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 Sujet du message: le manuscrit Voynich: document le plus mystérieux au monde
MessagePosté: Jeu Septembre 09, 2004 01:35 
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Inscription: Sam Septembre 04, 2004 02:18
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On ne connaît ni son auteur, ni son origine. Nul cryptographe n'a encore réussi à déchiffrer un seul mot ni d'ailleurs une seule lettre du texte. On ne sait même pas en quelle langue il a été écrit! Depuis cinq siècles, le manuscrit de Voynich garde son secret.



Le manuscrit mesure neuf pouces par six et comprend 204 pages de texte. Presque chaque page contient une illustration parfois en couleurs: plantes fantastiques, diagrames astrologiques, panoramas bizarres avec des femmes nues. Mais même si les dessins sont étranges, c'est le texte, de petites lettres écrites avec soin, qui étonne vraiment. Il est écrit dans un alphabet mystérieux qui n'existe nulle part au monde et, après des siècles d'études, ni le meilleur médiéviste, ni le plus patient des cryptographes n'a encore réussi à établir ce qu'il dit, qui l'a écrit, où, quand, ou pourquoi...
D'où vient ce livre étrange?



On y fait référence pour la première fois dans une lettre écrite à Prague le 19 août 1666 par Joannes Marcus Marci, Marci , docteur, scientifique, orientaliste, et recteur de l'université de Prague, la plus ancienne de l'Europe centrale. Marci avait obtenu le manuscrit d'un ami, médecin de Rodolphe II, l'empereur du Saint Empire. Ce Habsbourg, collectionneur de tableaux, passionné de science avait fondé un jardin botanique et construit un observatoire pour Tycho Brahe et Johannes Kepler. Il avait aussi acquis une impressionnante collection de livres rares dont le célèbre manuscrit pour lequel il avait payé 600 ducats.



On ne sait pas si Marci avait tenté de déchiffrer le manuscrit. Mais, septuagénaire, voyant la mort venir, il avait commencé à distribuer sa bibliothèque personnelle à ses amis. Il réserve le manuscrit pour le jésuite Athanasius Kircher à Rome qui avait été son professeur. Dans sa lettre à Kircher il se dit convaincu que le manuscrit, convaincu, ne pourrait être lu par personne d'autre.



Le père Kircher est en effet un bon choix. Son intérêt pour les hiéroglyphes et autres sujets archéologiques était bien connu. Mais il semble qu'il n'ait pas tenté de déchiffrer le texte. Trois siècles passent durant lesquels le manuscrit tombe dans l'oubli.



En 1912, Wilfrid M. Voynich, collectionneur de livres anciens, découvre le manuscrit dans la bibliothèque de la Villa Mondragore, un collège jésuite près de Rome. Voynich l'achète et le ramène en Amérique. Il en fait parvenir des copies à des spécialistes: linguistes, paléographes, médiévistes et même astronomes et botanistes. Le manuscrit résiste à toutes les tentatives de déchiffrement.



En 1919, il demande l'aide de William R. Newbol, un spécialiste du grec, du latin et d'autres langues anciennes. Pendant six ans, Newbold s'acharne. Il meurt convaincu, comme d'ailleurs l'empereur Rodolphe II, que l'auteur est Roger Bacon. Ce dernier est le scientifique le plus étrange du Moyen Age. Ce moine anglais du XIII siècle, théologien et savant est le précurseur de la science expérimentale. En fait, ce personnage est tellement extraordinaire que les spécialistes lui accordent la paternité de tous les manuscrits intéressants dont on ne connaît pas les auteurs. Bien avant Vinci, Bacon avait eu la prémonition des voitures sans chevaux, des bateaux à moteur, des machines volantes etc. On lui attribue même l'invention de la poudre à canon. Mais les dernières recherches montrent que le manuscrit a été écrit vers 1500 deux siècles après la mort de Bacon. Mais c'est peut-être une copie d'un texte de Bacon....



