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 Sujet du message: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Lun Janvier 31, 2011 00:18 
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Bonjour,

j'avais décrit sur un sujet précédent un moyen d'augmenter artificiellement la vitesse de la lumière autour d'un vaisseau afin de rendre possible les voyages intersidéraux. Et, dans ce cadre, je vous avais annoncé que je vous parlerai de la Théorie des bulles spatio-temporelles. C'est ce que je vais faire dans ce sujet et j'espère que vous comprendrez la logique du raisonnement.

pour commencer, En 1905, en partant de l'hypothèse que la vitesse de la lumière était une vitesse limite que l'on ne peut dépasser, Albert Einstein démontrait l'existence d'un coefficient spatio-temporel
lié à la vitesse X(v).

Fichier(s) joint(s):
coefficient spatiotemporel Xv.PNG

Quel est le sens phyisque du coefficient spatiotemporel X(v).

1° : t(o) = X(v).t(v)
plus la vitesse d'une fusée est proche de celle de la lumière et plus le temps à bord de la fusée t(v) s'écoule lentement par rapport à l'écoulement du temps pour un observateur t(o) supposé fixe (sa vitesse est nulle) dans une station spatiale.

2° : l(o)=X(v).l(v)
plus la vitesse d'une fusée est proche de celle de la lumière, et plus sa longueur l(v) est petite par rapport à celle qu'elle aurait l(o) si elle était arrimée avec la station spatiale.

3° : E(v)= X(v).mc²
plus la vitesse de la fusée est proche de celle de la lumière et plus son énergie interne est grande.
si la vitesse est nulle, X(v) = 1 et E(v) = E(o) = Mc² ; E(o) est l'énergie de masse que tout le monde connait.

Quand la vitesse est proche de 0 l'énergie de la fusée E(v) est à peu près égale à : E(v) = E(o) + (1/2).mv² c'est à dire que l'énergie interne e(v) est à peu près égale à l'énergie de masse E(o) additionnée à l'énergie cinétique Ec = (1/2).mv²
telle qu'elle est décrite par la théorie de la gravitation de Newton, théorie qui est sensée être remplacée par la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein.


la Théorie des bulles spatiotemporelles est partie de l'idée que si nous pouvions faire varier la vitesse de la lumière artificiellement, celle ci devait également varier naturellement. Si on se pose la question de ce qui pourrait faire varier la vitesse de la lumière dans la nature, on pense assez rapidement à la force de gravitation. C'est pour cela que j'ai
commencé à explorer cette idée sans grande convicition car je savais que j'allais me frotter à la théorie de la Relativité Générale d'Albert Einstein. Cependant, les résultats ont largement dépassé mes espérances.

je savais que la théorie de la gravitation prévoyais l'existence d'un coefficient spatiotemporelle liée au champ de gravitation X(g). quel est le sens de X(g)

1°) : t(o) = X(g).t(z)
plus l'intensité du champ de gravitation est élevée et plus le temps à bord d'une fusée qui y est plongée t(z) s'écoule lentement par rapport à un observateur.

2°) : l(o) = X(g).l(z)
plus l'intensité du champ de gravitation est élevée et plus la longueur de la fusée qui y est plongée l(z) est petite par rapport à celle qu'elle aurait l(o) si elle était arrimée à une station spatiale qui serait dans un environnement de microgravité où l'intensité du champ de gravitation est pratiquement nulle).

comment déterminer X(g) ? pour répondre à cette question, nous devons trouver le lien qui unit le coefficient spatiotemporel X(v) au champ de gravitation; et ce lien, c'est la vitesse de libération : c'est la vitesse minimale que doit avoir un projectile pour s'extirper du champ de gravitation d'une planète par exemple (l'astre attracteur).
Vous comprendrez facilement avec l'exemple suivant:

Un archer situé à la surface de la Terre (astre attracteur) tire verticalement une flèche qui part à la vitesse initiale v.
si la vitesse initiale de la flèche est inférieure à la vitesse de libération: elle attiendra une altitude maximale avant de retomber sur Terre à la vitesse v.
si la vitesse initiale de la flèche est égale à la vitesse de libération: elle s'éloignera indéfiniement de la Terre avec une vitesse
de plus en plus faible. si la vitesse initiale de la flèche est supérieure à la vitesse de libération : elle s'éloignera indéfiniement de la Terre
et sa vitesse tendra à se stabiliser à une vitesse résiduelle.

Par conséquent en appliquant le coeffcicient spatiotemporel lié à la vitesse X(v) à l'énergie pour déterminer la vitesse de
libération d'une flèche de masse m pour un champ de gravitation engendrée par une planète (en l'occurence la Terre) isolée, au
centre d'un univers de dimension infinie (c'est un modèle dit de champ de gravitation à symétrie sphérique; c'est ce modèle qui sert à déterminer que la vitesse de libération à la surface de la Terre est de l'ordre de 11 km/s,mais le calcul fait abstraction de l'action gravitationnelle des autres astres comme la Lune, le Soleil et notre galaxie pour ne citer qu'eux),
on trouve :

X(v).mc² = mc² - m.X(v).Pz où m.X(v).Pz est l'énergie potentielle de gravitation d'une flèche située à "l'Infinie" dans un
environnement de microgravité.

puisque Pz = - MG/R
M : masse de la Terre
G : constante de gravitation
R = 6371 kms : altiude z de la surface de la Terre

Et que dans le cas où la vitesse de la lumière peut varier; la vitesse de la lumière c = 299 792 458 m/s serait alors
une vitesse locale de la vitesse la lumière dans le vide à la surface de la Terre. en remplaçant C par C(z) j'obtiens l'équation suivante :
X(v).m.C²(z) = M.C²(z) + m.X(v).(MG/R)

je vous demande umblement d'éveiller votre intuition physique et d'essayer de trouver à partir de l'équation précédente une formule qui pourrait nous dire comment la vitesse de la lumière augmenterait si l'intensité du champ de gravitation
diminue.
(je serai curieux de savoir si avec les éléments que je vous ai fournis, vous trouveriez la même chose ou autre chose...qui sait.


Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Lun Janvier 31, 2011 02:59 
Bonsoir

Pourquoi lutter des forces de gravitation ? ..... quand on peut au contraire les utiliser ?

Il ne faut pas lutter ...... mais les exploiter.

En d'autres termes il y à tellement d'énergie dans l'univers avec nos astres et galaxie qu'il n'y a que l'embarras du choix .

Si nous sommes attirer par notre bonne vielle terre nous pouvons nous en dégager grace à un astre ayant une gravitée plus forte

Par des ponts d'inverstions electromagnétiques indépendantes .....placés entres un astres et nous ..... 8)


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Lun Janvier 31, 2011 10:12 
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Zefram Cochrane a écrit:
je vous demande umblement d'éveiller votre intuition physique et d'essayer de trouver à partir de l'équation précédente une formule qui pourrait nous dire comment la vitesse de la lumière augmenterait si l'intensité du champ de gravitation
diminue.
(je serai curieux de savoir si avec les éléments que je vous ai fournis, vous trouveriez la même chose ou autre chose...qui sait.


Mais la vitesse de la lumière jusqu'à preuve théorique du contraire ne peut être augmentée non ? :roll:

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Lun Janvier 31, 2011 13:34 
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Zefram Cochrane a écrit:
j'avais décrit sur un sujet précédent un moyen d'augmenter artificiellement la vitesse de la lumière autour d'un vaisseau afin de rendre possible les voyages intersidéraux.

Ah.
Et pourquoi ne l'as-tu pas breveté ?

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Lun Janvier 31, 2011 19:47 
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Citation:
Mais la vitesse de la lumière jusqu'à preuve théorique du contraire ne peut être augmentée non ? :roll:


bonsoir

Voici le postulat d'Albert Einstein qui sert de base à la théorie de la relativité restreinte :

"Dans le vide, la lumière se propage avec une vitesse constante c, par rapport à tous les systèmes de références animés d'un mouvement relatif rectiligne uniforme."

imagines que sur une même ligne, des objets bleus sont en mouvement les uns par rapport aux autres à une vitesse constante ou nulle (deux objets fixes l'un par rapport à l'autre) : les objets bleus font partie d'un ensemble de systèmes de références animés d'un mouvement relatif rectiligne uniforme.

