Waldos a écrit:
1/La vie ne s'est développée que sur la Terre
Les chances que ce soit le cas frôlent le zéro absolu à la vue du nombre d'étoiles et de planètes qui composent notres galaxie, et du nombres de galaxies qui composent l'univers.
Ca dépend, si les conditions nécessaire à la création de la vie ne sont apparue qu'une seule et unique fois (lors de la création de l'univers par exemple), alors nous risquons d'être les seuls.
Mais il est important de savoir que la vie terrestre n'est qu'une facette de ce qu'est la vie.
Donc que se soit dans un sens où dans l'autre, impossible de trancher malgré les statistiques.
Waldos a écrit:
2/La vie n'évolue pas nécessairement vers l'intelligence
Dans ce cas elle évoluerait vers quoi ? la mort ? La vie et le développement sont deux notions difficilement séparables. Et qui dit développement dit augmentation du nombre de cellules et donc de l'intelligence.
Je vais reprendre l'exemple des fourmis:
Elles n'ont pratiquement pas évolué depuis des lustres (cul de sac évolutif) car n'en ont pas besoin puisque cela sous-entend qu'elles sont parfaitement adaptée à leur environnement, ou qu'elles ont adapté leur environnement à elle (comme l'Homme par exemple).
De plus, les fourmis sont une sorte "d'intelligence collective". On pourrait très bien imaginer une intelligence collective extra-terreste avec laquelle nous n'avons pas les moyens physique (et non technique) de communiquer, et elle non plus.
Donc non, la vie n'évolue pas nécessairement vers ce que nous appelons communément "l'intelligence".
Waldos a écrit:
3/La vie intelligente est vouée à l'autodestruction avant d'essaimer
Si on se base sur notre modèle actuel en effet c'est bien parti !
Je reprend une nouvelle fois l'exemple des fourmis (qui est décidément bien adapté):
Elles sont bien plus vieilles que nous et nous survivrons très probablement, car elles agissent collectivement. Il n'y a pas de conflit entre les individus d'une même espèce, ce qui sous-entend que leur espèce ne s'autodétruira pas.
Il faut différencier l'autodestruction directe et indirecte.
Si une espèce ne bénéficie plus de son environnement naturel et que la modification de son environnement se déroule trop rapidement, elle ne pourra s'y adapter.
Une autodestruction directe signifierai la volonté de l'espèce à s'annihiler, mais je pense que ce n'est le cas d'aucune.
Maintenant, je ne suis pas sûr qu'une espèce comme la nôtre, dotée d'une intelligence individuelle, soit capable de mesurer dans son ensemble les conséquence de ses actes. Je pense que c'est ce côté individualiste de l'Homme qui le poussera à s'autodétruire.
En poussant ce raisonnement un peu plus loin, je me dis que l'intelligence collective est plus propice à l'épanouissement d'une espèce au-delà de son habitat naturel