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 Sujet du message: Poltergeist informatique
MessagePosté: Ven Mars 14, 2008 13:36 
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"Ken Webster


En 1984, Ken Webster vivait avec sa petite amie Debbie, à Meadow Cottage, une petite maison du village de Dodleston, à côté de la ville de Chester, dans le Royaume-Uni. Ils partageaient la maison de deux étages avec Nicola, une amie d'université de Ken, et son chat.

Tout commença à l'automne de cette même année, quand la cuisine devint le théâtre d'une série de phénomènes poltergeist. C'est Nicola qui fut témoin du premier incident. Elle remarqua, en haut du mur qui séparait la cuisine de la salle de bains, des traces semblables à des traces de pas. 'Quelqu'un a marché là-haut ?' demanda-t-elle amusée. Ken s'approcha à son tour et constata : 'C'est vrai que ça ressemble â des empreintes de pied', répondit-il.
Autant par jeu que par conviction, ils comparèrent les semelles de leurs chaussures avec les empreintes du plafond, chacun espérant confondre le farceur. Mais comme aucun dessin ne correspondait aux empreintes, ils supposèrent qu'elles avaient été faites par un occupant antérieur. La maison étant en cours de rénovation, les traces furent rapidement recouvertes de peinture.
Mais le lendemain matin, Ken fut stupéfait de découvrir une nouvelle série d'empreintes provenant visiblement de la même paire de chaussures, mais orientées différemment. Il décida de repasser immédiatement une nouvelle couche de peinture. Après cette seconde couche, les empreintes ne réapparurent pas, mais l'incident avait suffi à effrayer Ken, Debbie et Nicola.

Quelques jours plus tard, d'autres incidents inexplicables se produisirent. Ils retrouvèrent une dizaine de boîtes d'aliments pour chat soigneusement empilées en forme de pyramide. Une autre fois, ce furent deux bouteilles de limonade, un paquet de croquettes pour chat et plusieurs rouleaux de papier absorbant qu'on retrouva réunis en un équilibre précaire.
Un compréhensible sentiment de malaise commença à envahir la maison. Tous prirent l'habitude de garder les fenêtres fermées et de vérifier soigneusement tous les verrous avant d'aller se coucher.

Quelques jours plus tard, pour finir un travail en cours, Ken revint à la maison avec un ordinateur qu'il avait emprunté à l'école où il enseignait. Le soir même, Debbie et Nicola proposèrent à brûle-pourpoint de sortir pour boire un verre. Ken les accompagna en laissant l'ordinateur allumé dans la cuisine. A leur retour, lorsqu'il se remit au travail, le professeur s'aperçut que l'écran affichait un nouveau fichier qui n'était pas là auparavant. Intrigué, il l'ouvrit et un poème écrit avec des majuscules insérées de façon aléatoire apparut :
'Ken Deb nIc,
Les CAUCHEmars DE qUelqu'un qui a PEUr sont Réels les CORPS Du Monde dU Silence Sont En sécurité'.
Le reste du poème était de la même veine sibylline et vaguement menaçante. Ken sentit un frisson d'angoisse lui parcourir l'échine. D'où pouvait bien venir ce message ? Comme il le fit remarquer plus tard : 'L'ordinateur était un BBC modèle B de 1984. Il n'y avait pas encore de réseau, de modem, et encore moins d'Internet'.

Après que l'ordinateur fut rendu à l'école, les phénomènes de poltergeist reprirent de plus belle dans la maison. Ses occupants trouvaient de temps en temps des objets empilés les uns sur les autres et remarquèrent même des signes tracés à la craie sur le mur en briques de la cuisine.
Ken du emprunter à nouveau un ordinateur en février 1985 pour terminer sa thèse. Un soir, alors qu'ils avaient décidé d'aller au cinéma, Ken ne pu résister à la tentation de laisser l'ordinateur allumé pendant leur absence. Son attente ne fut pas déçue : à leur retour, l'écran affichait un nouveau message. Cette fois-ci, le message était formulé en anglais archaïque. C'est en style élisabéthain du XVI siècle qui évoquait la vie de Ken et Debbie à Meadow Cottage. Il était notamment écrit : 'Les travaux ont été quelque peu perturbants car ils m'ont souvent dérangés dans mon sommeil. Vous êtes néanmoins un homme de valeur vivant avec une femme fantasque, mais vous vivez dans MA maison...'. Comme le fit remarquer Peter Trinder, professeur d'ancien anglais et collègue de Ken Webster, le message était littérairement correct mais le ton général était manifestement menaçant.