Sur la même ligne, des objets rouges sont en mouvement les uns par rapport aux autres à une viitesse constante ou nulle. Mais comme chaque objet rouge est constamment accéléré par rapport aux objets bleus avec la même accélération, les objets rouges font partie d'un autre ensemble de systèmes de références animés d'un mouvement rectiligne uniforme, différent des bleus.

Donc au sens du postulat d'Albert Einstein, si la lumière se propage avec une vitesse constante c par rapport aux objets bleus, si la lumière se propage avec une vitesse constante c par rapport aux objets rouges, la vitesse de la lumière ne se propage pas incidemment avec une vitesse constante c par rapport aux objets bleus et rouge.

La théorie de la relativité générale est une application de la relativité restreinte aux champ de gravitation. Le champ de gravitation de la terre nous soumet, nous qui sommes à sa surface à une accélération constante de 9.81 m/s². Donc la vitesse de la lumière peut être différente si nous sommes à la surface de la Terre ou au fin fond de l'espace intergalactique ou au bord d'un trou noir. Mais, étrangemment, en devenant générale, la vitesse de la lumière est passée du statut de vitesse constante par rapport à tous les systèmes de références animés d'un mouvement relatif rectiligne uniforme à, constante tout court.

Voir le lien ci dessous que je viens de découvrir je le jure (faurdrait comparer la théorie des cordes avec ma proposition d'illuminer des antiprotons aux photons gamma voir le sujet un vaisseau spatial allant à la vitesse de la lumière)
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5664

ou le livre de Joao Magueijo "plus vite que la lumière"

la vitesse de la lumière devient de moins en moins constante

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Lun Janvier 31, 2011 19:52 
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aigledusud a écrit:
Zefram Cochrane a écrit:
j'avais décrit sur un sujet précédent un moyen d'augmenter artificiellement la vitesse de la lumière autour d'un vaisseau afin de rendre possible les voyages intersidéraux.

Ah.
Et pourquoi ne l'as-tu pas breveté ?


on ne peut breveter une idée on peut la protéger pour s'en assurer la paternité et c'est ce que j'ai fait enveloppe solo par exemple.

par contre je ne pense pas qu'AREVA ou EDF payent des royalties aux ayants droit d'Albert Einstein.

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Lun Janvier 31, 2011 20:02 
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aladygma a écrit:
Bonsoir

Pourquoi lutter des forces de gravitation ? ..... quand on peut au contraire les utiliser ?

Il ne faut pas lutter ...... mais les exploiter.

En d'autres termes il y à tellement d'énergie dans l'univers avec nos astres et galaxie qu'il n'y a que l'embarras du choix .

Si nous sommes attirer par notre bonne vielle terre nous pouvons nous en dégager grace à un astre ayant une gravitée plus forte

Par des ponts d'inverstions electromagnétiques indépendantes .....placés entres un astres et nous ..... 8)

nous utilisons déjà la force de gravitation pour propulser des sondes vers les autres planètes du système solairece qui est plus économique en carburant qu'un trajet direct; c'est pour cela que les voyages des sondes vers d'autres planètes durent parfois plusieurs années c'est ce que l'on appelle l'effet de "fronde gravitationnelle". cela s'applique mal à des vols intersidéraux habités.
je suis intéressé d'en savoir plus sur les ponts d'inversion électromagnétiques.

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Lun Janvier 31, 2011 21:35 
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[quote="Zefram Cochrane] Donc la vitesse de la lumière peut être différente si nous sommes à la surface de la Terre ou au fin fond de l'espace intergalactique ou au bord d'un trou noir.[/quote]

Déjà, au bord d'un trou noir personne n'y est parvenu. La vitesse de la lumière y est inchangée mais simplement engloutie par le trou noir si elle en dépasse son orbite. C'est dailleurs pour cela que l'on peut en apercevoir son halo. (du trou noir)

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mar Février 01, 2011 00:23 
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nico_virtua a écrit:
[quote="Zefram Cochrane] Donc la vitesse de la lumière peut être différente si nous sommes à la surface de la Terre ou au fin fond de l'espace intergalactique ou au bord d'un trou noir.[quote]

Déjà, au bord d'un trou noir personne n'y est parvenu. La vitesse de la lumière y est inchangée mais simplement engloutie par le trou noir si elle en dépasse son orbite. C'est dailleurs pour cela que l'on peut en apercevoir son halo. (du trou noir)[/quote][/quote]


Précisons que les observations des trous noirs n'étant qu'indirectes je ne crois pas que le disque d'accrétion d'un trou noir aie déjà été observé avec une précision suffisante pour qu'on ai pu distinguer par contraste son horizon (surface du trou noir).

Mais pour revenir à la vitesse de la lumière, même s'il n'est pas prouvé qu'elle puisse varier, il n'est pas démontré qu'elle soit constante non plus. Donc le débat reste ouvert et de plus en plus de scientifiques Jean-Pierre Petit (auteur d'Ovni et armes secrètes américaines) pensent que la vitesse de la lumière augmente avec la concentration d'énergie. Avec les progrès technologiques, de plus en plus d'astronomes et d'astrophysiciens pensent que dans certains phénomènes extrêmes (genre Big-bang), la vitesse de la lumière peut être plus élevée que celle que nous avons définie comme étant égale à 299 792 458 m/s.

pour ma part je propose que plus l'intensité du champ de gravitation est élevée plus la vitesse de la lumière devient faible; d'où la petite devinette que je vous ai proposée (je passe prendre les copies en fin de semaine et je vous donnerai ma solution mais je suis curieux de savoir si vous trouveriez la même chose que moi ou une équation totalement différente). Donc, concernant les trous noirs, je pense que la vitesse de la lumière devient nulle au niveau de l'Horizon des trous noirs.

bonne soirée.

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mar Février 01, 2011 05:11 
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Zefram Cochrane a écrit:
Voir le lien ci dessous que je viens de découvrir je le jure (faurdrait comparer la théorie des cordes avec ma proposition d'illuminer des antiprotons aux photons gamma voir le sujet un vaisseau spatial allant à la vitesse de la lumière)
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5664

C'est intéressant, j'ai révé un moment et puis quand ils ont dit que l'énergie nécessaire pour faire fonctionner ce moteur était :
Citation:
Cela correspond à la quantité d'énergie possible d’obtenir en convertissant la masse (La masse est une propriété fondamentale de la matière qui se manifeste à la fois par l'inertie des corps et leur interaction gravitationnelle.) entière de Jupiter en énergie pure

Je me suis découragé... Je ne voyagerai pas sur ce vaisseau apparemment !! :(


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mar Février 01, 2011 08:26 
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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mar Février 01, 2011 16:40 
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Zefram Cochrane a écrit:
la Théorie des bulles spatiotemporelles est partie de l'idée que si nous pouvions faire varier la vitesse de la lumière artificiellement

J'aime bien ta théorie mais elle n'a aucun crédit et ceci dés la première partie de l'idée.
Avant de dire "si" nous pouvions faire varier la vitesse de la lumière il te faut prouver que c'est faisable.
C'est la première pierre de l'édifice de ta théorie puisque tout repose là-dessus.
Il est bien trop facile de dire "si" je pouvais "ralentir le temps autour de moi" ma vitesse "relative au temps autour de moi" serait bien plus rapide, ainsi je pourrais voyagé très vite afin d'atteindre d'autres galaxie.( c'est un exemple hein).

Et puis désolé mais ta théorie de l'arché ben elle est pas clair
Citation:
Un archer situé à la surface de la Terre (astre attracteur) tire verticalement une flèche qui part à la vitesse initiale v.
si la vitesse initiale de la flèche est inférieure à la vitesse de libération: elle attiendra une altitude maximale avant de retomber sur Terre à la vitesse v.
si la vitesse initiale de la flèche est égale à la vitesse de libération: elle s'éloignera indéfiniement de la Terre avec une vitesse
de plus en plus faible. si la vitesse initiale de la flèche est supérieure à la vitesse de libération : elle s'éloignera indéfiniement de la Terre
et sa vitesse tendra à se stabiliser à une vitesse résiduelle.

