Concernant la construction des pyramides, voici un article que j'ai trouvé sur un site, c'est assez long, mais qui veut la fin veut les moyens, je vous le livre :
Citation:
A soixante ans, piqué au vif par la mouche des pharaons, un architecte jurassien retourne à l’école (des Mines) pour "revisiter" le mythe de la construction des pyramides. Hérodote, le savoir-faire des compagnons du Devoir, la science de la géologie, et de simples morceaux de sucre lui ont permis d’approcher la vérité de Kheops.
Un regard "neuf et décapant" sur un des plus vieux mystères de l’humanité, et une manière assez monumentale d’éviter la retraite !
Kheops : la merveille de l’Antiquité
Pourquoi un jeune senior, architecte à Dole, paisible bourgade du Jura et ville natale de Pasteur, retourne-t-il soudain à l’Ecole…des Mines de Nancy passer une thèse de doctorat, aux approches de la soixantaine ?
Réponse : pour mettre son petit grain de sel rationaliste dans les rouages obscurs d’un mythe indestructible : le fabuleux "secret" de la construction des pyramides.
L’idée ne manque pas de hauteur. Surtout qu’il choisit comme sujet d’étude la plus grande. Résultat : Kheops. Une merveille énigmatique de 147 mètres de haut et 5 millions de tonnes de pierre qui a fait fantasmer, rêver, délirer ou s’esbaubir le monde entier, à commencer par Bonaparte, seul à tutoyer le Sphinx.
Tout imprégné du principe de Pasteur qui assurait que "c’est justement parce que je n’y connais rien que je vais trouver", Pierre Crozat s’est dit : "Pourquoi pas moi ? Si j’avais à construire une pyramide, comment ferais-je ?"
Cet humaniste un peu iconoclaste - dans la mesure où il préfère la vérité des hommes aux chimères les mieux établies - avait constaté en relisant l’historien grec Hérodote que sa description de la construction de Kheops, restée hermétique depuis 450 av. J.-C., n’avait jamais été considérée du point de vue de l’Art des bâtisseurs.
Héritier d’un prénom prédestiné et d’un nom qui signifie "croisé" en languedocien, Pierre Crozat est donc parti en croisade pour "revisiter" le Mystère de la Grande Pyramide avec le regard pragmatique et opératoire du praticien aguerri.
Cinq séjours d’une semaine en Egypte sur le site de Gizeh pour vérifier ses intuitions. Un exemplaire tout corné de "l’Enquête" d’Hérodote comme livre de voyage. Des centaines de documents passés au crible. Mais, surtout - parce que c’est le geste qui compte - tout un travail de modélisation effectué en chambre, en plein air ou en labo, avec parfois la précieuse collaboration des Compagnons du Devoir, héritiers du savoir-faire des constructeurs de cathédrales.
De nombreuses maquettes de Kheops sont ainsi édifiées, le plus souvent avec de vulgaires mais très efficaces morceaux de sucre. "Je conseille le Beghin-Say n°4", lance Pierre Crozat, pince-sans-rire.
Au total, cinq ans de travaux couronnés par une thèse sur "Le génie des pyramides" qui est devenu un livre. Et un doctorat en génie civil qui confère à sa recherche une crédibilité scientifique indiscutable.
Jury et rapporteurs de l’Ecole des Mines ont jugé sa démonstration sur la pyramide de Kheops "particulièrement brillante" : "Un regard neuf et décapant" proposant un système "ingénieux et convaincant" qui constitue "un apport majeur à l’étude des plus anciennes constructions monumentales en pierre".
Pasteur peut se réjouir et le savant Hérodote pousser un soupir de soulagement. Les conclusions de Pierre Crozat corroborent en tous points sa description du "système" de construction de Kheops
Mais qu’a donc découvert le "docteur ingénieur" jurassien qui passionne aujourd’hui - et divise - la communauté des chercheurs, des mathématiciens et de tous les fanas de l’histoire égyptienne ?