Ken, Debbie et Nicola décidèrent alors de vérifier une fois pour toutes s'il s'agissait d'un canular. Le professeur emprunta donc une nouvelle fois l'ordinateur de son université avec la ferme intention de confondre le plaisantin. Après avoir vérifié qu'il n'y avait rien de chargé sur le disque dur et que toutes les issues de la maison étaient closes, ils sortirent en laissant l'ordinateur allumé dans la cuisine, comme les fois précédentes. À leur retour, un nouveau message était à l'écran, dans le même style archaïque et excentrique. Après toutes les précautions qu'ils avaient prises, l'hypothèse du canular semblait donc définitivement tomber à l'eau. Admettant que les messages étaient peut-être authentiques Ken prit le parti d'y répondre. Il reçut à son tour une réponse et ce fut alors le début d'une correspondance sérieuse. Il apprit ainsi que le 'fantôme' s'appelait Tomas Harden quoiqu'il écrivit la plupart du temps sous le pseudonyme de Lukas Weinman. Il apprit aussi que Meadow Cottage était situé très exactement à l'emplacement de la ferme où Tomas avait vécu au XVI siècle. L'impalpable correspondant était un homme cultivé qui avait eu la chance d'étudier au Brasenose College d'Oxford. Passionné par les ouvrages de l'humaniste Erasme (1466-1536), il affirmait même l'avoir un peu connu. A la lecture de ces textes, Ken eut le sentiment, sans qu'il puisse le prouver, que son visiteur du passé gravait ses messages sur l'ordinateur par la pensée.
Visiblement bridé par le cadre étroit de l'écran informatique, Tomas laissa aussi son nom sur un mur et écrivit certains messages sur du papier. Il disait qu'il lui arrivait d'observer avec plaisir Ken et Debbie vivre au quotidien. C'était comme si les années 1980 et les années 1540 se télescopaient par instants en un point névralgique : l'ordinateur. Ken en vint même à avoir la conviction que ces messages ne provenaient pas d'un mort, mais qu'ils traversaient plutôt le temps comme si Thomas était bel et bien vivant, mais à une autre époque.
Parallèlement aux communications émanant du passé, Ken reçut aussi une série de messages mystérieux soi-disant en provenance de l'année 2109. Ces messages sibyllins étaient souvent menaçants. Les 'correspondants', qui disaient faire des expériences sur le temps, affirmaient avoir ouvert un 'Plan Vertical' à travers les âges, qui avait permis à Tomas d'entrer en contact avec Ken. Mais les 'correspondants ' de 2109 restaient toujours dans le flou quand il s'agissait de décrire la nature exacte de leurs expériences. Ils se vantaient de leurs connaissances scientifiques supérieures, mais ne répondirent jamais directement aux questions.

Désirant se persuader à nouveau qu'il ne pouvait pas s'agir d'un canular, Ken contacta la SPR (Society for Psychical Research), fameux laboratoire de recherche en parapsychologie, pour qu'elle élucide le cas. Les chercheurs délégués sur place déclarèrent que les contacts avec des 'correspondants' de l'an 2109 étaient vraiment surprenants.
Ils élaborèrent donc sur l'ordinateur de Meadow Cottage, une série de questions à l'attention des mystérieux épistoliers. Ni Ken ni Debbie ne furent autorisés à voir ces questions. Un fichier unique arriva. Son contenu ne répondait pas aux questions directement mais sous-entendait qu'elles avaient bien été lues. Ceci avait au moins le mérite d'écarter définitivement la possibilité que Ken et Debbie soient les auteurs potentiels de la mystification : n'ayant pas vu les questions posées, ils ne pouvaient pas y faire allusion dans les réponses...

Vers le mois d'avril 1986, Tomas annonça via l'ordinateur qu'il allait interrompre la communication avec le XX siècle. Les gens de 2109 annoncèrent pratiquement au même moment qu'ils allaient également couper le contact, leurs expériences sur le temps arrivant à leur terme.
Ces deux années de phénomènes poltergeist et de communications étranges laissèrent Ken et Debbie éreintés. Même s'ils s'étaient attachés à Tomas Harden, ils étaient contents que tout soit fini."


Source :www.histoiresinsolites.com

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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Ven Mars 14, 2008 19:17 
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Vraiment étonnante cette histoire :shock: même si j'avoue que j'ai tendance à penser qu'il s'agit d'un fake.

J'ai été sur le site de la SPR mais on ne peut pas rechercher des informations sur les différents cas, donc un peu difficile d'avoir plus d'informations.

Sinon je me pose la question, quand ils recevaient la réponse étaient-ils toujours absents ? N'ont-ils jamais attendu devant l'écran ?

