Voici le petit exposé de mon pote, sur les abeilles et aussi plus généralement sur la recherche en matière de SIDA, avec son autorisation :
Citation:
Je n’avais pas trouvé cette information dans mes dernières revues de presse ni dans la presse scientifique spécialisée… Les médias ont fait le « buzz » avec ce bébé américain né d’une mère stade sida et qui ignorait sa maladie, pour la première fois le virologue a décidé de le mettre immédiatement sous trithérapie dés les premières heures de sa vie, en prenant donc bcp de risques. Il s’avère qu’après avoir disparu de la circulation mère et bébé ont été retrouvés. Après contrôle il semble qu’il n’y ait plus de virus chez le bébé. Explication, le virus n’a pas le temps de se planquer dans les réservoirs dont je t’ai déjà parlé (contrairement à des gens comme moi, d’où la nécessité de prendre un traitement à vie). Donc ce que l’on savait DEJA ! … Ce qui est nouveau c’est l’âge du patient. Quand on prescrit un TPE (traitement post exposition dans les 72 H) à une personne après un rapport non protégé ou piqûre accidentelle, pour le personnel soignant, c’est le même raisonnement. Donc rien de très nouveau là-dedans, c’est presque un non évènement mais bien sûr le « grand public » a compris qu’il y avait une super découverte comme à chaque fois avec les journaleux. Ceci-dit cette observation accrédite la thèse maintenant largement admise de mise sous traitement le plus tôt possible (le traitement devient donc un moyen de prévention).
Pour en revenir aux venins d’une manière générale tous les venins de la création sont très étudiés par les labos car contiennent de puissantes molécules dangereuses à forte dose mais très précieuses à faible dose ( comme la colchicine ou la digitaline dans le règne végétal). Ça me paraît en tous les cas extrêmement intéressant tant sur la molécule utilisée que sur la technique de couplage avec des nanoparticules pour éviter la destruction des cellules saines. Beaucoup de venins de serpents sont déjà utilisés dans la pharmacopée. En tous les cas ce serait une belle leçon donnée de la part des abeilles qui meurent par milliards à cause des tonnes de s****ries que l’on balance sur les cultures notamment le CRUISER de chez Monsanto, le plus grand empoisonneur de la planète. Et il y a plus grave et préoccupant, ces poisons ont d’ores et déjà décimé des centaines d’espèces d’insectes tout aussi importants dans la pollinisation des fleurs. Bcp de scientifiques(et Greenpeace) se battent pour faire entrer ces insectes sauvages dans les études de toxicité avant mise sur le marché des sal***ries phytosanitaires , même l’abeille sauvage n’y figure pas , alors qu’elle est 10 fois plus efficace que la domestiquée qui vit en colonie. La sauvage ne constitue pas en effet de pelotes de pollen comme sa cousine mais réparti celui-ci sur tout son corps. C’est facile à comprendre, le pollen enfoui dans les pelotes ne rentre pas en contact avec les pistils des fleurs , d’où un moins bon rendement.
Pour la mélitine du venin d’abeille , on connaissait son puissant pouvoir anti-inflammatoire notamment dans les poussées de sclérose en plaque grâce à un malade apiculteur qui avait remarqué des rémissions après piqûres de ses charmantes Bêbêtes. Comme quoi juste avec de la curiosité et de l’observation , on fait de grandes découvertes. C’est aussi grâce à ça que les peuples « primitifs » ont acquis une immense connaissance. Autre leçon , et ça j’y crois fermement, tout est dans la nature, toutes les solutions peuvent s’y trouver ; c’est à ce moment que science conscience voire l’irrationnel se rencontrent… Donc chaque fois qu’une espèce animale ou végétale disparaît, c’est autant de solutions qui s’envolent en même temps.
Et aussi :
Citation:
mais ça n’est pas à toi que je vais apprendre qu’il faut être extrêmement méfiant avec les fausses pseudo « annonces » journalistiques, surtout en matière de VIH… Malgré tout, objectivement ça frétille de partout sur ce sujet, des progrès considérables se font, beaucoup de nouvelles pistes, notamment avec des vaccins thérapeutiques qui permettraient d’arrêter les traitements sur de longues durées, même en matière de posologie pour les ARV [antirétroviraux] avec du 3 en 1 (3/4 molécules en une seule prise avec moins d’effets secondaires). Donc la science avance mais malheureusement svt impuissante face à notre folie destructrice …
Je suis aussi allée jeter un coup d'oeil sur le site internet d'AIDES, mais ils n'ont pas l'air d'avoir grand-chose à propos de l'actualité médicale.
En résumé, les abeilles, pourquoi pas, mais toujours garder à l'esprit que quand une nouvelle piste de recherche démarre, il faut attendre des années avant d'avoir des résultats
publiables, a fortiori
applicables !
Veganne, qui remercie chaudement Monsieur GV !