Manon a écrit:
De toute façon qu'on respecte les "rites" ou pas, hé bien il y aura toujours des raisons pour s'attaquer aux pays de Satan et tout le bord**. C'est pas ça qui va changer grand chose. Ils ont la haine et ils l'auront toujours ces malades.
C'est justement ce genre de dérives que je souhaitais éviter. En écrivant de la sorte Manon, difficile pour ceux qui te lisent d'identifier ces "Ils" auxquels tu fait référence. Ne débordons pas sur une généralisation primaire lorsque le coeur du débat est interessant.
seiib a écrit:
Alors, qu'on demande aux vrais pratiquants islamiques, si ils souhaitent que ce gars soit enterré selon leur coutume. Plutôt que de demander a des gens qui s'approprient une religion.
soukeena a écrit:
Lui se considérait comme musulman mais moi en tant que musulmane je le considère pas comme tel. Je refuse qu'un tel co**ard puisse avoir des principes aussi éloignés des miens en prétendant être de la même religion. Pour moi il ne mérite rien, même pas une sépulture descente.
Ces deux citations se rejoignent et Soukeena, j'avoue ne pas avoir envisagé la situation sous cet angle. Merci d'y attirer mon attention.
Les musulmans modérés savent que Ben Laden ne les représentaient pas, et je conçoit que lui attribuer les rites propres à cette confession puisse les choquer. Néanmoins, cela ne change rien au fond du problème, à savoir que, comme le dit Arkayn, les plus fanatiques n'hésitent pas à sauter sur n'importe quel prétexte pour laver dans le sang un éventuel affront. Pour apréhender ce problème, il est justement nécessaire de s'extraire du point de vue religieux pour un autre plus pragmatique. Celui ci passe par deux messages.
- Montrer que l'occident ne tolère pas les extrémistes, le message est plutôt clair. Ben Laden est mort.
- Montrer que l'occident respecte sa confession de base (débarrassée de tout fanatisme) afin d'éviter de fournir un prétexte de plus à certains extrémistes, c'est aussi le cas d'une certaine façon.
Nico_Virtua a écrit:
Les attentats suicides il y'en aura de toute façon.
Bien sûr qu'il y en aura. Mais il y en aurai peut-être eu un de plus si son corps avait été brûlé sur place.