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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Sam Mars 15, 2008 09:26 
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Après plusieurs recherches impossible d'en savoir plus!
L'histoire semble verrouiller et tous les autres articles trouvé à ce sujet sont similaires a celui-ci...
Peu etre s'agit il d'un fake mais.C'est alors une très bonne histoire.
Pour ma part, j'ai toujours pensé que la sensibilité d'une machine tel qu'un ordinateur devait pouvoir recevoir des informations "autres" que celle pour lequel ils sont prévus.
Je m'explique.
Un ordinateur fonctionne très simplement sur un principe binaire d'entrée et de sortie. Une onde traversant le microprocesseur peut modifier une entrée (tel un virus) et peu donc très facilement modifier l'affichage sur un écran (textes, ouverture de fichiers). La sensibilité étant très fine, je me demande si en étudiant cela ,nous ne pourrions pas tenter quelques experiences. L'informatique est un monde que nous croyons maitrisé parce que nous l'avons créé, mais il se passe des dizaines de choses sur nos machine a longueur de journée. Peu etre ne les voyons nous pas de la bonne manière..!

Qu'en pensez vous ???

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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Sam Mars 15, 2008 11:53 
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aigledusud a écrit:
'L'ordinateur était un BBC modèle B de 1984. Il n'y avait pas encore de réseau, de modem, et encore moins d'Internet'.
Pas vraiment. A l'époque fleurissaient les BBS (Bulleting
Boarding System - Systeme de Bulletins Electoniques en français) qui utilisaient des modems.

Internet lui, existait déjà, même si le web (qui n'est qu'une interface, l'équivalent de Windows pour les ordinateurs) a été crée en 1990.( http://fr.wikipedia.org/wiki/Web ).

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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Sam Mars 15, 2008 13:21 
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Effectivement, et dans ce cas il faudrait savoir si son ordinateur était équipé d'un modem (car les modems integrés n'existaient pas à m'époque), et qui de surcroit serait relié à une prise téléphonique.

Et si c'était bien le cas, il faudrait qu'on sache aussi s'il avait un abonnement auprès d'un fournisseur, et quelles étaient ses factures téléphoniques (parce que c'était facturé à la minute rappelons-le, les lignes adsl et autres n'existant pas encore).

Autant dire que rien que pour ce dernier point cela me paraît improbable que son pc était relié à un BBS... ou alors il avait des factures pharaoniques.

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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Sam Mars 15, 2008 16:11 
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Il y a peu être un rapport avec le PK (psychokinè). J'ai lu un bouquin sur les maisons hantées : la parapsychologie. Où en fait un grand nombre de Poltergeist sont provoqués par le sujet lui même. C'est l'homme qui est à la base du poltergeist mais c'est pas lui qui en est l'auteur.
Il y avait un cas pareil en Allemagne, je vais essayer de trouver l'article.

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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Sam Mars 15, 2008 16:15 
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dark-stories.com a écrit:
- LE POLTERGEIST DE ROSENHEIM -

Une histoire étonnante...





L'exemple le plus célèbre est probablement celui étudié par Hans Bender (professeur à Fribourg, en Allemagne), connu sous le nom du "poltergeist de Rosenheim". En voici le récit, tiré de Broughton , p. 287.

"Par un matin froid de novembre 1967, la plupart des employés de l'avocat Sigmund Adam se trouvaient déjà au travail dans son étude de la ville bavaroise de Rosenheim. Une des dernières personnes à arriver fut Anne-Marie Schneider, une secrétaire de dix-huit ans récemment embauchée. Elle entra dans le hall et ôta son manteau. Alors qu'elle passait sous une lampe suspendue, celle-ci se mit à se balancer, mais la jeune fille ne remarqua rien du phénomène. Elle se dirigea vers le vestiaire, et le mouvement de la lampe s'amplifia. Soudain l'ampoule du vestiaire se mit elle aussi à se balancer. Un employé qui l'avait surveillée à son entrée lui lança : " Achtung ! Die Lampe ! " Anne-Marie se courba et releva son manteau pour se protéger. Un instant plus tard, l'ampoule située dans le hall explosa, projetant une pluie d'éclats de verre dans la direction d'Anne-Marie. Le balancement du fil cessa, et avec quelques mots de remerciements à l'employé qui l'avait mise en garde, Anne-Marie prit un balai pour ramasser le verre. Les autres membres du bureau se replongèrent dans leur travail. Ils étaient habitués maintenant.