Tu ne démontre rien.
Zefram Cochrane a écrit:
j'avais décrit sur un sujet précédent un moyen d'augmenter artificiellement la vitesse de la lumière autour d'un vaisseau afin de rendre possible les voyages intersidéraux

La seule chose que l'on sait et qui est concret est que la célérité n'est pas une constante, les calculs que tu énonce ici sont donc valable dans le vide?
La flêche elle est dans le vide ?
Peux tu être plus concis avec moins de blabla mathématique et moins de constante s'il te plaît.
J'aimerais vraiment comprendre là ou tu veux en venir parce que je ne dois pas avoir les même compétences en physique théorique que toi.

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mar Février 01, 2011 23:35 
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Bonsoir Eagle et à tous,

Quand Einstein a énoncé la théorie de la Relativité Restreinte, il est parti de l'hypothèse que la vitesse de la lumière était constante et pour se justifier, il est parti des résultats de l'expérience de Michelson et Morlay (1887).
Qu'est ce que la théorie de la Relativité Restreinte démontre ? Que la vitesse de la lumière est une vitesse limite que l'on ne peut dépasser. Mais pour être une vitesse limite, il faut et il suffit que la vitesse de propagation de la lumière dans le vide ne soit pas instantanée (infinie). L'idée que la vitesse de la lumière soit constante dans l'univers n'est qu'une condition suffisante, mais pas nécessaire.
Hors, de plus en plus d'observations orientent les scientifiques sur l'idée que la vitesse de la lumière puisse être plus importante, donc variable, dans certaines circonstances (big-bang par exemple). Alors, partant de l'hypothèse que la vitesse de la lumière puisse varier, je tente d'explorer cette voie grâce à la théorie des bulle spatiotemporelles.

Concernant la vitesse de libération, il s'agit de la définition d'un concept que je tente d'expliquer et de mettre à la portée de tous en prenant des images parlantes, en l'occurence la flèche et l'archer (j'espère avoir bien expliqué cette notion de vitesse de libération).

Oui les calculs se déroulent dans le vide et je te fais un petit résumé de tout ceci :
"la théorie des bulles spatiotemporelles est l'étude de la variation de la vitesse de la lumière dans un champ de gravitation à symétrie sphérique engendré par une sphère de masse égale à celle de la Terre et dont le rayon mesuré à sa surface est de 6371 kms"

le blabli mathématique est le support du raisonnement; c'est un language entre le concept physique et nous. Et si je balançais les concepts sans les arguments mathématiques qui vont avec, les idées deviendraient purement abstraitees et là vous pourriez encore plus me dire démontre ce que tu avances, logique. Pour le coup, et ce n'est pas tous les jours que cela arrive, vous pourrez juger du raisonnement et vous servir des formules si vous en avez envie pour poser des questions, débattre et ainsi de suite. En physique, les formules ont un sens et c'est vraiment le sens physique que j'essaie de vous communiquer plutôt qu'une série de raisonnements mathématiques souvent réservés à quelques initiés.

Dans le sujet : "un vaisseau allant à la vitesse de la lumière" et qui est revenu sur le tapis. J'avais fait une description du moyen d'augmenter artificiellement la vitesse de la lumière autour du vaisseau pour rendre les voyages intersidéraux possibles; c'est une approche quantique dont le but n'était pas de convaincre; et en cela ce n'est pas une démonstration, mais a vocation a de donner matière à débattre sur le moyen de parvenir à concevoir un vaisseau spatial digne de ce nom.

Pour l'heure, j'ai commencé à vous présenter les étapes qui vont nous conduire à vous présenter ce que j'ai baptisé la Célérité critique Ci (pour vitesse de la lumière à l'infini, infini où l'intensité du champ de gravitation est nulle).

Voici un petit rappel :
l'archer tire verticalement depuis la surface de la "Terre" une flèche à la vitesse de libération.
L'énergie de cette flèche est égale à :
E(v) = X(v).mC²(z)
Quand elle atteintt l'infinie (et c'est une image) sa vitesse étant nulle, sont énergie est égale à :
E(o) = mC²(z)
la différence d''énergie est due au travail de la force de gravitation qui freine la flèche dans son ascension. W = m.X(v).MG/R

donc, E(v)-E(o)=W et par conséquent X(v).mC²(z) = mC²(z) + m.X(v).MG/R

si je vous ai pas donné de suite la formule permettant de déterminer la Célérité critique, c'est par ce que cela ferait franchement lourd pour un seul message et je trouve que les débats que nous avons et qui entrecoupent les différents passages de la bulle spatiotemporelles font meieux progresser les discussions puisque mine de rien, on arrive à l'étape suivante. Et c'est plus sympa de discuter sur les aspects de chaquevpartie plutôt que de recueillir les réaction d'un gros bloc.

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mer Février 02, 2011 00:27 
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Roussetman a écrit:
Zefram Cochrane a écrit:
Voir le lien ci dessous que je viens de découvrir je le jure (faurdrait comparer la théorie des cordes avec ma proposition d'illuminer des antiprotons aux photons gamma voir le sujet un vaisseau spatial allant à la vitesse de la lumière)
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5664

C'est intéressant, j'ai révé un moment et puis quand ils ont dit que l'énergie nécessaire pour faire fonctionner ce moteur était :
Citation:
Cela correspond à la quantité d'énergie possible d’obtenir en convertissant la masse (La masse est une propriété fondamentale de la matière qui se manifeste à la fois par l'inertie des corps et leur interaction gravitationnelle.) entière de Jupiter en énergie pure

Je me suis découragé... Je ne voyagerai pas sur ce vaisseau apparemment !! :(

Bonsoir,
je ne connais pas la théorie des cordes donc je ne peux juger de la pertinence de la théorie. Mais, si j'ai bien compris le principe du moteur à distorsion ( procédé décrit dans Star Trek dont le concept à un demi siècle quand même) il s'agirait de concentrer l'énergie noire (responsable de l'expansion de l'univers) de l'avant du vaisseau vers l'arrière à l'aide de nacelles constitués d'anneaux à la Stargate. donc au lieu de déplacer le vaisseau dans l'espace on déplace l'espace autour du vaisseau. L'idée est à priori d'imprimer une direction à l'énergie noire. si le principe de distorsion est l'astuce des voyages intersidéraux, peut être que donner qu'orienter l'énergie noire n'est pas si énergivore que cela.

je ne crois pas que c'est le même prncipe de distorsion que j'avais proposé dans le sujet "un vaisseau allant à la vitesse de la lumière" mais bon, ya des idées et on progresse. la conquête de la lune s'étant faite en dix ans, on pourrait se découvir un jour la capacité de construire un vaisseau spatial capable de voyager plus vite que la lumière d'une manière ou d'une autre et te retrouver dans le siège du pilote plus vite que tu ne le croit.

bonne soirée

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mer Février 02, 2011 04:53 
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Zefram Cochrane a écrit:
on pourrait se découvir un jour la capacité de construire un vaisseau spatial capable de voyager plus vite que la lumière d'une manière ou d'une autre et te retrouver dans le siège du pilote plus vite que tu ne le croit.

Je te prendrais comme ingénieur chef!!

- "Commandant, l'amiral de la confération terrienne veut comprendre pourquoi on va trop vite"
- "Envoyer notre ingénieur chef Zefram Cochrane lui expliquer, il aura tellement mal à la tête qu'il va nous laisser tranquille à l'avenir"

8)


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mer Février 02, 2011 09:09 
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Zefram Cochrane;
Tu devrais lire cet article
Citation:
Dans une bulle plus rapide que la lumière: le moteur à distorsionCela peut paraitre étrange, mais en manipulant des dimensions supplémentaires de notre espace avec des quantités énormes d'énergie, deux physiciens de la Baylor University ont décrit comment on pourrait créer un moteur permettant de voyager plus vite que la lumière, ou moteur de "distorsion", qui plierait mais ne violerait pas les lois de la physique.

"Nous pensons que nous pouvons créer un moteur de distorsion, basé sur la relativité générale et la théorie des cordes," déclare Gerald Cleaver, co-auteur du papier qui est apparu sur ArXiv.org en prépublication.

Le moteur à distorsion est basé sur une conception datant de 1994 proposée initialement par Michael Alcubierre. Le "moteur Alcubierre" implique de comprimer le tissu de l'espace-temps devant un vaisseau et de l’étirer à l’arrière, créant une bulle dans laquelle reposerait ce dernier. L’astuce est que le vaisseau ne se déplacerait pas réellement: c’est l'espace qui se déplacerait autour du vaisseau spatial resté stationnaire.