Tout simplement que les pyramides ont été bâties selon un système de gradins successifs formant escalier, avec pour principe de construction et module de base : la pyramide ! On part d’une toute petite pyramide, puis on en crée une plus grande qui recouvre la première, en ajoutant des blocs sur le créneau déjà formé, et ainsi de suite, selon un calcul algorithmique simple. C’est ainsi que vingt ans plus tard, on aboutit à Kheops.
L’édifice se crée à partir du centre par enveloppes successives, en "pelures d’oignons", et permet de laisser le passage aux couloirs et aux chambres. Sa forme est générée par le "système constructif", et non l’inverse. Ce qui veut dire en clair qu’on n’a pas entassé des pierres pour construire une pyramide, mais que sa forme a été imposée, de façon additionnelle, rationnelle et relativement élaborée, par la méthode de construction. Cet art de bâtir bloc par bloc par "accroissement cellulaire" témoigne du génie (civil) et des sciences et techniques de l’époque !
Toujours l’ingéniosité : c’est un engin de levage, un levier sur trépied - une "machine faite de courtes pièces de bois", dixit Hérodote -, qui a permis de soulever les pierres du gros-œuvre "de gradin en gradin", et rendu ainsi possible le procédé de construction.
Auguste Choisy, au début du XIXe siècle, dans son "Art de bâtir chez les Egyptiens", avait subodoré l’existence de ces enveloppes gigognes. Mais, le mérite revient à Pierre Crozat de tout avoir modélisé, explicité, démontré, et vérifié. Vous pouvez essayer sur votre table de salon avec des morceaux de sucre, son système de petite pyramide qui devient grande fonctionne parfaitement !
"L’accroissement pyramidal" met par terre les théories "mixtes" et "rampistes" admises jusque-là par beaucoup d’égyptologues. Ces derniers pensaient que la Grande Pyramide de Kheops avait été édifiée comme un mille-feuille, à l’aide de "rampes" annexes de terre, frontales ou hélicoïdales, qu’il fallait ensuite démolir à grand renfort d’esclaves tirant-poussant des blocs énormes débarqués du Nil et roulés sur des rondins de bois.
Ce chantier-galère gigantesque fonctionnant à "coups de trique" sur un lieu d’exception, secrètement choisi par les grands prêtres, c’est l’image d’Epinal que tout le monde conserve à l’esprit, caricaturée dans les péplums américains ou le dernier film d’Astérix. Là encore, le mythe en prend un coup !
Car ce diable de Crozat change le scénario. Les pierres calcaires du gros œuvre ne sont pas tombées du ciel, amenées par les Extra-terrestres. Ni transportées sur les bosses géantes de chameaux "transgéniques".
Elles ont été tirées des strates du rocher "alentour", déjà pré-façonnées par la conformation du site même de Gizeh qui permettait une extraction aisée. Ce plateau de roche tendre, un calcaire d’âge lutétien (proche de la pierre de Paris), en forme de "demi-chapeau de gendarme", pli anticlinal fracturé d’un réseau de failles, constituait la carrière à ciel ouvert idéale pour attaquer le travail sans s’exténuer dès le départ.
N’en déplaise aux docteurs ufologues et aux experts en ondes telluriques, ce n’est pas le Nombre d’or, l’astrologie ou la divination qui ont dicté l’emplacement réputé sacré de la Grande Pyramide, mais bel et bien la bonne vieille loi du moindre effort ! La loi pétrie d’humanité qui régit le travail des "œuvriers", comme les dénomme Crozat.
Surtout extraordinaire par son ampleur, l’édification de la pyramide de Kheops est donc plus proche de l’ingénierie - du "Génie Civil" - que des théories abracadabrantes et souvent fumeuses émises à son sujet. Au nom du fabuleux, on peut le regretter. Pierre Crozat sûrement pas : "La vérité scientifique, technique et opératoire, dit-il, quand elle illustre l’ingéniosité humaine, est plus belle que tous les rêves…"
Belle formule mais qui ne résout pas tout. En même temps que son mode de fonctionnement, l’architecte a découvert que la réalisation de Kheops constituait l’aboutissement technique de toute une tradition issue de la construction "vernaculaire" d’édifices en pierres : cairns, dolmen, oppidum, tumulus dont les premiers témoignages très concrets se retrouvent loin du Nil, au bord de l’Atlantique, et un peu partout dans le monde. Mais, dans des coins où les Egyptiens n’ont jamais mis les pieds
Ce "continuum technique", comme l’appellent les ingénieurs de Nancy, suppose un art de bâtir des ouvrages tumulaires qui a culminé avec les grandes pyramides. Mais dont la science, présente ailleurs, a été transmise aux constructeurs du Nil. Par qui ?