Néanmoins l'avocat était à bout de nerfs. Son bureau subissait une autodestruction rapide et ses affaires ralentissaient considérablement. Les tubes fluorescents fixés au plafond tombaient sans cesse en panne. Une fois, il se produisit une forte détonation et tout l'éclairage s'éteignit tout d'un coup. Lorsque l'électricien, grimpé sur son échelle, examina les tubes au néon, il s'aperçut que ceux-ci avaient tourné de 90 degrés dans leur logement, interrompant la connexion électrique. À peine les avait-il tous remis en état de marche qu'un autre bruit violent se fit entendre et que les lumières s'éteignirent toutes à nouveau. Même lorsqu'elles n'étaient pas allumées, les ampoules à incandescence explosaient sans que le filament soit endommagé. Les plombs sautaient sans raison apparente, et parfois s'éjectaient tout seuls de leur logement. Les dysfonctionnements du téléphone étaient particulièrement graves. Les quatre combinés sonnaient en même temps sans qu'il y eût personne à l'autre bout du fil. Les conversations téléphoniques étaient souvent interrompues pendant de courtes périodes, ou coupées carrément. Les factures de téléphone atteignirent des montants aberrants, et nombre de numéros jamais appelés étaient facturés. Le liquide de développement, dans les machines à photocopier, jaillissait fréquemment de son réservoir sans que l'engin fût touché.

Tout d'abord, Adam et ses employés soupçonnèrent une déficience du système électrique. Des ingénieurs de la centrale électrique municipale et du bureau de poste (qui s'occupait du système téléphonique) furent appelés, et un équipement de contrôle installé sur les lignes électriques afin de détecter tout changement d'intensité du débit. Ces appareillages enregistrèrent de très importantes fluctuations du débit, qui coïncidaient souvent avec les phénomènes observés. On déconnecta l'étude de l'alimentation électrique municipale et l'on apporta une batterie de secours devant fournir un courant " sans perturbation ". Les écarts d'intensité de courant et les phénomènes continuèrent.

Des appareils d'enregistrement furent également branchés sur les téléphones pour garder trace de tout appel émanant des bureaux. Presque dès leur mise en fonction, ils enregistrèrent des appels envoyés des bureaux alors que personne n'utilisait le téléphone. Les enregistrements révélèrent un nombre considérable d'appels à l'horloge parlante (qui en Allemagne n'est pas un service gratuit), souvent six par minute. Le 20 octobre, quarante-six appels à l'horloge parlante en quinze minutes furent enregistrés. [...]

Le professeur Hans Bender de l'université de Fribourg, enquêteur chevronné en matière de poltergeists, arriva en compagnie de quelques collègues le premier décembre. Une semaine plus tard, ils furent rejoints par deux physiciens de l'Institut Max-Planck spécialistes de la physique des plasmas, F. Karger et G. Zicha, qui commencèrent à chercher des anomalies dans l'installation électrique et téléphonique. L'équipe de Bender remarqua rapidement que les phénomènes inexpliqués et les perturbations de puissance ne se produisaient que durant les heures de travail. Il devint également très vite évident que tous ces phénomènes avaient pour centre la personne d'Anne-Marie. Souvent, la première anomalie enregistrée par le matériel de surveillance se produisait au moment où Anne-Marie franchissait le seuil des bureaux le matin. Bender supposa qu'il s'agissait d'un cas de RSPK dont la jeune fille était l'agent.

Dès leur arrivée, Karger et Zicha entreprirent d'examiner les sources d'alimentation. Le 8 décembre, ils adjoignirent des équipements supplémentaires à ceux déjà en place. Entre 16 h 30 et 17 h 48 ce jour-là, l'appareillage enregistra quinze variations brusques du débit à intervalles irréguliers. À peu près au même moment, des craquements très forts se firent entendre, similaires à ceux qu'auraient produits des étincelles géantes, cependant chaque variation électrique ne s'accompagnait pas systématiquement de ces manifestations sonores. Tous les bruits furent enregistrés sur un magnétophone. On ajouta encore des appareils pour mesurer le potentiel électrique et le champ magnétique près des enregistreurs, ainsi que l'amplitude sonore dans les bureaux. Sur la base de leurs recherches, les physiciens jugèrent qu'ils pouvaient éliminer comme causes plausibles les variations dans l'alimentation électrique, les voltages démodulés à haute fréquence, les charges électrostatiques, les champs magnétiques statiques externes, les effets ultrasoniques ou infrasoniques (y compris les vibrations), les branchements défectueux ou des défauts de fonctionnement des appareils enregistreurs et, finalement, une intervention manuelle.

