Minia a écrit:
Je trouve ça incroyable qu'au nom de la science, on puisse faire subir cela à des humains (et des animaux également au passage). Enfin, je ne sais pas trop, mais comment peut-on faire souffrir autant un homme qui agonisera sous ses yeux ?
Pourquoi faire les surpris? Ca se passe encore de nos jours. En plus soft, mais toujours aussi efficace... (voir la fin du post)
Minia a écrit:
Question un peu déplacée : Toutes ses souffrances ont-elles au moins, fait progresser la science ? (vaccin, guérison de maladie etc). D'un point de vue positif, et non dans l'optique d'inventer des monstruosité plus grandes...
Oui, et je pense, énormément (mais comme le dit Ar Soner, surtout pour l'effort de guerre), sinon les alliés ne se serait pas donné tant de mal a les récuperer. Le procés de Nuremberg était une mascarade, il fallait sacrifier les inutiles ou trop dangereux pour garder les plus intéressants.
Quand aux documentaires de guerre arte, ils sont a peines orientés
Mais j'aime bien leurs documents sur les civilisations ou les animaux.
Mais cela me fait tout de même sourire que, plus de 60 ans après, les nazis terrorisent toujours autant. Pas que ce soit des saints, mais que ce soit les ricains, les russes, les asiatiques, les arabes, ils s'en sont donnés a coeur joie dans les tortures et la guerre.
Essai clinique raté à Londresle dimanche 19 mars 2006:"Deux des six cobayes humains victimes d'un essai clinique raté à Londres étaient toujours dans un état critique dimanche, l'état des quatre autres étant jugé "encourageant" par leur médecin.
Les deux jeunes hommes les plus atteints "sont placés dans un coma artificiel pour leur confort et reçoivent un soutien au fonctionnement de leurs organes", a indiqué le docteur Ganesh Suntharalingam, chef du service des soins intensifs du Northwick Park Hospital.
En dépit de "signes très précoces d'amélioration", le médecin continuait de réserver son pronostic.
L'état des quatre autres patients reste grave, mais "ils vont mieux et trois d'entre eux ont cessé de recevoir un soutien au fonctionnement de leurs organes", a précisé le médecin.
"Leurs progrès et leur rétablissement jusqu'à présent sont encourageants", a-t-il ajouté.
L'hôpital avait indiqué samedi que tous les quatre étaient conscients et pouvaient s'entretenir avec leurs proches.
Les six jeunes gens, tous âgés d'une vingtaine d'années, s'étaient prêtés le 12 mars au premier test sur des humains d'un médicament contre la leucémie et la sclérose en plaques, le TGN 1412. La réaction de leurs organismes à l'essai a été immédiate et gravissime.
La découverte de nouveaux médicaments puissants issus du génie génétique impose de revoir les procédures d'essais cliniques, estiment des experts à la lueur du drame de Londres.
L'accident rarissime du test du TGN 1412, une molécule à base d'anticorps, ne pouvait sans doute pas être évité grâce aux méthodes actuelles, ont-ils souligné lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale britannique.
"Ces nouveaux composés biologiques", reconnaît le professeur Janet Derbyshire, "ont un potentiel extraordinaire et nous font repousser les frontières, (mais) il nous faut réfléchir à des moyens différents de les tester".
Les scientifiques réfléchissent depuis quelque temps à de nouveaux moyens d'évaluer la sécurité de ces médicaments, poursuit la chercheuse, qui dirige l'unité d'essais cliniques du Conseil britannique de la recherche médicale.
Les anticorps remettent en cause en particulier, explique-t-elle, "l'utilité des informations que nous apportent les tests en laboratoire sur des tissus et sur des animaux", c'est-à-dire la phase précédant les essais sur l'homme.
L'une des pistes serait de produire des animaux de laboratoire génétiquement modifiés et qui partageraient des gènes avec l'homme. Des souris, selon les experts, pourraient ainsi être dotées d'un système immunitaire humain.
Le microdosage est une autre possibilité prometteuse. Il implique d'isoler le bras du cobaye humain du reste du corps, puis de lui injecter une dose très faible du produit que l'on veut tester. Les résultats, bons ou mauvais, sont alors confinés au bras.
Dans l'immédiat, les autorités sanitaires allemandes ont réagi concrètement au drame du TGN 1412 en décidant vendredi que les essais de "médicaments à haut risque biologique" seraient dorénavant pratiqués sur un cobaye humain à la fois, et non plus sur plusieurs en même temps.
Les nouveaux médicaments pourraient être testés sur des malades, suggère de son côté Kate Law, responsable médical de Cancer Research UK, le plus important organisme non lucratif de recherche contre le cancer hors des Etats-Unis.
"Il y a des gens qui ont déjà eu trois ou quatre traitements", affirme le Dr Law. "Se voir offrir un essai leur donne au moins un peu d'espoir, et aussi la conscience qu'ils vont peut-être aider de futurs malades du cancer".
Quelque 250 millions de patients dans le monde sont déjà soignés par environ 70 médicaments synthétisant des anticorps. Presque tous ces produits agissent en bloquant un processus chimique ou en empêchant l'action d'une protéine.
L'un des plus connus est l'Herceptine (principe actif: trastuzumab). Ce produit permet, en neutralisant une protéine, de diviser pratiquement par deux la résurgence des cancers du sein les plus agressifs.
Le TGN 1412 du laboratoire allemand Te Genero agit à l'inverse: plutôt que de bloquer, il déclenche une molécule située à la surface des globules blancs. La molécule déclenche à son tour une réaction chimique qui aide les globules à reconnaître et détruire certaines cellules en cause dans la leucémie et la sclérose en plaques.
Selon David Glover, ancien responsable scientifique du laboratoire privé de recherches Cambridge Antibodies Technology (CAT), c'est cette réaction en chaîne qui s'est produite chez les cobayes humains de Londres, mais en prenant une tournure aussi inattendue que catastrophique."
Quand aux vaccins de la mére Bachelot, fin 2009 - début 2010, c'est clair qu'ils n'étaient là que pour sauver la population...