Cela signifie que le vaisseau arriverait à sa destination plus rapidement qu'un faisceau de lumière parcourant la même distance, mais sans violer la relativité d'Einstein. La relativité indique en effet qu’il faudrait fournir une quantité infinie d'énergie pour accélérer un objet tel que le vaisseau à la vitesse de la lumière, mais ici le vaisseau ne se déplace pas vraiment.

Le tissu de l'espace s'est étendu plus rapidement que la vitesse de la lumière par le passé, indique Cleaver, juste après le Big Bang: "nous recréerions la période inflationniste de l'univers derrière le vaisseau".

Tandis que la théorie repose sur des éléments théoriques solides, la prochaine question est de savoir comment comprimer l’espace devant le vaisseau et l’étendre derrière lui ? Cleaver et Richard Obousy, co-auteur de l’étude, proposent de manipuler la 11ème dimension, prédite par la "théorie M", engendrée de la théorie des cordes, afin de créer la bulle permettant au vaisseau de surfer dans l’espace-temps.

Si la 11ème dimension pouvait être comprimée devant le vaisseau, elle créerait une bulle d’énergie noire, la même énergie qui engendre l’expansion de l'univers. Son étirement derrière lui ferait par la suite décroitre cette énergie.

La manière d’étirer et comprimer la 11ème dimension reste encore un mystère. "Ces calculs impliques une technologie supérieure à celle que nous possédons actuellement," indique Cleaver.

Les scientifiques peuvent cependant estimer la quantité d'énergie nécessaire, si la technologie était disponible, pour manipuler cette dimension: environ 10^45 joules. "Cela correspond à la quantité d'énergie possible d’obtenir en convertissant la masse entière de Jupiter en énergie pure par l'intermédiaire de la formule E = mc^2", une énergie bien au-delà de ce que l'humanité peut actuellement envisager produire.

Tandis que les défis pour créer un moteur à distorsion sont tout à fait énormes, le concept est intéressant, selon le physicien théorique Lawrence Ford de la Tufts University. "Si il existe des dimensions supplémentaires, et que nous pouvons les manipuler, cela ouvre toutes sortes de possibilités passionnantes," indique-t-il. "Je n’entend pas la création immédiate d’un moteur à distorsion, cela pourrait aboutir à d'autres possibilités intéressantes dans la recherche scientifique fondamentale".

Cleaver admet que la création d'un moteur à distorsion est encore utopiste. Le "moteur à distorsion n'est pas envisageable actuellement, et n'aura probablement pas lieu dans les millénaires à venir," prévient-il.


http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5664

Qu'en penses-tu?

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mer Février 02, 2011 16:00 
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Zefram Cochrane a écrit:
pour ma part je propose que plus l'intensité du champ de gravitation est élevée plus la vitesse de la lumière devient faible; d'où la petite devinette que je vous ai proposée



Bonjour,

Si ton idée est de proposer un champ de gravitation "négatif", et donc une masse "négative" inversant le rapport, alors effectivement l'équation donnera une Célérité plus importante... Mais à ce moment-là, c'est un voyage à "rebrousse" temps que tu effectues, comme nous en débattions sur ce long topic il y a maintenant un moment. Plus récemment je discutais des conséquences de cette inversion ici aussi dont l'idée est plus ou moins reprise par Petit que tu cites plus haut (et où tu faisais sûrement référence aux "phases radiatives" ?).

EDIT : Autre souci : l'idée d'une "bulle anti-gravitationnelle" suffisamment poussée entourant le vaisseau ne risquerait-elle pas de le contracter en son centre jusqu'à le réduire à la taille d'une tête d'épingle ... ? Plus qu'une bulle alentour, ce serait plutôt le vaisseau lui-même qui devrait inverser le signe de sa masse ... mais à ce moment-là, on entre dans un autre débat.


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Jeu Février 03, 2011 11:06 
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Bonjour,

pour répondre à eagle,
j'avais partiellement répondu à ta question deux posts plus haut, mais pour complêter ma réponse, je te propose de revenir sur cette phrase:

Citation:
Le tissu de l'espace s'est étendu plus rapidement que la vitesse de la lumière par le passé, indique Cleaver, juste après le Big Bang: "nous recréerions la période inflationniste de l'univers derrière le vaisseau".


comme ils considèrent que la vitesse de la lumière est une constante immuable dans le temps, alors ils sont arrivés à la conclusion que dans l'univers primitif, la vitesse d'expansion était supérieure à la vitesse de la lumière.

j'ai une vision un peu différente :
Dans l'histoire, la vitesse d'expansion de l'univers est toujours égale à la vitesse de la lumière, c'est cette dernière qui varie dans le temps.
lors de l'explosion (implosion?) originelle, la vitesse de la lumière était quasiment infinie et dans les premiers temps de l'univers, la vitesse de la lumière a décru rapidement.
Dans la période actuelle de l'univers avec ses galaxies, ses étoiles, toute la richesse de formes et de structures énergétique, la vitesse de la lumière se stabilise et, dans un futur lointain, l'univers se peuplant de trous noirs, la vitesse de la lumière continuera de baisser lentement jusqu'à devenir nulle.
je ne sais pas si cette vision correspond à la réalité mais j'espère que la théorie des bulles spatiotemporelles sera source d'inspiration et fera progresser la science.

Citation:
Si ton idée est de proposer un champ de gravitation "négatif", et donc une masse "négative" inversant le rapport, alors effectivement l'équation donnera une Célérité plus importante...

l'idée d'origine développée dans le topic "un vaisseau allant à la vitesse de la lumière" est d'entourer le vaisseau d'un champ ou la vitesse de la lumière est artificiellement augmentée pour permetre les voyages intersidéraux, d'où la notion de bulle spatiotemporelle. Ensuite, je me suis dit que si on pouvait augmenter artificiellement la vitsse de la lumière, celle-ci devait naturellement diminuer et c'est cette réflexion que j'ai lancé mais que nous développons dans ce sujet.
j'avais vu qu'en entourant le vaisseau d'une bulle spatiotemporelle, le temps allait s'écouler plus vite à bord que sur Terre et que sela allait influer aussi sur les dimensions du vaisseau et de l'équipage (d'où la nécessité de s'interroger sur la géométrie des nacelles générant le champ). pour l'écoulement du temps, il faudrait adapter le vitesse du vaisseau pour qu'en le rapprochant de la nouvelle vitesse de la lumière, on puisse adapter l'écoulement du temps à bord pour le voyage.
Par contre, je ne sais pas si la mise en place d'une bulle spatiotemporelle aténuerait les effets de la force de gravitation sur le vaisseau ou les inverserait (champ antigravitationnel), sujet très intéressant qu'on pourra développer en réactivant ton topic.
maintenant, il me semble que le temps est venu de partager avec vous la seconde partie de la théorie des bulles spatiotemporelles.

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Jeu Février 03, 2011 18:53 
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Zefram Cochrane a écrit:
Bonjour,

l'idée d'origine développée dans le topic "un vaisseau allant à la vitesse de la lumière" est d'entourer le vaisseau d'un champ ou la vitesse de la lumière est artificiellement augmentée pour permetre les voyages intersidéraux, d'où la notion de bulle spatiotemporelle.


Certes, mais comment "l'augmenter" ? Qu'est-ce que c'est que cette "bulle" au juste ? C'est de la matière, du vide, une force , une onde, une enveloppe éthérique ?

Zefram Cochrane a écrit:
Ensuite, je me suis dit que si on pouvait augmenter artificiellement la vitsse de la lumière, celle-ci devait naturellement diminuer et c'est cette réflexion que j'ai lancé mais que nous développons dans ce sujet.


Là je n'ai pas compris la phrase. On "l'augmente" mais "celle-ci" "diminue" naturellement ?

Zefram Cochrane a écrit:
j'avais vu qu'en entourant le vaisseau d'une bulle spatiotemporelle, le temps allait s'écouler plus vite à bord que sur Terre et que sela allait influer aussi sur les dimensions du vaisseau et de l'équipage (d'où la nécessité de s'interroger sur la géométrie des nacelles générant le champ). pour l'écoulement du temps, il faudrait adapter le vitesse du vaisseau pour qu'en le rapprochant de la nouvelle vitesse de la lumière, on puisse adapter l'écoulement du temps à bord pour le voyage.