Si l'auteur reste inconnu, le texte demeure une véritable sirène pour les cryptographes. et, puisqu'on ne peut pas lire le texte, il faut se tourner vers les dessins. La majorité représente des plantes ou leurs parties. Sur les 400 dessins botaniques seules seize plantes ont été identifiées, et encore, on n'est pas certain. Etrangement, certains dessins ressemblent à des sections minuscules d'organismes végétaux comme si l'auteur les avait observés à travers un microscope lequel n'a pas été inventé avant le XVI siècle. Il n'y a aucune explication pour les nombreuses femmes - il n'y a aucun mâle- nues qui apparaissent dans des cercles concentriques.



Depuis l'arrivée d'Internet, il y a regain d'intérêt pour le manuscrit. Plusieurs chercheurs de différentes disciplines peuvent désormais unir leurs efforts pour déchiffrer le manuscrit et essayer d'en découvrir la langue, l'auteur, l'origine et le sens.


Source : http://mysteres.du.monde.online.fr/mysteres/article.php?sid=57&mode=&order=0&thold=0 + une photo du manuscrit

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MessagePosté: Jeu Septembre 09, 2004 15:18 
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Inscription: Dim Août 08, 2004 15:31
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Ne serait ce pas tout simplement une belle oeuvre de logogrammes?, C'est l'adjonction de dessins fantastiques qui me fait dire ça.


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MessagePosté: Sam Septembre 11, 2004 08:04 
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Inscription: Sam Septembre 04, 2004 02:18
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Apparement il y a dans ce manuscrit beaucoup de dessins de plantes inconnues !!! Mais ce qui me pose probleme c'est la langue de l'écriture. Comment ce fait il que personne ne peut le déchiffrer ??? le mystere reste entier ...

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MessagePosté: Sam Septembre 11, 2004 10:00 
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J'ai trouvé un article consacré à ce sujet.
Je vous le recopie ici, si vous voulez le site dont il est tiré, c'est ici:

http://www.pourlascience.com/index.php? ... idn3=4093#

Citation:
Le mystère du manuscrit de Voynich


Gordon Rugg - est professeur au Département de mathématiques et d’informatique de l’Université de Keele, en Angleterre, et rédacteur en chef de la revue Expert Systems.


Une nouvelle analyse d’un document médiéval énigmatique suggère qu’il ne contient que des suites de mots dépourvues de sens.

En 1912, Wilfrid Voynich, un libraire américain spécialiste de livres rares, fit la découverte de sa vie dans la bibliothèque de la Villa Mandragone près de Rome : un manuscrit de quelque 230 pages écrit en caractères étranges et illustré de surprenants dessins de plantes, de sphères célestes et de baigneuses (voir la figure 1). À première vue, le manuscrit ressemblait à un manuel d’alchimiste ou d’herboriste, mais il était entièrement codé. Certains détails des illustrations suggéraient que l’ouvrage avait été rédigé entre 1470 et 1500, et une lettre du XVIIe siècle jointe au manuscrit indiquait qu’il avait été acheté en 1586 par l’Empereur Rodolphe II. Le manuscrit avait ensuite disparu jusqu’à ce que Voynich le redécouvre.
Voynich a demandé aux meilleurs cryptographes de l’époque de décoder les caractères étranges, qui ne correspondent à aucune écriture connue. Cependant, après 90 années d’efforts, personne n’a été capable de déchiffrer le manuscrit, et sa nature comme son origine restent un mystère. Devant ces échecs répétés, on a commencé à douter de l’existence d’un message à déchiffrer : le manuscrit de Voynich est peut-être un canular sophistiqué dépourvu de sens.
Comment un mystificateur aurait-il pu concevoir 230 pages présentant tant de régularités dans la structure et la répartition des mots ? Le manuscrit de Voynich semble trop compliqué pour n’être qu’un assemblage de mots incohérent. J’ai toutefois découvert que l’on peut reproduire bon nombre de ses caractéristiques à l’aide d’un outil de codage simple qui existait au XVIe siècle. Le texte engendré grâce à cette technique ne peut évidemment avoir de sens, mais il ressemble pourtant étrangement au manuscrit original. Ce résultat ne prouve pas que le manuscrit de Voynich soit une mystification, mais il renforce la théorie selon laquelle un aventurier anglais du nom d’Edward Kelley aurait fabriqué le document pour escroquer Rodolphe II. L’empereur aurait acheté l’œuvre 600 ducats, soit près de 50 000 euros actuels.
La première tentative de décryptage du manuscrit de Voynich à l’époque moderne date de 1921. William Newbold, un professeur de philosophie de l’Université de Pennsylvanie, a remarqué que chaque caractère de l’écriture du manuscrit, souvent appelée « voyniche », présentait de minuscules traits visibles au microscope. Selon lui, ces traits étaient des coups de plume et formaient une sténographie grecque ancienne. En interprétant ce code, Newbold a prétendu que le manuscrit de Voynich avait été écrit par le philosophe du XIIIe siècle Roger Bacon. Quelques années plus tard, cependant, on s’est aperçu que les traits microscopiques n’étaient en fait que des craquelures naturelles de l’encre.