Lorsque Bender eut exposé sa conviction que les perturbations étaient dues à la PK, l'activité de poltergeist s'intensifia. L'équipe de Bender ainsi que les ingénieurs de la compagnie d'électricité et les officiers de police virent des assiettes décoratives sauter des murs et des tableaux se balancer et même tourner autour de leur crochet d'attache. Bender captura sur bande vidéo les lampes qui oscillaient et les bruits de détonation, mais il ne put enregistrer les mouvements des tableaux. Un autre enquêteur, utilisant leur équipement, put enregistrer un tableau effectuant une rotation de 320 degrés sur son axe. L'équipe de Fribourg observa des tiroirs s'ouvrant d'eux-mêmes et des documents qui se déplaçaient seuls. Certains tiroirs s'éjectèrent complètement des meubles. Par deux fois, un classeur de quelque 150 kilos s'écarta du mur d'une trentaine de centimètres. Tandis que se produisaient ces phénomènes, les enquêteurs notèrent qu'Anne-Marie était de plus en plus nerveuse. Finalement elle manifesta des contractions hystériques des bras et des jambes. Lorsqu'elle partit pour prendre une période de repos, les phénomènes cessèrent aussitôt. Peu après elle trouva un emploi ailleurs, et l'avocat ne connut plus aucune difficulté. Dans les bureaux où travaillait désormais Anne-Marie quelques perturbations se produisirent, mais moins spectaculaires et qui cessèrent avec le temps.

[...] Sur plus de trente-cinq cas qu'il avait étudiés, le professeur Bender a toujours affirmé que celui de Rosenheim était le plus impressionnant."


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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Sam Mars 15, 2008 16:34 
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Assez compliqué a verifier en fait...
j'est fais des recherches sur le BBS version B et A.
Voici ce qui en resulte...
"Le Model A (c’est à dire le Proton), équipé de 16 Ko de RAM, vendu 299£, et le Model B muni de 32 Ko de RAM et vendu 399 £. Si le Model A s’adresse au grand public, le B, grâce à son port Econet, se vend surtout auprès des écoles pour des applications réseau. "
SOURCE : http://www.grospixels.com/site/acorn.php

Je pense donc a un simple canular si il s'avere que cette histoire ai un fond de vérité...

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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Sam Mars 15, 2008 17:20 
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Salut,

ça m'a fait penser à ce film : http://blog-horreur.com/?2006/10/04/54- ... de-annonce


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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Sam Mars 15, 2008 21:10 
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TOS a écrit:
Autant dire que rien que pour ce dernier point cela me paraît improbable que son pc était relié à un BBS... ou alors il avait des factures pharaoniques.
Le Acorn n'était pas un PC mais un micro-ordinateur (tout comme il y eu des Atari, des Amiga, des Thomson, etc)
Le deuxième point est le fait qu'il s'agisse d'un BBC modèle B soit un ordinateur dédié au réseau.

Et qui dit réseau, dit connexion. Avant d'avoir l'ADSL, je payais pour un abonnement bas-débit. Un tarif fixe me donnait droit à un certain nombre d'heures de connexion. Il en allait de même pour les BBS.

Rien d'impossible donc à ce que quelqu'un se connecte sur le réseau depuis son BBC, d'autant que si je ne me trompe les tarifs pratiqués aux Etats-Unis n'ont pas grand chose à voir avec les nôtres. Il suffit de revoir certains films comme Wargame pour s'en convaincre.

A priori, cette histoire a été recopiée depuis Facteur X n°79. Si quelqu'un le possède encore, il serait bien de vérifier si des sources sont données.

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 Sujet du message: Re: Poltergeist informatique
MessagePosté: Dim Mars 16, 2008 00:19 
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Arkayn, merci pour ces précisions mais il y a une erreur dans ce que tu dis.

Alors tout d'abord, pour avoir suivi le monde de l'informatique depuis que je suis gosse, je peux te dire que dans les années 90 on ne payait pas seulement l'accès internent et le nombre d'heures fixes qui allaient avec, mais aussi la facture téléphonique à la minute.

Alors oui, dans les années 2000 il y a eu des forfaits abonnement internet + communications incluses, mais ce n'était pas le cas avant.

Maintenant il est vrai que je ne connais pas la situation aux USA, je sais que dans les années 90 chez eux les communications locales (et donc la plupart du temps internet, si le FAI ne se trouvait pas à l'autre bout du pays...) étaient gratuites, mais je ne connais pas du tout la situation des années 80.

Sinon j'ai relu l'article, et au vu du ton je pense que l'auteur a bien voulu nous faire comprendre que son ordinateur n'était pas relié sur une prise. Il va pas nous dire qu'internet, etc... n'existaient pas encore, si son micro-ordinateur ( :wink: ) était relié à un BBS.

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