Ici non plus je crains de ne pas comprendre. En quoi le temps va-t-il s'écouler plus vite ? Il y a un problème de référentiel là. Le simple fait d'être en "mouvement" (à n'importe quelle vitesse), implique un décalage temporel par rapport à un référentiel fixe de toute façon. Plus la vitesse sera grande, plus l'écart se creusera (paradoxe des jumeaux de Langevin). Déjà, vu que dans l'Univers tous les corps sont en mouvement les uns par rapport aux autres, avec des vitesses distinctes, le temps "absolu" diffère d'un corps à l'autre... Même ma montre montrera un nano décalage par rapport à mon cousin qui voyagera à 900km/h en jet. Le temps universel n'existe pas, Einstein l'a démontré.

C'est pourquoi je ne vois pas en quoi une histoire de "géométrie" du vaisseau peut changer ce problème, mais peut-être que je comprends mal ta théorie ? De plus "rapprocher le vaisseau de la nouvelle vitesse de la lumière", c'est tendre vers une masse m infinie, pauvre vaisseau...

Zefram Cochrane a écrit:
Par contre, je ne sais pas si la mise en place d'une bulle spatiotemporelle aténuerait les effets de la force de gravitation sur le vaisseau ou les inverserait (champ antigravitationnel)


En réalité je me rends compte que je ne comprends pas du tout ta théorie, ni cette histoire de "bulle". J'ai le sentiment que beaucoup de choses sont mélangées et bricolées ... mais peut-être que je me trompe.

Peut-être que pour les voyages interplanétaires, ce n'est pas vers la vitesse absolue du vaisseau qu'il faut s'orienter, mais vers une topologie de l'Univers autorisant certains "raccourcis" ... ?


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Jeu Février 03, 2011 21:58 
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Et comment résoudre le second problème du voyage plus rapide que la lumière, à savoir qu'il revient à remonter le temps, ce qui est impossible ? :mrgreen:


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Ven Février 04, 2011 01:56 
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Bonsoir, dans le paradoxe des jumeaux, il y en a un qui accélère à une vitesse proche de la lumière, appelons le l'astronaute et l'autre reste sur Terre, c'est l'observateur.
de part sa vitesse le temps s'écoule moins vite à bord du vaisseau donc du point de vue de l'observateur, il vieillit plus rapidement que l'astronaute.
mais pour l'astronaute, c'est son frère qui s'éloigne de lui à une vitesse proche de la vitesse de la lumière donc, de son point de vue, c'est l'observateur qui veillit moins rapidement que lui; d'où le paradoxe. Mais, le paradoxe est résolu du fait que c'est l'astronaute qui doit modifier son état énergétique pour accroitre sa vitesse et non l'observateur. par conséquent, c'est le temps qui s'écoule moins vite à bord du vaisseau et l'astronaute veillit moins vite que son frangin.

isolé, la durée de vie du neutron est de vingt minutes. on est parvenu à l'accélérer à une vitesse proche de la lumière dans des accélérateurs de particules et sa durée de vie à augmenté. Ce qui prouve que plus la vitesse d'un vaisseau est proche de la vitesse de la lumière et moins le temps s'écoule vite à bord du vaisseau.

Maintenant, dans l'hypothèse ou plus l'intensité du champ de gravitation est grande et plus la vitesse de la lumière diminue, le temps à bord d'un vaisseau qui y serait immergé s'écoule plus lentement et ce moins parce que la vitesse du vaisseau s'apporoche de celle de la lumière que parce que la vitesse de la lumière s'approche de celle du vaisseau. Donc si je trouve le moyen d'entourer le vaisseau d'une bulle spatiotemporelle ou la vitesse de la lumière est artificiellement augmentée, il n'est pas illogique de penser que le temps s'écoule plus vite à bord dans ces conditions qu'en l'absence de bulle.

On oublie souvent qu'en relativité le phénomène de contraction des longueur accompagne systématiquement celui de dilatation du temps (qui monopolise notre attention). du fait de la présence d'un champ de gravitation, une fusée sur son pas de tir à une longueur inférieur à celle qu'elle aurait si elle était fixe au fin fon de l'espace dans un environnement de microgravité;

visualisons par un exemple :
Sur Terre, à cause du champ de gravitation qu'elle génère, j'ai une petite règle parce que je suis moi même petit. avec ma petite règle je mesure le rayon de la Terre et je trouve 6 371 kms.
Dans l'espace profond, dans un environnement de microgravité, j'ai une grande règle par ce que je suis moi même plus grand que sur Terre. Donc, si je mesure le rayon de la Terre avec ma grande règle, je trouve que le rayon de la Terre est inférieur à 6 371kms.
il est égale à 6 371kms / X(z) ; X(z) est le coefficient spatiotemporel associé au champ de gravitation à la surfece de la Terre.

Donc si je construit dans mon jardin un soucoupe que je baptise 'Perroquet' pour Roussetman et que je mets sous son siège le dispositif qui me permet d'augmenter la vitesse de la lumière; si cela induit un champ d'antigravité. alors, non seulement la soucoupe s'éloignera de la Terre, mais on retrouvera Roussetman scotché au plafond, c'est pour cela qu'il faudra étudier la disposition et la forme des nacelles de distorsion.

Effectivement, en élaborant la théorie de la relativité restreinte Albert Einstein a démontré que le temps (l'espace aussi hein) absolu n'existait pas, pas dans le sens de la thérie de l'ether. mais, avec la relativité générale, dès lors que tu dis que le temps s'écoule plus vite dans les lieux de microgravité et que tu admets qu'il existe de tels endroits dans l'Univers, tu rétablis quelque peu la notion d'espace-temps absolu non?

tu parles d'une topologie de l'Univers autorisant certains "raccourcis" pour rendre possible les voyages interstellaires. On va dire que je suis médium et que tu parles des trous de ver. tu aurais pu aussi me parler de l'hyperespace inspiré de la théorie de la relativité et magnifiquement illustrée dans Star wars par Georges Lucas. il existe aussi une troisième voie qu'est le principe de distorsion qui est à Star trek ce que l'hyperespace est à Star wars. Dans le sujet "un vaisseau allant à la vitesse de la lumière" j'avais proposé d'illiminer des antiprotons avec des photons gamma pour engendrer des paires d'antineutrino-neutrino et de filtrer les neutrinos. le vaisseau devenant une source irradiant des neutrinos se retrouverait entouré d'une bulle spatiotemporelle où la vitesse de la lumière serait artificiellement augmentée. C'est une proposition, et on a découvert dans ce sujet que d'autres avaient des idées différentes pour mettre en oeuvre le principe de distorsion qui vise à augmenter la vitesse de la lumière autour du vaisseau pour qu'il puisse dépasser allègrement les 299 792 458 m/s (qui est la valeur que nous avons fixé pour la vitesse de la lumière) sans pour autant dépasser le seuil critique et que c'est pour cela qu'il ne remonte pas le temps :mrgreen:

la théorie des bulles spatiotemporelles a vocation à décrire comment la vitesse de la lumière peut varier dans un champ de gravitation. je te propose de nous interroger sur le pourquoi plus tard.

Bonne soirée à tous

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Ven Février 04, 2011 03:57 
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Zefram Cochrane a écrit:
Donc si je construit dans mon jardin un soucoupe que je baptise 'Perroquet' pour Roussetman et que je mets sous son siège le dispositif qui me permet d'augmenter la vitesse de la lumière; si cela induit un champ d'antigravité. alors, non seulement la soucoupe s'éloignera de la Terre, mais on retrouvera Roussetman scotché au plafond, c'est pour cela qu'il faudra étudier la disposition et la forme des nacelles de distorsion.

Je préférerais "Enterprise" comme nom de vaisseau. Et il faut faire quelque chose pour la forme aussi : c'est ringard la soucoupe ! Ah et dernier petit détail, je ne veux pas être au plafond, non mais !
Trouve quelque chose de mieux, autrement tu es viré, je prendrais plutôt Amélie, elle est plus sexy, et elle a beau lapin ! 8)


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Ven Février 04, 2011 10:42 
Je m'attendais à tout sauf à lire ça :lol:
Je, euh... Je ne sais pas construire de vaisseaux... Mais je peux préparer le café !