L’œil du bébé dieu



L’essai de Newbold a été le premier d’une série d’échecs. Dans les années 1940, les décodeurs amateurs Joseph Feely et Leonell Strong ont tenté de substituer des lettres romaines aux caractères voyniches, mais les diverses transcriptions n’ont donné aucun résultat sensé. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les cryptographes de l’armée américaine se sont essayés à décoder des textes cryptés antiques. Tous ont livré leurs secrets, à l’exception du manuscrit de Voynich. En 1978, le philologue amateur John Stojko a déclaré que le texte était de l’ukrainien dont on avait supprimé les voyelles. Sa traduction ne correspond cependant ni aux illustrations du manuscrit ni à un quelconque élément de l’histoire ukrainienne, et comporte des phrases telles que « le vide est ce pour quoi lutte l’œil du bébé dieu » ! En 1987, un médecin nommé Leo Levitov a affirmé que le document était l’œuvre des Cathares et qu’il était écrit avec un mélange de mots de différentes langues, mais son interprétation ne concorde pas avec la théologie cathare.
Les spécialistes s’accordent pour dire que toutes ces tentatives de décodage sont entachées d’une grande ambiguïté. Un mot voyniche peut y être traduit de diverses façons selon son emplacement dans le texte. La solution de Newbold nécessitait ainsi le décryptage d’anagrammes. Ober, par exemple, peut être interprété comme robe, orbe ou bore, ce qui introduit une certaine imprécision. À l’inverse, aucune de ces méthodes ne permet de coder un texte en clair en un texte crypté présentant les propriétés du voyniche.
Si le texte n’est pas un code, peut-être est-il un langage non identifié ? Pour représenter les mots du manuscrit, il existe une convention de translittération des caractères voyniches en lettres romaines, « l’alphabet voyniche européen » (voir la figure 2). Une analyse statistique du texte révèle une très grande régularité. Les mots les plus courants apparaissent souvent plus de deux fois dans une ligne. Par ailleurs, le texte présente un taux de répétition qui n’a d’équivalent dans aucun langage connu. Dans le folio 78 recto, par exemple, on lit qokedy qokedy dal qokedy qokedy. Inversement, le voyniche contient très peu de phrases dans lesquelles plus de trois mots différents apparaissent ensemble. Ces caractéristiques rendent improbable que le voyniche soit un langage humain : il est trop différent de toutes les autres langues.
Autre possibilité, le manuscrit est un canular échafaudé pour réaliser une escroquerie, ou une élucubration de quelque fou érudit. Sa complexité linguistique semble infirmer cette théorie. Outre la répétition de mots, on observe de fortes régularités dans leur structure même. La syllabe qo, très fréquente, ne se rencontre qu’en tête d’un mot. La syllabe chek peut apparaître au début d’un mot, mais quand la syllabe qo est aussi présente, elle la précède toujours. La syllabe dy apparaît habituellement en fin de mot, parfois au début, mais jamais au milieu. Une combinaison aléatoire de syllabes ne produit pas autant de régularités.
Le voyniche est aussi beaucoup plus complexe que tous les langages pathologiques connus dus à des troubles psychologiques ou à des lésions cérébrales. Même si un fou avait inventé une grammaire et une écriture correspondante, le texte obtenu ne présenterait pas les propriétés statistiques du manuscrit de Voynich. Les longueurs des mots du voyniche, par exemple, suivent une distribution binomiale : les mots les plus courants comptent cinq à six caractères et la fréquence des mots de longueur différente de cette valeur décroît fortement, dessinant une courbe en cloche symétrique. Cette distribution est très rare dans les langages humains. La répartition des longueurs des mots y est plus étalée et asymétrique, les mots relativement longs étant assez fréquents. Il est très improbable que la distribution binomiale du voyniche soit une propriété délibérée, car ce concept statistique n’a été inventé que plusieurs siècles après la rédaction du manuscrit.
Le manuscrit de Voynich semble n’être à première vue ni un texte codé, ni un langage inconnu, ni une production aléatoire. Alors quoi ? Pour sortir de cette impasse, ma collègue Joanne Hyde et moi-même avons réévalué chacune de ces pistes. L’estimation selon laquelle les caractéristiques du voyniche sont incompatibles avec tout langage humain est fondée sur une expertise linguistique pertinente et solide. L’impuissance des meilleurs cryptanalystes face au texte rend peu plausible l’existence d’un message caché. Reste l’hypothèse de la mystification, rejetée par la plupart des connaisseurs, qui considèrent que le manuscrit de Voynich est trop complexe pour être un faux. Cette opinion ne repose cependant sur aucune évidence. On ne sait presque rien des méthodes de reproduction d’un long texte médiéval codé, car il n’y a pratiquement pas d’exemples de ce genre.



