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 Sujet du message: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Dim Septembre 19, 2010 19:54 
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Inscription: Dim Septembre 19, 2010 19:21
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Bonjour a toutes et à tous, de la part d'un petit nouveau (dans l'écriture, mais bien ancien dan la lecture. J'en profite pour vous féliciter de ce forum qui m'a instruit sur bien des choses en plus de satisfaire mon intérêt pour le paranormal, les légendes et autres mystères.)

En fait je n'aurais jamais pensé écrire ici un jour, jusqu'à ce qu'aujourd'hui, j'apprends de ma mère qu'elle a ressenti cette nuit une grande panique, au point de vouloir crier, le tout sans y arriver ! Elle se sentait observée, menacée, et incapable du moindre mouvement.

Bon en fait j'aurais pris un malin plaisir à romancer le tout, mais ce serait ouvrir les portes à un grand n'importe quoi, et ce, pour une raison très simple : cette crise a très nettement la couleur d'une paralysie du sommeil. Ceci dit, ma mère ne connaissant pas, elle en était presque à ne pas dormir ce soir. Et pire, j'apprends ce même jour que ma sœur avait déjà subit ce même problème à plusieurs reprises sans jamais avoir osé en parler ! Avec la sensation d'avoir été la seule à vivre ce genre d'expérience, plus la peur d'esprits en tout genres, elle a finit par ne jamais réussir à dormir seule a la maison...
Bref, je fais d'une pierre deux coups, leur en parle comme d'hypothèse probable (qui correspond très bien à leur ressenti), et le sujet dérive sur ce qu'elle ont déjà ressenti d'autre... Je ne me risquerai pas à détailler ni chercher a remuer ces histoires, mais j'aimerais autant désamorcer les paniques.

Il m'est alors venu une grande question, sur laquelle je vais solliciter vos avis, ne sachant pas trop par ou chercher des renseignement sur ce sujet : Avant de partir d'emblée sur des hypothèses paranormales, n'y a t il pas moyen de lister la majorité des heu...(comment dire ? ) phénomènes d'auto-influence physique et psychologiques les plus connus ? Je me suis fait cette réflexion car je n'en connais que deux ( paralysie du sommeil et pareidolie ), et savoir que l'ignorance sur quelques phénomènes particulièrement pénibles ont pu pourrir la vie de gens me dérange fortement.
Donc si vous connaissez des exemples de cas avérés d'auto-influence particulièrement impressionnant (mais prouvés j'entends bien), ainsi que d'autres phénomènes assimilés, je crois qu'il serait utile de dégager les plus connus...(en espérant qu'il n'en n'existe pas que 2 sinon je vais avoir l'air d'un imbécile^^)

En vous remerciant bien entendu (la politesse sauve les n'enfants c'est bien connu, et en m'excusant si par erreur je me suis trompé de catégories pour le sujet )

TempusIocundum


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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Dim Septembre 19, 2010 20:35 
Bonjour !! :D

La question n'est pas simple et on peut y développer rien qu'en y pensant plusieurs thèmes différents (comme par exemple de savoir si on peut provoquer une maladie comme un cancer uniquement pour des raisons psychologiques).

Eh bien, figurez-vous la science médicale n'a pas de solution toute faite sur ce sujet et donc elle hésite encore à y répondre défintivement... :|

Par contre il y a des gens plus influençables que d'autres et donc plus sensibles aux influences extérieures, c'est évident. Et plus, elle est influençable et plus, elle peut en subir les conséquences (comme dans le cas d'un sortilège, par exemple, c'est évident)


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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Lun Septembre 20, 2010 17:53 
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Bonjour,

TempusIocundum a écrit:
Le corps : notre pire ennemi ?