Retour au mythe. Car, si l’on exclut une intervention des Extra-terrestres, on est bien obligé de (re)penser aux Atlantes dont la civilisation légendaire aurait disparu en même temps que leur continent englouti.
N’en déplaise à Pierre Crozat - mais cela est-il pour lui déplaire ? -, Kheops n’a donc pas fini de livrer ses secrets. Comme l’assure un proverbe arabe : "l’homme craint le temps mais le temps craint les pyramides…" L’abbé Delille précisera pourquoi en 1782. Parce que "leur masse indestructible a fatigué le temps".
Tintin y a fumé le cigare des pharaons, Obélix joué de la truelle pour Cléopâtre. Blake et Mortimer y ont pourchassé l’infâme Olrik jusque dans les entrailles de la chambre funéraire. Tandis qu’à l’extérieur, le mystère du cube de pierre aux arêtes taillées en morceaux restait entier.
L’édifice était recouvert à l’origine d’une pierre blanche et lisse qui scintillait comme un diamant au soleil du dieu Râ. Époustouflé par cette merveille, le savant ionien Thalès décida de prendre la mesure de la pyramide avec l’ombre de son corps. D’autres disent avec son bâton, aussi haut que lui. Il mesurait 1 m 73. La hauteur de l’édifice était donc à l’origine de 85 Thalès = 147 mètres. Depuis, écrasée par sa propre importance, la pyramide s’est écrêtée de près de dix mètres. Elle reste néanmoins la plus belle et la plus grande.
On ne compte plus les ouvrages plus ou moins sérieux consacrés à l’histoire des pyramides et à la légende de Kheops. On peut en consulter des dizaines sur le Net, ainsi bien sûr que les travaux de thèse de doctorat de Pierre Crozat. Un passionnant voyage d’étude en chambre, sans craindre la malédiction des Pharaons… Avant d’aller vérifier "ce que tout le monde peut voir", sur place en Egypte, à pied de (chef) d’œuvre.
A lire :
- "Le génie des pyramides" de Pierre Crozat, 2002, Dervy Éditeur.
Voici des réactions à cet article et aux travaux de Pierre Crozat :Celle-ci très intéressante en ce qui concerne les blocs de pierre.
Citation:
Je salue les travaux de Pierre CROZAT qui ont le mérite de rechercher une vérité. Mais lorsqu'il a entrepris ces recherches avait il connaissance du principe de la pierre coulée et des recherches du docteur Joseph DAVIDOVITS concernant les connaissances reconnues des Égyptiens et qui avaient le moyen d'exécuter des géopolymères? Ce principe de la pierre coulée sur place semble être un acquis de l'humanité toute entière, voir les menhirs de Carnac, le cromlech d'Averbury, la pierre des marchands de Locmariaquer, et les stèles du Machu-Pirchu qui ne sont rien d'autre qu'un béton vieux de 4600 ans. une preuve indubitable que les pierres de la pyramide ne sont pas des pierres taillées: des^pierres taillées supposeraient que l'on ait trouvé une quantité considérable de déchets résultant de la taille de ces pierres, soit trois fois le volume des pierres de la pyramide. Or il n'existe aucun déchet, rien n'a été retrouvé qui peut accréditer ce travail de taille. Autre preuve: le géologue Monsieur de ROZIERE,ayant fait partie de l'expédition d'egypte de Bonaparte,donne la description suivante des pierres:" les principales variétés de pierres employées dans la construction de la grande pyramide sont presque uniquement formées par l'accumulation de coquilles numismales ou discollithes, de toutes grandeurs, qui semblent s'être déposées dans toutes les positions et toutes les directions". OR dans la nature, le calcaire est formé par sédimentation lente des coquillages au fond de la mer et les coquillages sont tous orientés dans le même sens horizontalement.Donc le désordre constaté de ces coquillages fossiles dans la pierre indique bien qu'il s'agit d'une pierre coulée, reconstituée, agglomérée, ce qui est la caractéristique des bétons. L'excellent livre de Jacques BONVIN "la Forme et la Pierre" est très explicite sur ce sujet. l'archéologie officielle semble avoir du mal a accepter des preuves qui viennent d'une autre discipline que la sienne.
