Citation:
Quand à "la jeune fille de l'eau", il ne s'agit pas du tout d'une histoire basée sur une sirène mais bel et bien l'angoisse de la page blanche d'un écrivain, et la création d'un conte. Au fur et à mesure de ce dernier film c'est à cela qu'on se trouve confronté. Il y a tous les éléments d'un conte...la phase d'exposition, l'élément perturbateur, le développement et le dénouement.
J'attends avec une grande impatience son prochain film. Car ils sont toujours la cause de débats plus qu'animés entre critiques, certains le condamnant et d'autres osant aller au-delà des images.
Je suis toute à fait d'accord avec toi Petite-Fée...
La Jeune Fille de l'Eau est l'exemple type du film "métaphorique" où l'important n'est pas ce qui se déroule à l'écran mais le sens, je dirais même le sens symbolique, où presque chaque scène est une métaphore, ou contient un sens caché, un double sens etc...
De plus, c'est le genre de film où qu'il faut chercher à "ressentir" plus qu'à essayer de comprendre une histoire, qui, en fait, n'a pas énormément d'importance, à l'image des mythes antiques qui ne sont finalement que les illustrations de concepts plus abstraits ou de morales.
Pour ma part, je suis allée voir
La Jeune Fille de l'Eau en famille : mon père s'est endormi ( le boulet...
), mon frère n'a rien compris, ma mère et moi on a adoré...
Pour apprécier ce film, il ne faut pas chercher à le rationnaliser, dans le sens où il ne faut pas s'attacher au déroulement de l'histoire, mais comme tu le dis : il faut aller au-celà de l'image.
Pour ma part, j'aime beaucoup les films de Night Shyamalan justement parce qu'il y a toujours quelquechose à "décoder", une référence, un sens caché ( comme par exemple pourquoi a-t-il choisi d'incarner tel second rôle plutôt que tel autre ? etc... ), l'ambiance, le bizarre et aussi le fait que, il faut bien le dire, ce sont des films qui ne plairont pas à tout le monde et que j'aime bien me distinguer...