Un code pour la tromperie



Plusieurs chercheurs, comme Jorge Stolfi de l’Université de Campinas au Brésil, se sont demandé si le manuscrit de Voynich a été construit à l’aide de tableaux de production aléatoire de texte. Les cases de ces tableaux comprennent des syllabes, que l’utilisateur sélectionne, par exemple en jetant des dés, et combine de façon à former un mot. Cette technique pourrait engendrer certaines des régularités observées dans les mots voyniches. La première colonne du tableau pourrait contenir des syllabes constituant un préfixe tel que qo, qui n’apparaît qu’en début de mot, la seconde colonne, des infixes – syllabes apparaissant au milieu des mots – comme chek, et la troisième colonne des suffixes, tels que y. En choisissant séquentiellement une syllabe dans chaque colonne, on produit des mots possédant la structure caractéristique du voyniche. Des cases vides permettent de produire des mots dépourvus de préfixe, d’infixe ou de suffixe.
Certaines propriétés du voyniche ne sont cependant pas aussi simples à reproduire. Des caractères courants pris individuellement peuvent n’être que rarement associés à d’autres. Les caractères transcrits en a, e et l, ainsi que la combinaison al, sont fréquents, mais la syllabe el est très rare. Cet effet ne peut être produit en mélangeant de façon aléatoire des caractères contenus dans un tableau.
Le tirage aléatoire est cependant la notion clé. Ce concept n’a été précisé que longtemps après la réalisation du manuscrit, de sorte que dans une construction aléatoire médiévale, la combinaison des syllabes a probablement été effectuée autrement. Les mots formés ne seraient alors pas strictement aléatoires au sens statistique. Certaines caractéristiques du voyniche sont peut-être ainsi la marque d’un ancien système de codage.
Nous avons essayé de produire un document contrefait pour voir quels effets apparaîtraient. Quelle technique utiliser ? La réponse dépend de la date de création du manuscrit. Il est illustré dans le style du XVe siècle, et il existe un consensus sur le fait qu’il est antérieur à 1500. Pour autant, les œuvres artistiques imitent souvent le style d’une période antérieure, innocemment ou pour faire paraître le document plus ancien. Le style ne permet pas de dater précisément le manuscrit. J’ai donc cherché une technique en vigueur durant une période plus large, entre 1470 et 1608.
La grille de Cardan, introduite par le mathématicien italien Girolamo Cardano en 1550, est une possibilité prometteuse. C’est une sorte de carte à trous. Lorsqu’on la superpose sur un texte apparemment anodin créé à l’aide d’une copie de la même carte, les fenêtres révèlent les mots du message caché. J’ai pensé qu’à l’inverse cette même grille de Cardan à trois fenêtres permet de sélectionner des groupes de préfixes, infixes et suffixes dans un tableau pour fabriquer des mots de style voyniche.



