CleverMonkey a écrit:
Grand fan d'histoire, celui ci à appris des années après que lors de la première guerre mondiale, notre petit village fut pris sous l'occupation allemande, et que lors de ce massacre, un groupe de moines capucins disparu sans laisser aucune trace.
Le 23 août 1914, c'est la Bataille de Mons.
Le grand combat s’engage à proximité de Mons, plus exactement à Nimy. Ils sont féroces.
Une compagnie entière du 4e Royal Fusiliers est quasiment décimée. Il ne reste plus que deux hommes : le soldat Sydney Godley et le lieutenant Dease. Ce dernier paie de sa vie sa résistance à l’avancée allemande. Ce seront les deux premiers soldats britanniques décorés de la Victoria Cross au cours du premier conflit mondial. Les Allemands investissent le village et prennent la population qui n’a pas pu fuir comme bouclier humain. Parmi eux, le bourgmestre Jean Lescarts. Pis, les soldats de l’Empire teuton « incendient 76 maisons et sèment partout la terreur. Huit hommes, trois femmes et une jeune fille sont massacrés sur la route. Les nombreux otages poussés devant les troupes font arrêt au bas de la rue de Nimy le long du mur de la caserne », témoigne le notaire du village, M. Hambye.
Il existe d'autres liens. Par contre, pas trace de moines capucins dans les récits officiels.
Cependant, les "légendes urbaines" racontent l'histoire des anges de Mons.
La légende des Anges de Mons est une légende urbaine selon laquelle un groupe d'anges seraient apparus aux soldats de l'armée britannique, au début de la Première Guerre mondiale, lors de la bataille de Mons en Belgique.
Des anges. Par contre, pas trace, à ma connaissance, des capucins. D'ailleurs, il n'en est fait aucune mention dans l'histoire des capucins de Mons. Une telle disparition aurait tout de même été notée.
http://www.capucins-mons.net/histoire.htmCette légende est due en grande partie à Arthur Machen, écrivain fantastique britannique.
Le 29 septembre 1914, il publie dans le London Evening News, une nouvelle qui raconte qu’un soldat britannique, lors d’une bataille contre des soldats allemands, invoqua saint Georges. Aidés d’archers revenus directement de la bataille d’Azincourt, le Saint-Patron de l’armée britannique mit en déroute l’armée allemande. Le ton est celui du témoignage et non de la fiction, ce qui sema la confusion dans la perception de l'histoire. L’auteur stipula, peu de temps après la parution de son œuvre, qu’il s’agissait d’une pure fiction qu’il avait écrite afin de soutenir le moral de ses compatriotes.
WikipediaMais toujours pas de capucins !