Liwar a écrit:
Certes, mon lien paraissant un peu tendancieux (orthographe aléatoire, site mal connu)... Je suis donc allé voir sur
WikipediaQuelques passages ont retenu mon attention :
Citation:
L'effet cancérigène de la nicotine seule n'a pas pu être prouvé sur des rats soumis à des concentrations élevées de nicotine pendant une longue période. Par contre son effet sur les récepteurs d’acétylcholine facilite la croissance des tumeurs en favorisant l'angiogenèse. Ces données laissent à penser que la nicotine serait un facteur favorisant la virulence du cancer mais pas un déclencheur.
Donc, la nicotine ne déclenche pas directement le cancer, mais favorise son développement.
Wikipédia n'est pas forcément ce qu'il y a de plus sérieux dans le genre, moi j'ai trouvé ceci :
http://jlhamzer.over-blog.com/2014/10/ne-nous-trompons-pas-de-combat.html Ou il est dit "La nicotine n'est pas reconnue comme cancérigène (dixit l'IARC, l'organisme dépendant de l'OMS qui classifie les substances cancérigènes)."
Bref entre un article choppé sur wiki et un autre écrit par un médecin qui étudie les addictions depuis 30 ans pour moi y'a pas photo...
Liwar a écrit:
Citation:
Le tabagisme induit rapidement une dépendance physique du fait de la présence de nicotine. Le sevrage du tabac peut entraîner des phénomènes indésirables — irritabilité, maux de tête, anxiété, etc. — voire conduire, dans des cas extrêmes, à une dépression. Bien que leur maximum se situe aux alentours de trois à quatre jours, ces symptômes peuvent durer quelques semaines après la dernière consommation. Il convient donc d'apprendre à y faire face efficacement : en cas de difficulté répétée, ne pas hésiter à envisager une aide à l'arrêt sans attendre la manifestation des effets néfastes à long terme du tabagisme.
Le lien entre nicotine et dépendance est donc clairement établi. C'est d'ailleurs, en premier lieu, la présence de nicotine qui déclenche la dépendance, et l'effet de sevrage lorsque l'on cesse la prise.
Tu omets un passage sur la fin de l'article wikipédia, "controverses".
Citation:
Selon l'équipe du neurobiologiste français Jean-Pol Tassin (INSERM, Collège de France), la nicotine seule ne suffirait pas à induire une dépendance chez l'animal ; il faudrait lui associer par exemple des inhibiteurs de la monoamine-oxydase, présents dans la fumée de tabac. Se pose alors la question de l'usage de la cigarette électronique utilisée par certains fumeurs dans le cadre d'un sevrage tabagique. Pourtant cette dernière ne contient pas d'inhibiteurs de la monoamine-oxydase mais seulement de la nicotine qui provoque une sensation de picotement appelée « hit » dans la bouche et la gorge. Ceci pourrait constituer un stimulus précurseur à l’administration de la substance dépendante pour le cerveau du fumeur.
La notion de dépendance à la nicotine a également été critiquée par le Professeur Molimard, fondateur de la tabacologie en France, signataire de la préface de l'ouvrage Dépendance à la nicotine : critique d'une théorie.
Ce qui explique pourquoi il est beaucoup plus facile de se défaire de la dépendance à la nicotine vapée qu'à la nicotine fumée, constat réalisé par de très nombreux vapoteurs.
Et la théorie du Pr Molimard (défenseur de la vape je le rappel) :
http://www.formindep.org/Le-mythe-de-l-addiction-a-la.html#mytheLiwar a écrit:
D'ailleurs :
Citation:
En 1994, le journal ABC news a présenté des preuves que les fabricants de tabac manipulent le taux de nicotine des cigarettes afin d'assurer un niveau de dépendance optimal
La nicotine fait donc partie des fameux éléments manipulés pour augmenter l'addiction au tabac.
En effet, mais la cet article parle de la nicotine des fabricants de tabac pas de la nicotine vapotée qui ne contient pas d'ammoniac (raison de plus pour que le marché de la vap ne soit pas confié aux fabricants de tabac en imposant des réglementations trop strictes que seul les multinationales pourront respecter et que les liquides soient régulièrement analysés par un labo indépendant avec mise en place d'une norme) .
http://rms.medhyg.ch/numero-210-page-1468.htmLiwar a écrit:
Enfin,
Citation:
Un surdosage en nicotine se manifeste par les symptômes suivants : nausées, palpitations, maux de tête (céphalées), insomnies, diarrhées, lipothymies (malaise, vertige, lourdine, étourdissement, etc.), sècheresse buccale, hypersalivation, douleurs abdominales, diminution de l'acuité auditive, faiblesse générale, etc.
À doses élevées, peuvent apparaître une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions. Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs peuvent entraîner une intoxication aiguë susceptible d'être fatale chez les jeunes enfants. À haute dose, elle possède un effet dépresseur et provoque des nausées et vomissements, puis la mort par paralysie respiratoire (surdose).
La dose létale médiane DL50 pour un rat est de 50 mg·kg-1, pour une souris de 3 mg·kg-1. Chez l'homme, une source ancienne mentionne 60 mg, soit en moyenne (0,5–1 mg·kg-1). Une analyse récente indique une dose létale pour l'être humain probablement comprise entre 500 mg et 1 g.
Certes, il n'est que peu probable que l'on puisse atteindre la dose létale en fumant ou en vapotant. Cependant, le surdosage peut quand même apporter des symptômes relativement graves (dont convulsions et effondrement de la pression artérielle).
Une fois toutes ces infos prises en compte, on comprend que même à petite dose, la prise de nicotine (quelque soit le mode de prise) est potentiellement dangereux.
Tu le dis toi même, avant d'arriver à une telle dose n'importe quel vapoteur aura diminué voir même supprimé la nicotine de son liquide, car oui beaucoup vape sans nicotine, uniquement pour conserver le geste .
Quant aux chiffres sur la dose létale ils correspondent comme par hasard à ceux trouvés par Jacques Le Houezec, je dirais même qu'il y a de très forte chance qu'il ait participé à cette étude (voir son CV :
http://data.over-blog-kiwi.com/0/60/75/08/20140521/ob_afdba8_jlh-cv-en-05-2014.pdf "Professionnal experience" et "Année 84-89").