Un code, mais pas de message



Une page type du manuscrit de Voynich contient entre 10 et 40 lignes, chacune comptant 8 à 12 mots. En utilisant le modèle du voyniche à trois syllabes, un seul tableau de 36 colonnes et 40 lignes contient assez de syllabes pour produire une page entière du manuscrit avec une seule grille. La première colonne donne la liste des préfixes, la seconde celle des infixes et la troisième celle des suffixes. Les colonnes suivantes répètent ce motif (voir la figure 3). On aligne la grille sur le coin supérieur gauche du tableau pour créer le premier mot, puis on la déplace de trois colonnes vers la droite pour former le mot suivant. On peut aussi déplacer la grille d’une ligne vers le bas ou d’une colonne vers la droite. En plaçant successivement la grille sur différentes parties du tableau, on crée des centaines de mots voyniches. Le même tableau peut ensuite être utilisé avec une autre grille pour former les mots de la page suivante. Avec trois tableaux et une dizaine de grilles, j’ai produit en peu de temps environ 2 000 mots.
Cette méthode permet de reproduire aisément les caractéristiques du voyniche. On peut s’assurer que certains caractères ne se côtoient jamais en concevant soigneusement les tableaux et les grilles. Si les fenêtres de la grille sont sur des lignes différentes, les syllabes de cases adjacentes horizontalement ne seront jamais accolées, même si elles sont très courantes individuellement. La distribution binomiale des longueurs des mots est obtenue en mélangeant des syllabes courtes, moyennes et longues dans le tableau. En voyniche, les premiers mots d’une ligne ont tendance à être plus longs que les derniers. Il suffit pour reproduire cette propriété de placer les syllabes longues dans la partie gauche du tableau. Mes essais suggèrent qu’une personne aurait pu produire le manuscrit de Voynich en seulement trois ou quatre mois à l’aide de la méthode de la grille de Cardan.
Pour déterminer si le manuscrit n’est qu’un fatras insensé ou s’il recèle un message crypté, j’ai imaginé deux façons d’employer les grilles et les tables pour coder un texte en clair. La première est de convertir les caractères du texte en clair en infixes qui sont ensuite insérés entre des préfixes et des suffixes ayant un sens à l’aide de la grille de Cardan. Une seconde technique possible est d’assigner un nombre qui spécifie l’emplacement de la grille de Cardan sur le tableau à chaque caractère du texte en clair. Cependant, ces techniques aboutissent à des écritures beaucoup moins répétitives que le voyniche. Ce résultat suggère que, si la grille de Cardan a effectivement été employée pour rédiger le manuscrit de Voynich, l’auteur a sans doute transcrit des suites de mots incohérentes plutôt qu’un texte sensé.
Ces travaux ne démontrent pas que le manuscrit est un canular, mais ils montrent que sa réalisation était possible à l’époque. Le fait que l’érudit élisabéthain John Dee et son associé Edward Kelley se sont rendus à la cour de Rodolphe II dans les années 1580 renforce cette hypothèse. Kelley était un faussaire notoire, un mystique et un alchimiste familier des grilles de Cardan. Certains experts du manuscrit de Voynich le suspectent depuis longtemps d’en être l’auteur.
Avec une de mes étudiantes, Laura Aylward, nous cherchons actuellement à reproduire des caractéristiques statistiques plus complexes par la technique des grilles de Cardan. Pour ce faire, nous tentons d’automatiser la méthode, afin de produire de grandes quantités de texte. Peut-être parviendrons-nous ainsi à percer le secret plusieurs fois centenaire du plus mystérieux des manuscrits médiévaux.



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MessagePosté: Sam Septembre 11, 2004 10:25 
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Inscription: Mer Avril 30, 2003 10:30
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Ici un site qui présente les pages en couleur du : Manuscrit VOYNICH.

Cliquez sur les pages à gauche de l'écran pour les agrandissements, le défilement se fait par les fléches haut et bas.


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MessagePosté: Jeu Septembre 30, 2004 12:42 
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Inscription: Dim Septembre 26, 2004 03:51
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Peut-être qu'il existe plusieurs livres ? par exemple trois livres qui se présente tous de la même façon avec des textes différents indéchiffrables et dont on lit un mot sur le premier puis le suivant sur le second, et ainsi de suite sur les trois bouquins et on obtient alors des phrases qu'il ne reste alors plus qu'à traduire...