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Ven Février 04, 2011 14:53 
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Bonjour,

J'ai lu à mon sens beaucoup d'approximations dans ton hypothèse des bulles spacio-temporelles, et je me permet d'essayer de les appréhender avec mes modestes connaissances en physique des particules.

Tout d'abord : la gravité n'influe pas sur la vitesse de la lumière. Le photon comme tu le sais est dépourvu de masse, c'est justement pour cela qu'il peut aller à la vitesse de la lumière. Un rayon lumineux est dévié par un champ gravitationnel fort non pas à cause de la gravité lié à sa masse (il n'en a pas) mais parce qu'il suit la topologie de l'univers dans lequel il avance. Donc si la géométrie de l'espace-temps est déformée par une puissante masse, le photon sera dévié, même sans masse. Mais C, elle, restera constante.

Précision annexe : on croit souvent à tort que seule la masse peut courber l'espace, mais c'est la densité d'énergie qui courbe l'espace-temps. Tout ce qui est, est composé d'énergie. Aussi toute les particules courbent plus ou moins l'espace en fonction de leur énergie. Plus la quantité de particule dans un lieu donnée est grande plus cela augmente la densité d'énergie. (Hé oui, dans la masse aussi il y a de l'énergie!)

Ensuite, rien jusqu'à présent n'a réussi à prouver que la vitesse de la lumière varie avec le temps. Pire : beaucoup de théories seraient bouleversées si la C n'était pas une constante, et cela devrait dire que l'on peut observer les effets de cette variation. Si tu arrives à les observer et à les formaliser dans des calculs, tu décrocheras le prix Nobel, sans hésiter.
Mais l'observation du fond diffus cosmologique colle assez précisément aux théories actuelles, car comme tu dois le savoir les photons émis lors du découplage de rayonnement (300 000 ans à peu près après le big bang) sont restés à la température de l'univers de l'époque, et à cause de l'inflation de l'univers la longueur d'onde de ces photons à peu à peu diminué jusqu'à atteindre les micro-ondes, ou ils peuvent être observés maintenant. La distribution des photons suivant un rayonnement de corps noir étant très homogène et à une température de 2,726K (à 1x10^(-3))K près), ça colle très bien aux théories actuelles, et tout indique que la vitesse de la lumière n'a pas varié avec le temps (sinon la température du CMB aurait du varier (et donc ne pas arriver pile à 2.726K) et la longueur d'onde finale des photons aussi)

Enfin, quand tu dis "le temps s'écoule plus vite dans le vaisseau que sur terre" dans un vaisseau allant à une vitesse quasi-relativiste, tu as raison. Sauf que sur terre le voyage aura duré énormément de temps. Ce n'est pas parce que tu arrives à déformer localement la géométrie de l'espace-temps que tu changes globalement les règles.

Pour finir, je dirais qu'on se sait rien de l'énergie noire (on sait juste qu'elle représente dans les 70% de la densité d'énergie totale de l'univers et qu'elle est dotée d'une pression négative, ce qui en ferait une force répulsive. Son existence tient juste à l'observation d'une accélération de l'expansion de l'univers supérieure à celle qu'elle devrait avoir en comptant la masse totale de l'univers connu), la 11eme dimension tirée de la théorie M est purement théorique et rien jusqu'à maintenant n'a pu accréditer son existence, et qu'a part la densité d'énergie rien ne peut courber l'espace-temps, ce qui est un frein énorme à tes bulles spacio-temporelles au vu des densités d'énergie gigantesques qu'il faudrait manipuler.

Bref bref... beaucoup de concepts très difficiles à appréhender, surtout qu'on tombe facilement dans la physique des particules de haut niveau ou carrément de la physique quantique. Du coup il est presque impossible de vulgariser ou même de comprendre ces principes, on ne peut que les manipuler mathématiquement et essayer d'interpréter les résultats.

"Bienvenue dans ce cours de physique quantique. Si à un moment vous pensez avoir compris, c'est que je vous aurais mal expliqué."
Mon prof de physique à la fac

Shaede


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Ven Février 04, 2011 16:40 
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Zefram Cochrane a écrit:
Donc si je construit dans mon jardin un soucoupe que je baptise 'Perroquet' pour Roussetman et que je mets sous son siège le dispositif qui me permet d'augmenter la vitesse de la lumière; si cela induit un champ d'antigravité. alors, non seulement la soucoupe s'éloignera de la Terre, mais on retrouvera Roussetman scotché au plafond, c'est pour cela qu'il faudra étudier la disposition et la forme des nacelles de distorsion.

Effectivement, en élaborant la théorie de la relativité restreinte Albert Einstein a démontré que le temps (l'espace aussi hein) absolu n'existait pas, pas dans le sens de la thérie de l'ether. mais, avec la relativité générale, dès lors que tu dis que le temps s'écoule plus vite dans les lieux de microgravité et que tu admets qu'il existe de tels endroits dans l'Univers, tu rétablis quelque peu la notion d'espace-temps absolu non?

tu parles d'une topologie de l'Univers autorisant certains "raccourcis" pour rendre possible les voyages interstellaires. On va dire que je suis médium et que tu parles des trous de ver. tu aurais pu aussi me parler de l'hyperespace inspiré de la théorie de la relativité et magnifiquement illustrée dans Star wars par Georges Lucas. il existe aussi une troisième voie qu'est le principe de distorsion qui est à Star trek ce que l'hyperespace est à Star wars. Dans le sujet "un vaisseau allant à la vitesse de la lumière" j'avais proposé d'illiminer des antiprotons avec des photons gamma pour engendrer des paires d'antineutrino-neutrino et de filtrer les neutrinos. le vaisseau devenant une source irradiant des neutrinos se retrouverait entouré d'une bulle spatiotemporelle où la vitesse de la lumière serait artificiellement augmentée. C'est une proposition, et on a découvert dans ce sujet que d'autres avaient des idées différentes pour mettre en oeuvre le principe de distorsion qui vise à augmenter la vitesse de la lumière autour du vaisseau pour qu'il puisse dépasser allègrement les 299 792 458 m/s (qui est la valeur que nous avons fixé pour la vitesse de la lumière) sans pour autant dépasser le seuil critique et que c'est pour cela qu'il ne remonte pas le temps :mrgreen:

la théorie des bulles spatiotemporelles a vocation à décrire comment la vitesse de la lumière peut varier dans un champ de gravitation. je te propose de nous interroger sur le pourquoi plus tard.

Bonne soirée à tous


Le problème, c’est que tu sembles considérer la lumière (et non la vitesse limite dans le vide) comme une simple onde parcourant l’Univers avec une certaine rapidité ... Mais, dans le vide idéal, cette vitesse limite n’est pas limite arbitrairement ou par un "décret divin". Elle est limite parce qu’elle constitue elle-même l’espace ! La lumière "n’éclaire pas" un Univers froid et vide préexistant, elle EST l’Univers, c’est la trame de l’Univers.

La Célérité de la lumière dans le vide est une limite qu’on pourrait presque qualifier de topologique (et même de "topo-logique"). Aller au-delà, c’est remonter le temps, c’est une violation des lois physiques.

Mais puisqu’un petit schéma vaut mieux qu’un long discours, j’ai essayé de te faire un dessin avec Paint en réduisant l’espace-temps à une sphère à deux dimensions (longitude/latitude).

Tu constates plus facilement le lien unissant le Temps et la Vitesse d’un mobile dans l’Espace. Un objet immobile suivra inexorablement la flèche du temps d’un pôle à l’autre de cette sphère où l’on réduit l’espace-temps à seulement deux coordonnées (pour les besoins didactiques). Bêtement, on pourrait dire que l’objet resterait alors uniquement sur la longitude-temps de la sphère. Mais plus sa vitesse sera élevée (déplacement dans l’espace-temps), plus il se rapprochera de la latitude-espace sur le dessin et sera d’autant moins touché par l’écoulement du temps qu’il ira vite...

Cette latitude-espace, c’est la limite de la lumière dans le vide, c’est pourquoi elle EST l’espace. Aller au-delà, ce serait donc comme "remonter" le temps, interdit.

Maintenant, en modifiant cette "constante", même dans l’imagination, ce serait évoluer dans un autre "Univers", déterminé par des constantes différents, un temps et un espace différents du nôtre, mais qui n’aurait aucun lien avec lui.