« Ennemi » je ne sais pas, mais qu’il existe une part d’altérité, une part d’inconnue chez l’individu à travers le fait d’avoir un corps, certes ! « Le corps c’est l’Autre » disait Lacan …

D’ailleurs, le champ de la psychosomatique montre que le corps existe, d’une certaine façon, indépendamment de la tutelle subjective.
Le problème de la manifestation de cette pure altérité, c’est-à-dire indépendante de notre volonté (comme ça peut être le cas pour la « paralysie du sommeil »), c’est qu’elle risque de générer une véritable énigme, quelque chose d’insupportable et de parfois véritablement traumatisant. Face à cette béance, l’individu produit naturellement une sorte d’obturation de l’énigme à l’aide d’une construction personnelle. Elle peut prendre différentes formes, l’explication « paranormale » en est une par exemple.

Le problème de la « paralysie du sommeil » est que justement ici l’individu se retrouve pris en otage par ce corps, il devient une sorte d’objet complètement impuissant aux prises de ce corps devenu étranger. Et là, c’est l’angoisse. C’est exactement la même chose pour les cauchemars où la figure de l’Autre, de l’altérité, peut revêtir des formes très diverses (un monstre, un lieu, une foule, etc.). Lorsque l’individu se sent épié, englouti, manipulé, anéanti ou abusé par l’Autre, alors c’est la panique. Pour reprendre Lacan, celui-ci disait de l’angoisse du cauchemar qu’elle est « éprouvée à proprement parler comme celle de la jouissance de l’Autre ».


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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Lun Septembre 20, 2010 19:19 
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J'ai personnellement expérimenté un stress poussé, qui s'est manifesté par une rebufade de mon corps.
J'en ris maintenant, mais à l'époque j'ai finis opéré en catastrophe pour un début de sépticémie. Les examens se sont avérés sans résultats, ce qui a donc poussé les médecins à indiquer une cause psychosomatique.


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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Lun Septembre 20, 2010 21:09 
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L'image du corps avec une prison c'est la vision philosophique de Platon.

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"Nous sommes tous nés comme des originaux, mais beaucoup d’entre nous meurent comme des photocopies" . Bienheureux Carlos Acutis


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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Ven Septembre 24, 2010 15:36 
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On n'est pas obligé d'accepter les théories de la psychanalyse pour décrire la sensation de dédoublement ou d'altérité d'une partie de soi. Même le terme "dédoublement" est trop restrictif, dans la mesure où nos perceptions sont filtrées par plusieurs étages de traitement et de censure de l'information sensorielle, et où, même au sein du cortex, toutes les informations mémorisées ou nouvelles ne sont pas simultanément conscientes.
Dans tous les cas, le système nerveux autonome traîte 99% des données nouvelles sans en informer le cortex.
Dans le même temps, le cortex envoie en permanence des messages de régulation de l'information douloureuse (action rétro sur la réticulée et le gate control système). Mais le thalamus opére de même, et sans en aviser le cortex conscient (pléonasme partiel).
Notre corps n'obéit donc qu'épisodiquement à notre volonté. Nous ne contrôlons que par la bande nos réactions immunitaires, hormonales, ou nerveuses, sauf à utliser délibérément une méthode destinée à influencer le système nerveux autonome (médecine placebo, méthode Coué, hypnose).
Considérer notre corps comme un "autre" en communication restreinte avec le "moi" n'est donc pas interdit, du fait même de notre structure nerveuse, sans qu'il soit besoin de supposer l'existence d'un "inconscient", selon les normes freudiennes. Qui peut d'ailleurs affirmer preuves à l'appui que les facteurs traumatisants oubliés peuvent réellement être retrouvés? A t on mémorisé le traumatisme lui même, ou des shémas issus de ce traumatisme, des cheminements de pensée pathologiques, et qui resteraient en mémoire, du simple fait qu'ils son régulièrement "rappelés", pour traîter un problème?
Les excellents résultats obtenus par la psychothérapie positive, comparativement à la thérapie psychanalytique, tendent à nous faire opter pour la deuxième solution.
Principe: Un shéma souvent utilisé se renforce. Un shéma peu utilisé se dissout graduellement.
Concrêtement: Cessez de remâcher vos névroses.
Quant à l'inconscient, splendide découverte. Le problème est: Est ce que ça existe?