Sinon je pense aussi que c'est un faux.. Juste écrit pour faire de l'argent.. Et puis si c'est un code, il n'a été écrit que pour être décodé par son auteur et peut-etre une ou deux personnes au courant de la méthode de décodage et donc alors il n'a probablement pas été écrit pour être lut des siècles plus tard.. Ou bien peut-être uniquement dans le but que l'on se souvienne de son nom à cause de son livre et de ses écrits dont on ne comprend pas le sens.

Sinon qu'est-ce qu'il pourrait être écrit sur ces pages d'abord ?

- J'adore la botanique et je croise des plantes pour créer de nouvelles espèces..
- Mais attention ! c'est top secret !! (voir illégal^^)
- Oh et puis j'adore aussi voir des femmes toute nue courrir dans mon jardin !


Dernière édition par KMS le Jeu Septembre 30, 2004 13:16, édité 1 fois.

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MessagePosté: Jeu Septembre 30, 2004 13:10 
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Inscription: Mer Septembre 22, 2004 16:32
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Très beau manuscrit. Je dirais même un professionnalisme évolué pour la date de son écriture.


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MessagePosté: Jeu Septembre 30, 2004 18:52 
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Je n'arrive pas à comprendre comment après tout ce temps ils n'ont pas encore réussi à le déchiffrer.

Même si c'est une langue inconnue ils ont quand même des points de repères. j'explique, si une lettre inconnue revient souvent ça pourrait être un E ou quelque chose du genre.


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MessagePosté: Jeu Septembre 30, 2004 19:37 
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Inscription: Jeu Septembre 02, 2004 17:44
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et si chaque ensemble de lettres n'était pas un mot, mais une lettre ?

exemple :

oeufs ixes oeufs aime pets ailes oeufs

??


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MessagePosté: Jeu Septembre 30, 2004 20:15 
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Inscription: Mar Mai 18, 2004 00:34
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C'est le même principe.


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MessagePosté: Jeu Septembre 30, 2004 20:44 
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Inscription: Mer Juin 11, 2003 11:02
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Meme si c'est une langue inconnu ils ont quand même des points de reperes. j'explique, si une lettre inconnue reviens souvent ca pourrait etre un E ou quelque chose du genre

Non. ce système est valable si l'on connaît la langue d'origine. Le E est une lettre qui va revenir souvent en français ou en anglais par exemple. Mais ce texte n'est pas forcément un cryptage d'une de ces deux langues. Il peut tout à fait s'agir d'une langue à part bénéficiant de sa propre grammaire, ce qui explique les dificultés que rencontrent les spécialistes à le traduire.
Le principe de fonctionement des hiéroglyphes par exemple. Je pense que sans la pierre de rosette et la comparaison qu'elle offrait, on serait encore à essayer de les déchiffrer.
Ce qu'il faudrait c'est une pierre de rosette de Voynich.

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MessagePosté: Jeu Septembre 30, 2004 23:17 
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Inscription: Mar Mai 18, 2004 00:34
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Ha d'accord je m'étais imaginé ça un peu comme du chinois, je pensais que si le même dessin ou la même lettre revenait souvent qu'ils auraient pu s'en servir comme point de repère pour traduire le reste du texte.

Désolé, je ne suis pas très calée en langues inconnues.


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MessagePosté: Jeu Octobre 07, 2004 19:58 
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Inscription: Sam Septembre 11, 2004 16:34
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Localisation: Ulthar
Le manuscrit Voynich est une parabole occultiste qui est également une métaphore romanesque. Regardez le Necronomicon de Lovecraft, il aurait suffit que l'auteur avance son authenticité et alors le processus de croyance aurait fait son oeuvre, d'ailleurs c'est ce qui s'est produit malgré tout. Voynich est une tentative de monter non pas un canular mais une véritable création mythique et cryptographique, une éspèce de Bible insondable, probablement une construction symbolique ayant pour volition la vertu d'incarner par son opacité graphique, l'inquiétante étrangeté, le mystère que couve la vie et l'incertitude totale sur le pourquoi de notre place dans le monde. Il en est la clef cachée et en même temps la résultante comme équation sans résolution possible. Voynich c'est un peu l'équivalent à notre genum humain, il est le "génom mythique" de notre tendance tout simplement à croire. Ce que nous accomplissons tous sur ce forum.....
Voilà pourquoi ce manuscrit reste fascinant, insondable mais déchiffrable en puissance, une équation à plusieurs inconnues qui est un peu notre miroir mythique universel, un miroir qui non seulement reflète mais qui nous regarde également, tel un Dieu anonyme, déité sans nom, instance sans dogme. C'est le plus bel ouvrage sur nos mythes et notre pouvoir de croire, et c'est enfin la réponse aux apparentes platitudes de la vie relevée dans notre quotidien grisonnant. A vous de voir ce que vous pourrez penser de cela, chaque réponse, à mon avis, fera sens..... 8) 8) 8)

