite officielle, ce au prix de mensonges, non-dits, omissions, et falsifications pourtant particulièrement éhontés.
A l’inverse, malgré toute la suspicion légitime que peuvent éveiller les manquements de l’enquête, il ne revient pas au citoyen de lui substituer d’autres coupables mais de pousser leurs dirigeants et, avant cela, la presse à faire son travail et le cas échéant à exiger qu’une enquête digne de ce nom soit initiée qui aboutisse à traduire les responsables de ces crimes.
Il devrait exister un point de non retour au delà duquel le journalisme ne pourra plus se murer dans le silence actuel, difficilement compréhensible.
C’est dans cette dernière optique que s’inscrit la présente lettre également.
Bien à Vous.
Et finalement, quelques sources pour vérifier la validité des documents divers appuyant la théorie officielle.
- Pour un debunking complet de la version du NIST quant aux causes de l'effondrement des tours 1 et 2:
http://911research.wtc7.net/essays/nist/index.ht ml
http://rense.com/general74/nist.htm
- Pour un debunking complet de l'exécrable article de Popular Mecanist "Debunking 9/11 Lies" sur lequel se fonde le reportage de BBC :
http://911research.wtc7.net/essays/gopm/index.ht ml
http://www.serendipity.li/wot/pop_ [...] hanics.htm
- Sur les éléments ignorés avec superbe par la BBC à propos de l'effondrement du WTC 7 :
http://www.wtc7.net/damageclaims.html
http://www.whatreallyhappened.com/ [...] ullit.html
http://www.prisonplanet.com/articl [...] lding7.htm"