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Pour chaque problème compliqué, il y a une réponse simple, claire, et fausse (Mencken)


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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Ven Septembre 24, 2010 19:09 
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Bonjour,

poufpouf a écrit:
On n'est pas obligé d'accepter les théories de la psychanalyse pour décrire la sensation de dédoublement ou d'altérité d'une partie de soi.


Sauf erreur de ma part, il me semble que personne n’a parlé de « dédoublement » de soi, ni même « d’altérité » de soi. D’ailleurs le « soi » est un concept psychologique bien distinct du « moi » ou du « je » ni même du corps.
Par ailleurs, personne « n’oblige » personne à accepter les apports psychanalytiques dans une tentative d’explication de certains faits psychiques. C'est une référence parmi d'autres, rien de plus.

poufpouf a écrit:
Considérer notre corps comme un "autre" en communication restreinte avec le "moi" n'est donc pas interdit, du fait même de notre structure nerveuse, sans qu'il soit besoin de supposer l'existence d'un "inconscient", selon les normes freudiennes.


Il faut effectivement faire attention à ce terme « d’inconscient » qui, d’ailleurs, n’a pas été une seule fois soulevé dans ce poste jusque-là. L’erreur est de confondre « l’inconscient » et le « non – conscient » qui sont deux notions bien distinctes. De plus la psychanalyse, surtout post freudienne, n’hypostasie pas du tout « l’inconscient » qu’elle ne disjoint pas réellement du « conscient ». C’est pourquoi il est souvent fait référence à l’image de la bande de Möbius pour illustrer ces instances.

poufpouf a écrit:
Qui peut d'ailleurs affirmer preuves à l'appui que les facteurs traumatisants oubliés peuvent réellement être retrouvés?


Les facteurs que vous qualifiez de « traumatisants » ne sont pas oubliés, ils sont refoulés. C’est justement bien là la pierre angulaire de la psychanalyse. D’ailleurs, le mécanisme du refoulement est prouvé scientifiquement depuis plusieurs années par des études comme celle de Depue et al. par exemple…

poufpouf a écrit:
Principe: Un shéma souvent utilisé se renforce. Un shéma peu utilisé se dissout graduellement.


C’est effectivement le principe du conditionnement ou, dit autrement, du dressage. Efficace sur le court terme, plus douteux sur le long terme, comme pour toutes les thérapies dites « autoritaires ». Avantages : séances brèves, thérapies courtes, efficient à court terme, rentabilité financière.

poufpouf a écrit:
Concrêtement: Cessez de remâcher vos névroses.


C’est apparemment d’une telle évidence, qu’on n’ose se demander pourquoi il existe encore des névroses de nos jours… Ironie mise à part, c’est une fois de plus une question d’écoles. La névrose, ou plutôt le symptôme, n’est pas nécessairement compris à partir d’une dimension déficitaire. Au contraire, en tant que construction personnelle, en tant que « bricolage » singulier, il permet justement de dire ce qui ne parvient pas à l’être verbalement. C’est un compromis mais aussi la clef de voûte de toute une organisation subjective. Les thérapies brèves montrent d’une manière remarquable que la suppression de ce « parasite » qu’est le symptôme conduit purement et simplement au déplacement de ce dernier lorsqu’il ne s’agit pas tout bonnement de l’effondrement complet de l’individu.

poufpouf a écrit:
Quant à l'inconscient, splendide découverte. Le problème est: Est ce que ça existe?


L’inconscient aux mille visages(2005) de Pierre Buser (neuropsychologie) devrait vous donner la réponse.

Quant au procès d’intention de la psychanalyse, il a déjà donné lieu à débat sur ce poste.

Cordialement.


