Chimère a écrit:
En effet, ça peut être intéressant à écouter... Est-ce que tu as les références ( chaîne, et éventuellement titre... ) de cette émission ?
je vais essayer de trouver le temps de chercher et te dire...
mais il me semble que c'était un théma sur arte un mardi soir de cette année.
Ar Soner a écrit:
Evo, je voudrais réagir à ton posts sur quelques points, et te poser quelques questions au sujet de l'expérience décrite dans cette émission (si tu t'en souviens).
evo a écrit:
Le truc pas cool : ils viennent de comprendre que l'ADN était bien plus compliqué qu'escompté.
"Ils viennent de comprendre" ?
En fait, ca fait très longtemps que l'on sait que l'ADN ne se limite pas à être le support de l'hérédité, mais qu'il possède probablement d'autres propriétés insoupçonnées.
oui...j'aurais du m'en douter ! dans cette émission, il expliquaient que ces propriétés résidaient donc dans une succession "d'interrupteurs". Ils ne savent pas encore combien de niveaux ils vont découvrir, mais en tout cas les possibilités deviennent de plus en plus exponentielles, apparemment.
Ar Soner a écrit:
evo a écrit:
le truc cool : il ont réussi à prouver (sur des générations de souris) que ces interrupteurs changent en fonction de ce qui est vécu dans la vie !!!
Sur ce point là, je crois qu'il est important restituer ces expériences dans leur contexte.
On a pensé pendant très longtemps que le génotype d'un individu était immuable, fixé une bonne fois pour toute dès la fécondation et qu'en dehors de quelques rares cas d'agents mutagènes (qui endommagent la molécule d'ADN et provoquent des mutations comme leur nom l'indique), l'environnement ne pouvait pas modifier le génotype. Les généticiens avaient ainsi posé une barrière entre l'inné, qui est héréditaire et lié au génome, et l'acquis, ce que l'environnement conditionne dans l'individu.
Or, il semblerait que cela ne soit pas si évident que cela, et que la limite n'est pas aussi claire entre l'inné et l'acquis : les facteurs environnementaux pourraient a priori modifier le génome d'un individu.
Il me semble que cela a été mis en évidence pour la première fois dans le cadre d'expériences sur les oncogènes et les proto-oncogènes (gènes exercant une régulation positive sur la multiplication cellulaire, impliqués dans les cancers). A vérifier.
Bref. L'expérience que tu as entendu dans l'émission, suit ce mouvement.
merci pour ces précisions, même si je ne comprends pas tous les mots

... il s'agit donc bien d'une émission de vulgarisation concernant ces recherches là, que j'ai vu.
Ar Soner a écrit:
evo a écrit:
Autrement dit : il est possible que ce que nous vivons s'inscrive dans nos gènes (pour l'instant ils n'ont réussi à mettre en évidence que les changement impliquant de violents traumatismes) et que nous transmettions ces infos à nos enfants lors de la fécondation.
Evo, est-ce que tu te souviens par quel biai le traumatisme subi par ces pauvres souris modifiait-il le génome de leurs cellules germinales ?
J'ai tendance à penser que c'est le stress qui va enclencher la mise en marche de voies métaboliques particulières, et provoquer la formation d'hormones (adrénaline ? noradrénaline ? cortisol ?) qui vont agir d'une façon ou d'une autre sur l'ADN. C'était quelque chose de ce genre-là ?
Non : il s'agissait de chocs électriques....

heureusement que je ne suis pas une souris.... Mais je ne me souviens plus exactement s'ils parlaient de ce que tu évoques avec le métabolisme. argh, il faut que je vous trouve cette émission.
Ar Soner a écrit:
evo a écrit:
ensuite, ils ont étudié l'ADN des descendants de ces souris, qu'ils ont fait se reproduire après les traumatismes. Et là, pour l'instant, il a été prouvé -clairement- que les modifications apparues sur le génome à cause de ce traumatisme sont encore présentes deux générations plus loin (il me semble qu'il parlaient d'au moins 2 générations.)
donc de là à dire qu'on a tout en nous... c'est un peu exagéré... mais en tout cas... cela semblerait donc une possibilité. Cela pourrait aussi expliquer l'instinctif, cette mémoire ROM que nus avons tous... le réflexe de pas à la naissance, l'action de succion pour téter le sein de notre mère.... enfin bref.... tout reste encore bien mystérieux ! Mais on est aux portes du futur en ce qui concerne la génétique, c'est sûr.
Comme tu le dis toi même, il s'agit de modifications du génome, qui sont transmises aux descendants. Ce n'est pas bien différent d'une bête mutation "classique", en somme.
j'avais pas vu ça comme ça mais effectivement !! une mutation !
Ar Soner a écrit:
C'est loin, très loin, d'expliquer le phénomènes des "vies antérieures"... D'autant plus que comme l'avait dit Chimère, le support de la mémoire est neuronal, il n'a rien à voir avec la génétique.
L'expérience et les souvenirs d'une personne ne peuvent donc pas se transmettre à ses enfants.
alors c'est peut être là qu'on risque de découvrir des choses... imaginons que, par exemple, chacun de ces fameux interrupteurs soit lui même aussi complexe.... et qu'au bout du compte, on arrive à une somme d'infos inimaginables.... sur un cd rom composé de 0 et de 1 on fait bien tenir une encyclopédie... alors je fantasme et je dis... pourquoi pas ?
Ar Soner a écrit:
evo a écrit:
EDIT : ils indiquaient aussi mener des études sur des américaines suivies pour leur grossesse avant le 9/11, et présentes le 9/11 dans les tours, mais je ne me souviens plus exactement de la nature exacte de leur recherches, car dans ce cas l'enfant était déjà créé et autonome génétiquement.... sauf si les infos passent encore durant la grossesse ? si jamais je trouve un lien je vous indique l'émission. en tout cas moi j'ai pris une sacré baffe en l'écoutant.
Si les femmes étaients déjà enceintes lors de l'attentat, alors ca ne relève plus du domaine de compétence des généticiens.
Le génome du bébé étant déjà fixé (dès la fécondation comme je l'ai dit plus haut), le foetus subit un stress intra-utérin, via le traumatisme de sa mère... le placenta laissant passer les hormones du système sanguin de la mère à celui du foetus.
oui !
et là je sèche, il faut que je retrouve l'émission, car manifestement je n'ai pas assimilé cette partie, et j'ai le même problème que toi sur le sujet des femmes déjà enceintes. car ils insistaient bien sur ce point.
En tout cas, merci pour tes précisions et ta patience.