Je ne sais pas si mon petit laïus est très clair. :|


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Sam Février 05, 2011 03:04 
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Bonsoir,

pour rédiger cette seconde partie que est le coeur de la théorie des bulles spatiotemporelles, je ne me suis pas connecté et je n'ai pas connaissance de vos remarques depuis hier.

Malheureusement, il y aura des formules. pour ceux à qui cela file déjà des boutons je mets des formules simplifiées dans le texte et pour ceux qui le veulent, je vous mettrais quelques petites formules en pièces jointes à la fin. tout se déroule

dans le cadre du modèle que je vous avait décrit en première partie.

J'en étais resté à la formule m.X(v).C²(z) = m.c²(z) + m.X(v).(MG/R) et le but était de trouver une formule de la vitesse de la lumière l'Infini C(i) sachant qu'elle augmente quand l'intensité du champ de gravitation environnant devient faible. dans un premier temps, je simplifie la masse de la flèche m de part et d'autre de l'équation ensuite, je peux isoler
le coefficient spatiotemporel X(v) et comme la seule variable est l'altitude z,
le coefficient spatiotemporel ne s'exprime plus en fontion de la vitesse v mais en fonction de l'altitude z et donc X(v) devient X(z).

Et je trouve : X(z) = C²(z) / [ C²(z) - (MG/R) ]
X(z) est le coeffcient associé à l'altitude z en l'occurence le rayon de la Terre
C²(z) est la vitesse de la lumière à la surface de la Terre élevée au carré.
M est la masse de la Terre
G est la constante de gravitation
R est le rayon de la Terre (mesuré depuis la surface de la Terre).

Je regarde mon équation X(z).C²(z) = C²(z) + X(z) et vu l'objet de mes recherche, il me vient intuitivement de poser:
C²(i) = X(z).C²(z)

et par conséquent voici l'équation de la théorie des bulles spatiotemporelles :

C²(i) = C²(z) + X(z).(MG/R)

Cette équation décrit comment la vitesse de la lumière peut dimminuer quand l'intensité du champ de gravitation augmente.
Avec tous les éléments cités ci dessus, cette équation démontre qu'à l'infini, où l'intensité du champ de gravitation est nulle, la vitesse de la lumière atteint une valeur maximale que j'ai baptisée Célérité critique (mais si quelqu'un a mieux qu'il n'hésite pas hein, parce que c'est un nom de chiotte) et qui est égale à 299 792 458 .104 m/s.
C'est y pas drole quand on pense qu'on est parti à la base d'une valeur de la lumière à la surface de la Terre de 299 792 458 m/s ?
Bien sur la masse de la Terre étant infinitésimale, ceci explique cela. Mais, mon petit doigt me dit que dans l'Univers la vitesse de la Célérité critique n'est beaucoup plus importante que celle observée à la surface de la Terre. la célérité critique représente la plus grande vitesse d'expansion de l'Univers et je la soupcçonne d'avoir été beaucoup plus importante
par le passé.

plus l'intensité du champ de gravitation augmente et plus la vitesse de la lumière diminue. A la surface d'un trou noir, la vitesse de la lumière devient nulle ce qui me permet de calculer que le rayon du trou noir est égal à Ro = MG / C²(z); autrement dit, si je suis à la surface de la Terre et que j'observe les effets d'un trou noir dans le ciel, le rayon que je devrais mesurer (c'est une vue de l'esprit) par la théorie des bulles spatiotemporelles doit être égal à la moitié du Rayon de Schwarzschild.
Si je suis à l'Infini, je mesure un rayon de 4436 µm (micromètres) pour un trou noir de masse théorique égale à celle de la Terre; ce qui est très très petit. Mais, au fur et à mesure que je me rapproche du trou noir, la règle avec laquelle je le mesure devient progressivement très très très très très petite; donc au final, mon trou noir sera très très très grand.

Voyons ce qui se passe si en me plaçant à l'Infini, je lache une flèche de masse m dans le champ de gravitation d'un trou noir de masse théorique M égale à celle de la Terre; on suppose qu'en tant qu'observateurs, nous ne sommes pas soumis au champ de gravitation du trou noir.
- Au début sa vitesse est nulle et son énergie interne est égale à E(o)= m.C²(i). la flèche s'écarte de nous en dérivant doucement dans un premier temps puis, sa vitesse de chute augmente. tout au long de sa chute, la vitesse de la flèche est égale à la vitesse de libération de l'altitude considérée.
- Au fur et à mesure que sa vitesse de chute augmente, la vitesse de la lumière de son environnement diminue. a tout instant, son énergie interne E(v) = m.X(v).C²(z) = m. C²(i)
à une altitude de 6 370 999,995 564 mètres, la vitesse de la lumière est de 299 792 458 m/s et la vitesse de la flèche est de 11 187,460 m/s.
- à une altitude de 10 496 µm, la vitesse de la flèche devient maximale et comme elle est soumise à une force qui veut lui faire augmenter sa vitesse de chute davantage, la flèche commence à se désintégrer; C'est à dire que son énergie interne, matérielle car intégralement liée à la masse de la flèche, devient immatérielle.
A savoir :
l'énergie matérielle (proton, neutron, électron prositron) se propage à une vitesse strictement inférieure à celle de la lumière, et possède une masse.
l'énergie immatérielle (photon, neutrino, antineutrino) se propage à la vitesse de la lumière et est dénuée de masse. Pour simplifier la description on va imaginer que toute l'énergie irradiée par la flèche en train de se désintégrer continue de se diriger vers le trou noir.
- à l'altitude de 7 212 µm la flèche s'est entièrement désintégrée car la vitesse de la lumière est égale à la vitesse maximale de chute (quand son altitude était de 10 496 µm) et l'énergie immatérielle orginiaire de cette flèche continue de se diriger vers le trou noir à la vitesse de la lumière et elle en atteint la surface avec une vitesse nulle (le rayon du trou noir augmente puisque sa masse théorique augmente)
Fichier(s) joint(s):
tableau de calculs.png


puiqu'à priori tout ce qui tombe à la surface d'un trou noir à une masse nulle, je suppose que la masse d'un trou noir est nulle. j'ai donc envie de dire que ce n'est pas la peine d'embarquer un soleil dans les soutes puisqu'un trou noir suffit.

En conclusion, je vous dirai que la célèbre formule d'Einstein E = mc² est une énergie potentielle de gravitation.

Bonne soirée à tous.
Fichier(s) joint(s):
'Infinie.png

Fichier(s) joint(s):
coefficient spatiotemporel X(z).png

Fichier(s) joint(s):
formule de la Célérité critique.jpg


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Dernière édition par Zefram Cochrane le Lun Février 07, 2011 23:33, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Dim Février 06, 2011 00:34 
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Bonsoir,
Je vais répondre à Shaede.
Dans la héorie des bulle spatiotemporelle, ce n'est pas la force de gravitation qui fait viarier la vitesse de la lumière, mais plutôt c'est la variation de la vitesse de la lumière qui induit la présence d'un champ de gravitation.
en fait je m'interroge sur la façon dont l'énergie présente dans la matière (ou peut être plus généralement la densité d'énergie) peut influer sur la vitesse de la lumière. Cette idée interressera peut être sinthome également.
Citation:
Hé oui, dans la masse aussi il y a de l'énergie!

tu me croiras si je te dit que je suis entièrement d'acccord avec toi? :)
Citation:
tu décrocheras le prix Nobel, sans hésiter.

n'hésitons pas donc.

tu affirmes quetout indique que la vitesse de la lumière est restée constante dans le temps, monsieur Joao Magueijo auteur de "plus vite que la lumière" devrait y trouver quelque chose à redire.

je n'ai pas trop compris quand tu dis
Citation:
le temps s'écoule plus vite dans le vaisseau que sur terre" dans un vaisseau allant à une vitesse quasi-relativiste

parce que j'ai rappelé à plusieurs reprises que plus la vitesse était proche de la vitesse de la lumière et plus le temps s'écoulait lentement à bord du vaisseau par rapport à celui qui s'écoule sur Terre. Je pense que tu fait mention d'un vaisseau entouré d'une bulle spatiotemporelle. je vais donc éssayer de m'exprimer plus clairement sur cette partie:

en orbite géostationnaire de la Terre, un vaisseau met en route le générateur lui permettant de s'entourer d'une bulle spatiotemporelle. Vu que la vitesse de la lumière dans l'environnement autour du vaisseau est grandement plus importante que celle à la surface de la Terre, le temps s'écoule plus vite à bord du vaisseau que sur Terre. le vaisseau accélère, sa vitesse se rapproche de "la vitesse de la lumière de la bulle spatiotemporelle" jusqu'à ce que le temps à bord du vaisseau s'écoule à la même vitesse qu'à la surface de la Terre. Mais, vu qu'à l'intérieur de la bulle spatiotemporelle, le seuil critique a été repoussé, la vitesse du vaisseau est supérieure à la vitesse de la lumière à la surface de la Terre (et j'aurai un sujet de discussion avec Sinthome à ce sujet).

j"espère avoir été assez explicite,
je vous souhaite une bonne soirée

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Dim Février 06, 2011 01:39 
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Salut Sinthome,
Juste pour être sur d'avoir bien compris, ton shéma est équivalent au diagramme de Minkowski (avec le Big Crunch? parce que je croyais que la densité de l'Univers était un chouia en dessous de la densité nécessaire à une recontraction de l'Univers et que l"Univers était en expansion lente) et ce n'est pas moi qui le dit car je me dis qu'à la fin de l'Univers la Célérité critique deviendra nulle.