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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Ven Septembre 24, 2010 23:32 
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Reste à démontrer.
- Que la mise en lumière d'un refoulement produit un effet curatif.
- Que cette mise en lumière n'est pas induite par le thérapeute. (Ou que le patient n'invente pas des faux souvenirs).
- Que la psychanalyse est capable de guérir des véritables malades mentaux (et pas seulement des bavards à la recherche d'un auditoire compatissant).
- Que les thérapies "rapides" ne sont pas plus efficaces que celles qui demandent 10 ou 20 ans de traitement.

Si ce débat a déjà eu lieu sur Paranormal.fr, désolé d'avoir réchauffé un vieille soupe. Je reconnais que le bouquin d'Onfray m'a plus ébranlé que celui de Roudinesco, mais je change souvent d'avis.

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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Ven Septembre 24, 2010 23:52 
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Suite.
Brève visite sur la toile à la recherche de Depue et Al. On tombe sur un texte en anglais parlant de "suppression" des souvenirs traumatisants. Le livre mentionne t il la possibilité de faire réémerger les souvenirs refoulés?
En attendant, j'ai pris bonne note concernant le bouqin sur l'inconscient.
Donc, à+

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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Sam Septembre 25, 2010 11:14 
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poufpouf a écrit:
Brève visite sur la toile à la recherche de Depue et Al. On tombe sur un texte en anglais parlant de "suppression" des souvenirs traumatisants.


En effet malgré ses allures de faux ami, le terme anglais « suppression » se traduit bien par « refoulement ». Je n’ai pas trouvé de version française de ce texte, mais si vous le souhaitez, je peux vous faire parvenir une synthèse du protocole de l’expérience.

Le refoulement est un mécanisme de défense très efficace, mais, comme toute défense, elle peut être levée. Ce qui est refoulé n’est pas « oublié » au sens strict du terme (comme on effacerait une trace), mais « mis de côté ». En réalité, cette explication n’est encore pas assez rigoureuse dans le sens où le refoulement ne se traduit véritablement qu’à travers le « retour du refoulé » (qui peut se présenter de manière très diverse selon les individus, c’est le fameux symptôme dont on parlait). Refoulé et retour du refoulé ne sont qu’une seule et même chose. Mais le second n’est pas reconnu comme tel puisqu’il est « maquillé », pourrait-on dire.

Dans son expérience, Depue rejoint Freud sur le constat suivant : le refoulement agit sur des mots (ou des représentations) à connotation désagréable, c’est-à-dire des mots éveillant une charge émotionnelle négative. Il s’agit donc du travail, pas nécessairement inconscient, d’une censure sur le souvenir. C’est une mise à l’écart efficace de quelque chose de désagréable.

La mesure de protection sera d’autant plus importante que ce qui doit être écarté présente une menace importante pour le sujet (tout ce qui touche notamment au désir, à l’inavouable, à l’insupportable, etc.). Lever les voiles de ce mécanisme n’est donc pas une chose aisée. Le risque des « faux souvenirs » dont vous parliez plus haut peut également être une « stratégie » de diversion, comme peuvent l’être les différentes formes de résistance rencontrées durant la cure. Mais là, c’est encore une autre histoire …

Quant à vos autres questions, elles sont parfaitement légitimes et donneraient lieu à une discussion qui me semblerait très intéressante. Toutefois, j’ai le sentiment que nous nous écartons du sujet – et de la demande – d’origine, auquel cas je présente mes excuses à l’auteur.


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 Sujet du message: Re: Le corps : notre pire ennemi ?
MessagePosté: Sam Septembre 25, 2010 13:47 
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"je peux vous faire parvenir une synthèse du protocole de l’expérience"

Bien volontiers, et grand merci pour cette réponse pécise. Comme je l'indiquais sur le topic voisin, je reconnais avoir été un peu léger dans mon argumentaire, faute de connaissances suffisantes. Je vais donc tenter d'approfondir ma culture dans ce domaine avant de relancer un topic, le jour où je détiendrai suffisemment de données.
Je vais commencer par lire "L'inconscient aux mille visages". Si c'est aussi volumineux que "Le crépuscule d'une idole", j'en ai pour un bon moment.
Donc: Pouce!

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