J'pense qu'on peut effectivement être stressé par un lieu pour X raisons, mais j'envisage ça plutôt par une histoire de contexte, comme ici l'histoire de cambriolage. Par contre d'un point de vue plus facilement sujet à débat, j'ai eu avant hier une réflexion sur la mémoire des murs, qui serait par moment notre mémoire, projetée.
J'étais pendant un an et demi dans un kot que j'ai quitté pour un appartement dans lequel j'ai vécu un an et demi aussi avant de revenir dans une autre chambre du kot. Le kot était chouette : une coloc chiante mais c'était le début à l'université, je réussissais, j'sortais, j'étais libre de mes mouvements car plus de parents dans les pattes, etc... En plus, les proprios étaient vraiment sympa et tout était nettoyé, chambre y comprises si on donnait l'accès, le weekend.
Donc, chouette période, suivie d'une moins bien : l'apart' de mes parents. Je ne sais pas sur le dos de quoi on doit mettre ça, mais j'ai été malade là bas, une toux persistante qui m'a empêche de dormir correctement pendant 3 mois et me flinguait mes journées, avec en prime une période de cafard assez conséquent, certain diraient une dépression, mais j'aime pas trop cette catégorisation ou le diagnostic se présente comme cause et conséquences,n'apportant rien de neuf.
Après une accalmie, divorce parental, même si il ne me posait pas de réel problème en soi, n'étant pas trop " famille-famille ", leurs comportements a été assez lourd, au point de me retrouver couvert de plaque ( j'ai une tendance à la somatisation assez phénoménale ). donc, bad time.
Ici, on est loin de la perfection mais le divorce avance, les problèmes périphériques inévitables dans le matériel sont toujours là mais on sait que le temps fera son œuvre pour les résoudre, et même si on est loin del a perfection, les esprits se sont un peu apaisé et j'ai moins de couplitude foireuse en train de se casser la figure à me farcir!
Tout ça, non pas pour raconter ma vie

, mais pour étayer mon idée :
Avant hier, j'ai déménagé pour retourner dans mon ancien kot, et dans mon lit le soir, j'étais parfaitement à l'aise, presque euphorique, j'avais une étrange sensation familière même si ce n'était pas ma chambre d'origine. On doit pouvoir relier ça au kot dans son ensemble, j'étais chez moi en quelques heures dans cette chambre plus que je ne l'ai probablement jamais été dans l'appartement.
Ma théorie c'est que, si revenir sur les lieux d'un souvenir bien enfoui, ou être confronté à tout élément lié à ce souvenir, peu aider à le déterrer, un endroit familier peu activer en fond une sensation liée aux évènements dont il a été le théâtre dans votre passé.
Un peu comme si, par proximité dans les réseaux neuronaux, un élément ayant un passé connectif commun avec un autre, une fois activé, aidait à réactiver l'autre. C'est peut être très schématiquement ce qui se passe pour le déterrage de souvenir, mais si on étend le principe, un endroit ou on a eu des moments agréables ou l'inverse, peu provoquer certaines réminiscence de cet état parce que le cerveau, par identification de l'environnement, active des zones qui ont un passé connectif avec la sensation!
Ca ne vaut bien entendu que pour les endroits ou on est déjà passé, ce n'est pas le cas du sujet initial, mais c'était tellement proche que j'ai voulu en faire part
