Une autre histoire de maison hantée à Paris, histoire de compléter le post. Mais on en a déjà parlé sur le site, non ?
Lorsque vous déambulez dans les rues de Pigalle la nuit, vous ignorez que vous jouez avec les morts. Pourtant, juste à côté de vos clubs préférés se cache une villa hantée qui fut le théâtre d’un drame barbare au 19e siècle. Depuis, des sons aussi terrifiants qu’inexplicables sont entendus par le voisinage…
Un meurtre sanguinaire
C’est la première des nombreuses demeures de l’avenue Frochot qui serait habitée par le fantôme d’une servante. Au début du 20ème siècle, la malheureuse est sauvagement tuée à coups de tisonnier alors qu’elle est dans les escaliers. Son bourreau ne sera jamais retrouvé, laissant l’âme et l’esprit de la femme de chambre rôder dans la maison pour toujours… Depuis lors, les propriétaires et voisins assurent y entendre des bruits angoissants comme des craquements de pas à l’étage, alors que la villa est vide.
Des propriétaires poursuivis par la malédiction
Pourtant de l’extérieur, le 1 avenue Frochot a tout d’un havre de paix. C’est un hôtel particulier construit en 1823 dans le style néo-gothique : vitraux, petit jardin, gargouille sur la porte d’entrée… C’est d’ailleurs pour sa verdure en plein coeur de Paris que Sylvie Vartan va acheter l’imposante bâtisse avant de s’y échapper soudainement. Pourquoi ? Les uns mettent en cause les bruits macabres, d’autres avancent un sentiment d’insécurité. Le mystère plane encore.
Après elle, Mathieu Galey, critique de théâtre, y meurt paralysé sur son lit. Coïncidence ou véritable malédiction, Victor Massé, compositeur et professeur est retrouvé mort au même endroit et dans la même position cent ans avant. Aujourd’hui la maison appartient à un professeur en médecine qui dit n’y avoir jamais vu de phénomènes paranormaux. Alors si vous avez l’occasion de franchir l’imposante grille de l’impasse Frochot, ne tremblez pas. Les autres villas de l’avenue ont vu passer Django Reinhardt, Toulouse Lautrec ou encore Auguste Renoir et ses fils. Et qui sait, peut-être que le fantôme de la dame de chambre vous saluera ?
Villa Frochot
1 avenue Frochot – 75009 Paris
https://www.pariszigzag.fr/lieux-insoli ... ntee-parisEt puis l'histoire du "Barbier sanglant de la rue Chanoinesse".
L'Ile de la Cité abrite une légende tellement incroyable qu'elle a inspiré les Chroniques de l'historien Du Breul et le scénario du tout dernier film de Tim Burton.
Au XVIe siècle, des étudiants logeant chez les chanoines de Notre-Dame disparaissent un à un. L'un d'eux est pleuré des jours durant par son chien, hurlant à la mort devant la boutique du barbier de l'île. Les habitants du quartier percent alors le mystère, horrifiés : le barbier égorgeait de temps en temps un jeune client et basculait son corps dans une cave communiquant avec la boutique d'un traiteur. Hachée, épicée, cette chair humaine entrait dans la composition de petits pâtés exquis. Les deux complices auraient été condamnés au bûcher et leur maison rasée. Aujourd'hui, cet ancien lieu maudit est occupé par le garage des gardiens de la paix motocyclistes.
Adresse : 18 et 20 rue Chanoinesse, 75004 Paris
◦Métro : Cité
Bruits de chaînes au Gibet de Montfaucon.
Le gibet de Montfaucon, principal gibet des rois de France au nord de Paris, se situe sur une éminance proche de la rue de la Grange-aux-Belles. Détruit en 1760, il avait été dressé à la requête d'Enguerrand de Marigny, qui y fut lui-même pendu. Un tel monument et les atrocités qui s'y sont perpétrées ne s'effacent pas aisément de l'esprit des résidents. La terreur qu'il générait hante toujours les alentours de façon palpable.
Selon divers témoignages, des bruits de chaînes et des gémissements retentiraient, encore aujourd'hui, à l'emplacement de la potence.
◦Adresse : rue de la Grange-aux-belles, 75010 Paris
◦Métro : Colonel Fabien
Et le chantier impossible de l'Hôtel particulier de la rue des Saints-Pères.
Cette légende urbaine débute dans les années 1980. Un architecte parisien s'offre un hôtel particulier rue des Saints-Pères et entreprend de le rénover. Rapidement, les travaux entraînent des accidents malheureux : un ouvrier tombe d'un échafaudage, une poutre s'écrase, un incendie ravage une partie du chantier, des bruits sourds ébranlent les murs... Un médium est alors convoqué. Selon ses dires, l'ancien propriétaire, mort dans cette maison après y avoir vécu une grande histoire d'amour, ne voulait pas que l'on transforme le lieu de son bonheur. Les travaux ont-ils été poursuivis à la suite de ce diagnotic ? Rien n'est moins sûr et l'histoire ne dit pas si le fantôme erre toujours dans les lieux.
Adresse : Rue des Saints-Pères, 75007 Paris
◦Métro : Rue du bac