Citation:
2600 B.C. Egypte entre 1 et 1,4 million d'habitants. Pas d'esclavage à cette époque. Chéops : 2,5 millions de blocs. Construction en 20 ans, peut-être 30 ans. Cela fait un bloc tous les 2 ou 3 minutes, taillé, lissé (avec des instruments de cuivre), mis en place. Le revêtement de la pyramide: ont-ils commencé par le haut ou par le bas? Aucun hiéroglyphe. Aucun objet funéraire d'époque dans aucune pyramide. Et quel rapport avec les pyramides "baclées" précédentes et celles qui ont suivi? Les pyramides du plateau de Gizeh sont tout aussi fascinantes qu'incompréhensibles. En fait il eut été préférable q'elles n'existent pas. Cela aurait facilité ma compréhension de toute l'égyptologie. Pourquoi est-ce que ce petit peuple a t-il eu ces quelques décennies de folie géniale? Je suis presque plus intéressé par le pourquoi que par le comment.
Citation:
...bien observé monsieur Pierre Crozat,rien à redire sur l'aspect technique, mais la remarque sur la soit disant facilité du site géographique afin que les batisseurs égyptiens puissent-êtres près de la carrière me semble un peu cavalier.Ce serait oublier la grandeur de la spiritualité de ceux qui particulièrement motivés tachaient de reproduire en bas ce qui était en haut et de ce point de vue le site ne doit rien au hasard! voir la reproduction de la constellation Orion par rapport à la voie lactée et la vue aérienne des pyramides par rapport au nil! (et n'oublions pas les puits qui partent respectivement de la chambre du roi et de la chambre de la reine) le puit du roi ( Osiris) pointait à l'époque de la construction sur Orion qui représentait Osiris pour les égyptiens! autrment dit, l'Homme debout! les alignements des pyramides ainsi que leur emplacement n'est pas du au seul bon sens d'un ingégnieur (même des Mines..) (sourire), mais d'un simple initié à la connaissance du divin.
Citation:
Très bien de démystifier la construction de ces pyramides par une explication scientifique. Mais il existe avec des arguments encore plus probants, une théorie appuyée sur des observations de scientifiques que les fameux blocs des pyramides auraient été coulés comme du béton au moyen de coffrages successifs ce qui ne contredirait pas cet article sur le fait que les blocs se seraient empilés de façon logique au point de vue accès et stabilité. Cette théorie du bèton repose sur les éléments suivant: 1.-une analyse des blocs au point de vue cristallographique se rapproche de celle du béton 2.-les joints entre les blocs sont irréguliers mais d'épaisseur minimale ce qui empêche de croire qu'il s'agit de blocs découpés (avec quels outils ?)et comment apparier deux blocs de façon aussi parfaite ? 3.- à certains endroits, il y a des traces de coffrages (traces visibles des joints entre les planches) 4.- la possibilté de faire des galeries internes aux murs réguliers devient très claire. Même des conduits où l'homme ne peut pas passer. ceci est donné à titre d'exemple, mais d'autres arguments peuvent encore être exposés pour corroborer cette théorie qui est à l'heure actuelle plus qu'une simple hypothèse. Le béton aurait été fabriqué à partir de sable et de sédiments calcaires très abondants le long du Nil. Je vous renvoie aux écrits de plusieurs scientifiques qui ont développé le sujet.
Source :
seniorplanet
Allez sur le site où s'exprime Pierre Crozat ici :
MAP/CRAI, vous aller y trouver un excellent e-book (PDF)en français à télécharger,expliquant cette théorie avec des dessins et des photos, à lire impérativement.