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Kira se porte très bien, foutez lui la paix, Jen, quant à lui, est devenu sculpteur de créatures intempestives...


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MessagePosté: Dim Octobre 10, 2004 14:07 
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Inscription: Dim Octobre 10, 2004 10:20
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Localisation: Tout-Près-des-Nuages
Je pense plutôt à un manuscrit de sage-femme du moyen-âge qui aurait créé sa propre écriture et dont le sens ne serait connu que d'elle. Vous savez, ces vieilles "sorcières" que l'Église aimait jeter dans les flammes...
Ce ne serait donc pas étonnant que personne ne puisse le déchiffrer.


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MessagePosté: Jeu Juin 30, 2005 12:23 
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Inscription: Ven Juin 24, 2005 15:20
Messages: 224
Localisation: Je pourrais être derrière chaque visage.....
En fait, il semblerai que la "langue" utilisée ne corresponde pas à un language humain. Il ne s'agit pas non plus d'un code, ou d'un faux écrit de manière aléatoire car le contenu respecte une certaine logique. Il s'agirait d'un language synthétique que beaucoup attribuent au moine Roger Bacon.
Voici un lien très sérieux puisqu'il s'agit d'une thèse de recherche sur le sujet (en anglais et en francais ) : http://voynich.free.fr/these.pdf


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MessagePosté: Jeu Juin 30, 2005 12:34 
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Localisation: ici ou ailleurs, qu'importe?
frimousse a écrit:
Je n'arrive pas à comprendre comment après tout ce temps ils n'ont pas encore réussi à le déchiffrer.

Même si c'est une langue inconnue ils ont quand même des points de repères. j'explique, si une lettre inconnue revient souvent ça pourrait être un E ou quelque chose du genre.


Il y a d'autres écritures qu'on cherche toujours à déchiffrer, je prend pour exemple le "linéaire A" qui au contraire de son "fère" le "linéaire B" n'a pu encore être traduit.
Le linéaire fut découvert par Evans sur l'île de Crête et il date de l'époque minoenne.


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MessagePosté: Jeu Juin 30, 2005 12:40 
Moi, ce qui me gêne pas mal sans ce que j'ai pu en voir, ce sont les dessins.
Que ce soit dans la façon dont ils sont placés, de façon assez anarchique, sans recherche, ou que ce soit dans le style même... je ne sais pas, j'irai presque jusqu'à dire que c'est enfantin ou l'oeuvre d'un dément.
Aprés, on peut s'imaginer une espece de Tolkien du moyen-âge qui aurait crée son petit monde onirique...


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MessagePosté: Jeu Juin 30, 2005 18:39 
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Inscription: Ven Juin 17, 2005 18:00
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Sûrement une écriture inventée pour l'occasion, une société secrète qui souhaitait rester entre membres restraints non ?


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MessagePosté: Jeu Juin 30, 2005 18:54 
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Inscription: Lun Juin 27, 2005 22:38
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Vous pouvez jouer aux Chevaliers de Baphomet : Le manuscrit de Voynich c'est un point & click où dedans il y a Georges Stobbart.


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MessagePosté: Jeu Juin 30, 2005 18:59 
PILOUFACE a écrit:
Il y a d'autres écritures qu'on cherche toujours à déchiffrer, je prend pour exemple le "linéaire A" qui au contraire de son "fère" le "linéaire B" n'a pu encore être traduit.


