la chambre bleue a écrit:
Les hivers sont (par rapport aux années 90) de nouveaux très marqués et plutôt humides. les étés marquent des pointes de chaleur, c'est vrai et les automnes sont plutôt tièdasses, mais ce n'est pas assez remarquables pour parler de réchauffement.
Peut-être que je mélange un peu tout, auquel cas je suis ouvert à la critique, mais il me semble que le réchauffement climatique n'est pas à prendre au pied de la lettre. Celui ci provoque certes une hausse des températures, mais qui est pour l'instant très difficile à évaluer sur une période aussi courte que 2, 3 voir cinq ans étant donné qu'il s'agit d'une hausse par rapport aux moyennes.
Prenons ce
schéma (source Wikipédia... On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a ^^)
On s'aperçoit que la température moyenne sur
toute l'année 2000 était supérieur de 0.25°C par rapport à la température moyenne sur toute l'année 1961. Il est évident que ce genre de "réchauffement" n'est pas palpable au point de se rendre compte que les hivers sont plus doux maintenant qu'il y a 40, ça n'a rien à voir.
Par contre, en reprenant ce schéma, oui on s'aperçoit que la température moyenne augmente sensiblement (c'est à dire, apparaît comme suffisament marquée sur un graphique) depuis le début de la révolution industrielle. Cette augmentation qui peut paraître minime au point que nous ne la ressentons pas directement (si ce n'est sur la fonte des glaciers ou de l'arctique) a pourtant une réelle influence sur le climat en général. Cela peut provoquer des dérèglements qui rendront certains hivers plus froid, certains printemps très doux ou autre je ne sais pas, mais le fait est qu'une influence existe.
De plus, je suis en désaccord avec toi sur le fait que faire tourner des modèle climatiques chaotique sur super-calculateur est moins efficaces que des relevé sur le terrain. Bien sûr les données initiales sont indispensables, mais pour obtenir une vision globale sur un système aussi chaotique que le climat, il est nécessaire d'en tirer la substance en réalisant le modèle le plus "parfait" possible en fonction des données de départ. Données s'étalant sur une très longue période.
@SansIPfixe
Je comprends ton point de vue. et je me doute que si certains résultats ne vont pas forcément dans le sens de l'opinion générale, ceux ci peuvent être mal vu. Mais pour moi, cela ne remet pas en cause le réchauffement climatique, mais une politique scientifique en générale. Je m'avance peut-être mais si les arguments contre le réchauffement climatique étaient tout à fait probant et vérifiables, ils n'auraient pas de raison de rester dans l'ombre. Après, le climat est une science très imprévisible et excessivement dur à anticiper du fait de ses propriétés chaotique, ce qui n'aide pas beaucoup dans les deux sesns.