Comme toi, je considère que la vitesse de la lumière est une vitesse limite qui structure l'Univers puisque la vitesse dite de la "lumière" c'est la vitesse de propagation des particules immatérielles dans le vide (dont les photon pour l'énergie lumineuse).

Mantenant, je ne sais pas ce que tu en penses, mais il ne me semble pas qu'il soit nécessaire que la vitesse de la lumière (célérité topologiqe c'est sympa?) soit homogène en tout points de l'Univers pour que l'Univers existe tel que nous l'observons.

je m'explique :
http://sboisse.free.fr/science/astronomie/galaxie.php

Pour la faire simple, l'Univers, c'est comme des bulles de savons 'courbes' (encore des bulles!) c'est à dire que toutes les galaxies, la matière, se concentrent à la surface des bulles d'expansion de l'Univers (laissant un espace vide au centre; avec de l'énergie noire?).
Que se passerait il si au centre des bulles d'expansion, dans un environnement de microgravité, la vitesse de la lumière était supérieure, et peut être pas de beaucoup, sur celle à la surface des bulle (la vitesse de la lumière que nous connaissons)? quel serait son impact sur la structure de l'Univers?

Dans la théorie des bulles spatiotemporelles, quoi qu'il en soit, rien ne va au delà de la vitesse de la lumière (qui est variable) donc, on ne remonte pas le temps.

Par contre, si la vitesse de la lumière du centre des bulles d'expansion (la Célérité critique) ne devait pas être de beaucoup supérieure à celle de la surface de la Terre, on peut se poser la question de savoir ce qui arrive si nous entourons le vaisseau d'une bulle spatiotemporelle où la vitesse de la lumière est artificiellement augmentée à une valeur qui va bien au delà de ce que nous pouvons rencontrer dans l'Univers.
Est ce que l'on remonterait théoriquement pas le temps?
si à la Célérité critique, l'intensité du champ de gravitation est nulle, est ce qu'au delà, nous n'engendrerions pas un champ d'antigravité?
nous aurons je pense l'occasion d'en reparler.

bonne soirée

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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Dim Février 06, 2011 12:19 
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Bonjour Zefram Cochrane,
Zefram Cochrane a écrit:
Salut Sinthome,
Juste pour être sur d'avoir bien compris, ton shéma est équivalent au diagramme de Minkowski (avec le Big Crunch? parce que je croyais que la densité de l'Univers était un chouia en dessous de la densité nécessaire à une recontraction de l'Univers et que l"Univers était en expansion lente) et ce n'est pas moi qui le dit car je me dis qu'à la fin de l'Univers la Célérité critique deviendra nulle.

Oui, c'est bien une sorte de diagramme de Minkowski ramené à la topologie de la sphère. C'est pourquoi l'un des pôles (origine) permet de situer le Big Bang, tandis que l'autre (fin) permet de placer le Big Crunch... Maintenant, qu'on utilise le scénario de contraction, de stabilisation ou d'expansion (le destin de l'Univers fait encore débat), le schéma reste valable.

Zefram Cochrane a écrit:
Mantenant, je ne sais pas ce que tu en penses, mais il ne me semble pas qu'il soit nécessaire que la vitesse de la lumière (célérité topologiqe c'est sympa?) soit homogène en tout points de l'Univers pour que l'Univers existe tel que nous l'observons.

Eh bien je pense que c'est justement là que nos opinions divergent car ça me semble contradictoire. La première chose qu'on apprend en astrophysique, c'est le Principe Cosmologique Parfait qui opère sur deux postulats fondamentaux :

- Le Principe d'Isotropie : l'Univers est isotrope (c'est-à-dire égal à lui-même dans n'importe quelle direction)
- Le Principe d'Universalité : ses caractéristiques sont indépendantes de l'endroit et de l'époque où elles sont mesurées.

C'est pourquoi je parlais de "bricolage personnel" un peu plus haut, concernant tes considérations. Si tu ignores le principes cosmologique parfait, alors tu ne traites plus de notre Univers, mais de plusieurs univers distincts les uns des autres avec leurs propres constantes ...

Alors dans ce cas oui, tous les fantasmes sont permis et ta "bulle" est elle-même un nouvel univers, avec de nouvelles constantes, mais elle n'a alors plus rien à voir avec le nôtre. Image


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 Sujet du message: Re: Théorie des bulles spatio-temporelles
MessagePosté: Mar Février 08, 2011 00:00 
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bonsoir Sinthome.

je suis convaincu que tu faisais mention au "principe cosmologique" et non pas du "principe cosmologique parfait".
car a en croire Wiki:
Citation:
Depuis, divers effets d'évolution observés dans les populations galactiques, ainsi que la mesure directe de la variation temporelle de la température du fond diffus cosmologique (voir La mesure de la température du fond diffus cosmologique à grand redshift dans l'article Big Bang) au cours du temps ont apporté des preuves observationnelles explicites de la fausseté du principe cosmologique parfait.


je me base sur le principr cosmologique tout court :D
tu me diras si je me trompe, mais j'ai l'impression que tu me dis La vitesse de la lumière c est constante et c= 299 792 458 m/s implique que la contante de gravitation G est constante et G= 6.624 28 E-11 SI et que c'est une condition indispensable pour que l'Univers soit homogène (les même règles sont partout les même dans l'Univers) et isotrope (la structure de l'Univers est la même d'un bout à l'autre à grande échelle); ces deux propriété devant être réunies pour
que le principe cosmologique soit respecté.

Dans la Théorie des bulles spatiotemporelles, je suggère que le champ de gravitation peut être interprété comme la différence des carrés de la vitesse de la lumière (au sens topologique du terme) entre deux points. pour faire un parallèle avec l'électricité:
la tension gravitationnelle (différence entre deux potentiels de gravitation) est égale à la différence des carrés "des vitesses locales de la lumière".

Dans un message précédent, j'avais fait le parallèle entre la structure de l'Univers et l'eau savonneuse (remplie de bulles de savons).
L'expérience est facile à réaliser : vous mettez de l'eau savonneuse dans une assiette et avec une paille, vous soufflez pour faire de la mousse. Ensuite vous verrez l'univers avec ses bulles d'expansion ( vous ne verrez pas la courbure de l'Univers) et à la surface des bulles , les superamas galactiques maintenus cohérents par la galaxie lenticulaire géante.

Dans la mousse, la forme et la dimension des bulles sont telles qu'à l'équilibre, la pression de l'air à l'intérieur de chacune des bulles de savon est identique. La mousse dans votre assiette est homogène et isotrope, elle respecte le principe cosmologique à son échelle en quelque sorte.
Dans la théorie des bulles spatiotemporelles, au centre des bulles d'expansion, l'intensité du champ de gravitation est nulle et la vitesse de la lumière est maximale, égale à la célérité critique.
La célérité critique est unique et commune à toutes les bulles d'expansion. Donc même si la vitesse de la lumière n'est pas constante, le modèle proposé par la théorie des bulles spatiotemporelles est homogène et isotrope, il respecte le principe cosmologique (imparfait).

P.S: le mesage détaillant la théorie des bulles spatiotemporelles a été misà jour, les pièces jointes peuvent être téléchargées.

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