Je vérifierai, mais il me semble que c'est l'inverse. :twisted:

Le linéaire B a été traduit dans les années 1950 en utilisant les méthodes employées pendant la seconde guerre mondiale pour déchiffrer le code "Enigma" des sous-marins allemands. C'est l'écriture dite "mycénienne", une forme archaïque de grec.

Le linéaire A est sans doute une écriture crétoise mais nous est encore incompréhensible à ce jour...


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MessagePosté: Jeu Juin 30, 2005 19:28 
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tout a fait Cortex

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MessagePosté: Ven Juillet 01, 2005 07:15 
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nichiren a écrit:
tout a fait Cortex


Donc j'avais raison. :wink:


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MessagePosté: Mer Septembre 21, 2005 15:41 
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Inscription: Dim Septembre 18, 2005 21:18
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D'autres photos de ce manuscrit ainsi qu'un sujet sur le trésor d'Oak Island.. (mentionné ailleurs sur la forum)
http://users.skynet.be/fa064126/mystere/voynich.html

Casau...


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MessagePosté: Mer Septembre 21, 2005 16:37 
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Ah ben, un clone de paranormal-fr.net !


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MessagePosté: Ven Novembre 25, 2005 18:14 
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Inscription: Dim Avril 10, 2005 11:50
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Localisation: France/Dijon
Je remonte ce topic, vu qu'il est un peu d'actualité : en effet, Jeudi matin, ce mystérieux manuscrit Voynich était le sujet de l'émission de J. Pradel sur Europe 1, et deux livres sont sortis à ce sujet : une enquête journalistique, et un roman.
Pour les titres et les auteurs, euh... je les avais écrit sur un bout de papier que j'ai judicieusement oublié... :oops:

Tout ça pour dire que je n'avais jamais entendu parler de cette histoire, qui est pourtant typiquement les genres d'histoire qui me fait fantasmer... :roll:

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Charles Baudelaire


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MessagePosté: Lun Novembre 28, 2005 19:18 
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Inscription: Mar Novembre 08, 2005 14:20
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Et c'est en ce moment sur "On a tout essayer" :).

"Da voynich Code", on remarquera la référence ;p.
Et il y a aussi "Le code Voynich" ^^".

http://www.voynich.nu/


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MessagePosté: Mer Janvier 18, 2006 12:43 
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Inscription: Mar Décembre 20, 2005 12:53
Messages: 168
Localisation: Somewhere over the rainbow
Pour ceux que cela intéresse: http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2350130223/qid=1137583903/sr=1-1/ref=sr_1_8_1/402-6010155-6971325

Vu le prix, il y a intérêt à ce que ce soit véridique! :D


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MessagePosté: Mar Février 14, 2006 23:35 
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Inscription: Ven Juin 25, 2004 22:12
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D'après le peu que j'aie pu voir, j'ai analysé l'écriture.

Certaines syllabes m'ont fait penser qu'esthétiquement cela ressemble à de l'Italien, donc on peux penser que cela pourrait être du vieux Italien rudimentaire.

Mais bon, je ne suis pas experte en écriture ancienne, mais par ce petit mot je voulais simplement apporter ma contribution.

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MessagePosté: Mar Février 14, 2006 23:40 
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Inscription: Mar Février 14, 2006 21:54
Messages: 57
Localisation: Quelque part dans le Monde Antique
Il faudrait déjà tenter de dater le texte aproximativement.


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MessagePosté: Mer Février 15, 2006 00:46 
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Inscription: Mar Août 02, 2005 14:39
Messages: 1373
D'éminents scientifiques se sont penchés sur ce manuscrit, et même des spécialistes en cryptanalyse qui ont conclus au fait que la syntaxe du texte tout au long des pages était cohérente.
Par contre, ils n'ont pu faire d'analogie avec une quelconque langue.

Ce texte a peut-être été un essai de cryptage pour permettre de divulguer des informations notamment médicales à une époque où la médecine était considéré comme sacrilège et punie par le bûcher.
On peut donc comprendre la difficulté à traduire ce texte sans en connaitre les rouages, qui aurait été créé par un homme de science.

Tout ce que l'on peut dire, c'est que ça n'est pas un faux et qu'il s'agit bien d'un langage structuré traitant de botanique et de biologie d'après les croquis.

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