Nous sommes le Jeu Mars 28, 2024 23:13


Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 1 message ] 
Auteur Message
 Sujet du message: Le poltergeist d’Arcachon, une habile manipulation
MessagePosté: Jeu Octobre 16, 2003 11:56 
Hors ligne

Inscription: Lun Août 25, 2003 16:00
Messages: 57
Localisation: Liège
Lien source : http://perso.wanadoo.fr/ouriel/

:o Petite histoire curieuse...

Le poltergeist d’Arcachon, une habile manipulation

Le cas de la clinique d'Arcachon a défrayé la chronique, surtout quand l'émission "Mystère" en a fait un reportage très impressionnant à son sujet. Malheureusement, il ne s'est rien produit de sérieux à cette époque là, d'après l'enquête très poussée que l'un de nous a fait auprès des survivants, et l'un d'entre eux en particulier, l'ancienne directrice elle-même. Celle-ci est restée en contact avec de nombreux membres de son équipe, et les avait intérrogés dès l'époque du tournage. Elle a recommencé depuis, lors de notre enquête, ce qui a encore confirmé on point de vue.

Il apparaît que le Docteur Cuénot a été manipulé par la seconde des jeunes filles, soi-disant auteur des poltergeists, jeune fille qu'il connaissait lui-même comme étant "hystérique".

Il est à noter que les éléments que nous relaterons ici étaient connus de l'équipe de l'émission "Mystère", puisque cette directrique, lorsqu'ils ont interviewé, leur a fait part de tous ses doutes. Mais ils ont coupé son témoignage de manière à en inverser le sens. Aucune menace de poursuite judiciaire ne les a empêché de diffuser l'émission !

Voici ce qu'en disait le Dr Cuénot (Revue métapsychique, juin 1966), propriétaire depuis vingt-trois ans de l'établissement où eurent lieu les prétendus faits. De plus, le Pr Robert Tocquet (1974, p. 102 sq.), éminent spécialiste du paranormal, a personnellement enquêté sur ce cas, mais il n'a été témoin que d'un seul élément, relaté ci-dessous, des coups frappés sur la porte qu'il tenait :

De la mi-mai jusqu'au début septembre 1963, la Clinique orthopédique d'Arcachon fut harcelée par la projection de cailloux, de morceaux de moellons et de fragments de briques dont l'origine est demeurée inconnue. [...] Pendant cette période, les malades, la plupart allongés sur des voitures, reçurent approximativement deux à trois cents cailloux de tous calibres. [...] Les trajectoires des pierres, la direction du tir, la vitesse, le nombre et la nature des projections furent très variables. L'horaire fut, lui aussi, très capricieux [...], mais particulièrement à la nuit tombante. Jamais il n'y eut de malades blessés et si deux d'entre eux furent touchés, ils ne le furent que très légèrement. La seule condition, apparemment nécessaire et suffisante, était la présence dans les parages de Jacqueline R., âgée de dix-sept ans, ce qui autorisait tous les soupçons la concernant [comme agent du phénomène]. Mais, malgré l'étroite surveillance de la part des autres malades, jamais rien dans ce sens ne put être mis en évidence. Au contraire [...] elle fut lapidée copieusement. [...]
Le Dr Cuénot signale que la chute des pierres commença au moment où le personnel et les malades de la clinique apprirent que celle-ci allait être fermée ou vendue. A cette époque, une malade, Angélina M., était très visée par les cailloux. Ce n'est qu'après le départ d'Angélina (le 7 juillet) que Jacqueline prit en quelque sorte le relais. [...] Les chutes de cailloux devinrent de plus en plus fréquentes avec une prédilection toujours marquée pour l'environnement de Jacqueline... Il lui suffisait de se trouver quelques minutes en un lieu quelconque des terrasses extérieures pour que les cailloux se mettent à tomber autour d'elle. Si elle s'absentait de la clinique, les jets de pierre cessaient. Dès qu'elle réapparaissait, ceux-ci reprenaient après une latence de cinq à dix minutes à chaque fois. En même temps le poids, la force et le nombre des pierres lancées sur les malades augmentèrent rapidement pour devenir inquiétants en juillet et en août : certains jours, il y en eut une trentaine. "
Robert Tocquet, envoyé sur place pour enquêter, s'installe (en septembre) dans la chambre contiguë à celle de Jacqueline. Il écrit :

" Au cours de la première nuit que je passai dans cette chambre, à 4 heures du matin exactement, quatre coups, relativement violents, séparés par des intervalles de cinq à six secondes, furent frappés à la porte de ma chambre. Au troisième coup, je me levai et j'ouvris brutalement la porte qui donnait sur un couloir parfaitement éclairé par des lampes électriques. Personne ne s'y trouvait. C'est alors que retentit le quatrième coup comme s'il avait été produit par un poing invisible, cependant que je sentais vibrer la porte que je tenais de la main gauche. "
Nous pensions disposer ici d’un témoignage de première main, donné par deux observateurs scientifiquement reconnus. Le cas aurait été particulièrement intéressant, car il mettait en œuvre deux jeunes filles, se succédant l'une l'autre sans intervalle dans le même établissement (et qui plus est dans la même chambre). Cela aurait été très étonnant, puisqu'il est statistiquement exclu que le hasard ait ainsi réuni deux sujets présentant tous deux des capacités aussi fortes et aussi rares. Si on élimine l’idée d’un " esprit ", on aurait été conduit à faire intervenir le personnel de la clinique et les autres patients. Ceux-ci auraient quasiment "dicté un rôle" aux deux jeunes filles.

Par contre, l'hypothèse psychologique que je développais dans les versions précédentes de cette page reste vraie, aussi je contiuerai à la mentionner. Il aurait été vraisemblable que la première malade, Angélina, avait pu provoquer une chute de pierre, qui aurait pu même avoir eu une origine normale. En effet, les personnes présentes étaient dans une situation psychologique fort instable : l’établissement allait fermer, les patients devaient donc quitter un lieu où ils se trouvaient bien ; les membres du personnel étaient inquiets pour leur emploi. La rumeur a donc trouvé un terrain particulièrement favorable à la diffusion d'une histoire de poltergeist.

Le Dr Cuénot remarque, durant son enquête : "J’ai pu noter cette espèce de refus systématique qui est presque l’inverse d’une suggestion collective : tout le monde se refusant à admettre une explication irrationnelle, puis, devant l’impossibilité d'une interprétation, s’efforçant de ne plus y penser en s'abstenant de tout commentaire. " (ibid., p. 105). Certes, cela n'excluait rien, car les psychanalystes savent qu’un refus conscient peut masquer l’inverse, au niveau inconscient (et j'ai un curieux cas personnel à ce propos), mais on peut aussi trouver une explication plus simple encore : il ne s'était rien passé d'anormal !

Un tel cas invite à la prudence, surtout que souvent les poltergeists ont pour cadre une situation psychologiquement instable... Il faut se méfier de tout le monde, y compris des scientifiques ! Mais, ce qui caractérise la science, c'est qu'elle reconnaît ses erreurs. Il importe ici de le faire, et de diffuser très largement l'information.

_________________
La Sagesse passe par l'Amour de la vie
Men Of Nature


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages précédents:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 1 message ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 13 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Rechercher:
Aller à:  
cron

Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB.biz
phpBB SEO