Quelques informations sur la mémoire :
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Qu'est-ce que la mémoire ?C'est la fonction qui permet de capter, coder, conserver et restituer les stimulations et les informations que nous percevons. Elle met en jeu aussi bien les structures physiques que psychiques.
Il n'existe pas une, mais des mémoires. En effet, en première analyse, on peut distinguer la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
Quel est le rôle de ces différentes mémoires ?La mémoire sensorielleExtrêmement brève, elle correspond pratiquement au temps de perception d'un stimulus par nos organes sensoriels. La mémoire sensorielle visuelle (on dit aussi iconique) a une persistance comprise entre 300 et 500 millisecondes. La mémoire sensorielle auditive (ou échoïque) n'est guère plus longue.
A ces stimuli visuels et auditifs, peuvent s'ajouter des perceptions captées par les autres sens mais qui semblent jouer un rôle moins important. Ainsi en est-il de la mémoire sensorielle tactile (mémoire haptique).
C'est la combinaison de ces différentes perceptions qui permet l'identification de l'information.
La mémoire à court termeÉgalement baptisée mémoire de travail (MT), nous la sollicitons en permanence; c'est une mémoire immédiate qui nous offre la capacité de retenir, pendant une durée comprise entre une et quelques dizaines de secondes, jusqu'à 7 éléments d'information en moyenne.
La mémoire à long termeContrairement aux précédentes qui effacent les données aussitôt après leur traitement, la mémoire à long terme (MLT) stocke les informations pendant une longue période et même pendant toute la vie. D'une capacité considérable, la MLT est dépositaire de nos souvenirs, de nos apprentissages, en résumé, de notre histoire.
Existe-t-il une région anatomique, siège de la mémoire ?On sait aujourd'hui qu'il n'existe pas de "centre de la mémoire", mais plusieurs sites du cerveau impliqués dans le traitement et la conservation des informations.
La mémoire répond ainsi au même schéma que les autres fonctions supérieures du cerveau (la motricité, le langage, la perception, l'intelligence...)
Pour simplifier, on peut préciser que :
- la mémoire à court terme fait intervenir le cortex* préfrontal,
- la mémoire sémantique met en jeu le néocortex,
- les corps striés* et le cervelet* sont très impliqués dans la mémoire procédurale,
- la mémoire déclarative intéresse l'hippocampe*,
- l'hippocampe est également sollicité par la mémoire épisodique (en même temps que le thalamus* et le cortex préfrontal).
Les neurobiologistes s'accordent pour conférer à l'hippocampe un rôle essentiel. Situé au coeur du cerveau, il assure la mise en relation des informations stockées en différentes zones cérébrales. Son intervention est nécessaire pour faire passer les souvenirs de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme.
*Voir lexique ci-dessous
Quel est le support de la mémoire ?Un souvenir est stocké dans un réseau de plusieurs milliers ou millions de neurones* connectés les uns aux autres.
Sur le plan chimique, les neurones communiquent entre eux ou avec des cellules spécialisées (musculaires, hormonales ... ) par le biais de molécules appelées neurotransmetteurs ou neuromédiateurs, Dans le cas de la mémoire, c'est l'acétylcholine* qui joue un rôle essentiel. Son déficit est à l'origine de troubles mnésiques ; c'est d'ailleurs l'une des causes de la maladie d'Alzheimer. - source :
La mémoire Maintenant, je pense que la mémoire est illimitée, ce n'est pas comme le disque dur d'un ordinateur, par exemple tout ce que les yeux voient, même si on n'y fait pas attention est enregistré par le cerveau et stocké. C'est pour cela que parfois, on fait appel à l'hypnose pour des témoignages importants, nous ne réagissons pas, mais le cerveau stocke les données de la vision en continu sans effort particulier.
Nous ne faisons plus attention à ces données en réserve et vous avez déjà remarqué que lorsqu'on en a besoin, le déclic se fait et les données refont surface.
En ce qui concerne l'hypnose, il convient toutefois de se méfier et de garder une certaine réserve sur l'authenticité des dires du patient.
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(...)d'autre part, on n'a le plus souvent aucune garantie quant à l'authenticité du "passé" ainsi "retrouvé". Diverses études ont montré que ces "souvenirs sont fréquemment "reconstruits" voire totalement inventés, même chez des personnes n'ayant absolument aucune tendance à la mythomanie. Très souvent ce sont les attentes du thérapeute et les questions orientées qu'il pose involontairement qui orientent les réponses du patient, qui les suggèrent. C'est d'ailleurs la mésaventure qui arriva à Freud, avec l'hypnose, quand, à partir de 1895, il crut que tous ses patients avaient été victime d'abus sexuels. En 1897, - il y a tout juste un siècle ! - il se rendit compte que ce ne pouvait être le cas, même si certains souvenirs d'abus étaient très probablement authentiques. On sait maintenant que sa forte conviction préalable que les abus sexuels étaient la cause des névroses, ainsi que ses questions très orientées ont agi comme des suggestions involontaires.(...)
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(...)Chose remarquable, toutefois, même si les "souvenirs" sont partiellement ou totalement confabulés, le fait de les "retrouver" peut néanmoins entraîner des résultats thérapeutiques importants ! (En témoignent, par exemple, des guérisons obtenues en "retrouvant" des "souvenirs", particulièrement douteux, de "vies antérieures"). L'imagination joue de toute évidence un rôle bien plus important que la mémoire en psychothérapie, d'autant que la mémoire elle même opère au moins autant par reconstruction que par simple reproduction.(...) - source : [url=http://www.geocities.com/Athens/Agora/1380/page6fr.html]
HYPNOSE ET THÉRAPIE BRÈVE [/url]
Donc les spécialises de l'hypnose (professeurs d'Université entres autres spécialisés) disent que l'on peut mentir sous hypnose et notamment sur les vies antérieures, si la personne est persuadée de l'existence de celles-ci. Donc, il convient de rester prudent sur ces affirmations de vies antérieures. L'être humain est capable de se créer "son" monde personnel où il s'enferme et vit persuadé que c'est vrai, même s'il s'agit de faits fantaisistes et sous hypnose, il les restitue comme étant authentiques.
Même dans les témoignages judiciaires sous hypnose, mille précautions doivent être prises pour ne pas influencer le témoin, il doit d'abord faire un témoignage classique écrit, ensuite il est entendu sous hypnose, le tout doit être filmé par vidéo et l'hypnotiste ne doit pas avoir connaissance du témoignage du témoin. Le témoin doit être isolé dans une pièce avec l'hypnotiste sans intervention extérieure des enquêteurs.