J'irais même jusqu'à dire que l'idée même que les animaux ont une âme décrédibilise l'existence de celle-ci, pour la raison qu'Ar Soner a expliqué plus haut :
Citation:
Donc, si tu pars du principe que les animaux ont une âme, alors une éponge en aura une aussi. Ce qui est quand même assez difficile à concevoir...
A partir de là, il serait tentant de définir des animaux supérieurs "à âme", et d'autres moins évolués "sans âme", ou tout du moins avec une "âme rudimentaire". Sauf qu'il faudrait alors établir la limite entre les animaux "sans" et "avec âme", et justifier pourquoi certains y ont droit et d'autres pas... Ce qui est loin d'être évident.
Où s'arrêter ? Les bactéries ont-elles une âme ? Les virus ? Les prions ? Une grosse molécule organique ?
Par quel coup de chance énorme notre définition du mot "animal" coïnciderait-elle avec la séparation entre les êtres vivants ayant une âme et n'en ayant pas ?
Au passage, j'ai un doute sur ta définition de ce qu'est un animal, Ar Soner :
Ar Soner a écrit:
[Les biologistes] définissent un animal comme étant un être vivant pluricellulaire et dépourvu de chloroplastes, capable de mouvement et de perception.
Il existe techniquement des animaux ayant des chloroplastes (bien qu'ils ne les produisent pas eux-mêmes) :
http://en.wikipedia.org/wiki/Elysia_chlorotica
Cet exemple met bien en évidence la difficulté qu'il y a à donner des définitions générales en biologie... et montre qu'il est totalement absurde d'espérer qu'il y a un lien direct entre la classification d'un être vivant dans la catégorie "animal" et le fait que cet être ait une âme ou pas.
Franchement, Titounette, je ne comprends pas le sens de ta question (qu'est-ce qu'une âme d'animal est censé être ? En quoi est-ce si important de savoir si elle existe ou non ?).