Citation:
Pourquoi est ce que dans différence tu vois la notion de supériorité?
Parce que les supposées différences physiques et culturelles entre les sexes sont complètement au désavantage des femmes : faiblesse musculaire et osseuse notamment, et je parle même pas des règles, de l'obligation de porter le gosse, de l'instabilité hormonale et de l'obligation de maintenir une apparence qui puisse plaire aux hommes (d'où, maquillage, fringues, régimes, j'en passe et des meilleures mais bizarrement vous verrez très rarement un homme user de ça, tout simplement parce que socialement nous n'en n'avons aucune obligation). Sachant cela, je doute honnêtement que ces "différences" soient réellement objectives; si on les écoute, il n'y a absolument aucun avantage concret à être de sexe féminin.
De surcroît, en admettant une différence immuable entre hommes et femmes, vous restreignez tant la liberté des hommes et des femmes puisque vous imposez un standart plus ou moins rigide auquel il faut coller sous peine, tour à tour, d'être taxé de "garçon manqué" ou de "lopette". Si c'est là votre vision de l'égalité, très bien. Personnellement je me passe de ces distinctions.
Ah, et apprennez à lire avant de considérer que je dis une chose et son contraire en sortant des citations de leurs contextes, merci. Mais allez, j'ai envie de polémiquer alors je vais les reprendre :
Citation:
Wemerien a écrit:
Personne ne niera que les femmes sont physiquement plus faibles ou ne peuvent être considérées comme nos égales absolues sur tous les points,
Wemerien a écrit:
Je nie les différences entre homme et femme sans aucune vergogne.
Wemerien a écrit:
je ne vois pas la différence entre un homme et une femme. Ca n'a aucun intérêt.
La première affirmation était bien entendu le point de vue de la majorité, en aucun cas le mien (c'était assez clair mais visiblement, le français se perd, de nos jours).
Citation:
Wemerien a écrit:
Je n'ai en aucun cas dis que notre morphologie devait évoluer vers un unimorphisme complet
Wemerien a écrit:
J'ai sincèrement l'espoir qu'on arrive à un équilibre complet dans les cinquante ans, sur le plan psychologique comme physique.
Quand je parle d'équilibre je parle d'équilibre des potentiels et des possibilités. Autrement dit, dans cinquante ans si une femme veut avoir une musculature "d'homme" et fait ce qu'il faut pour, nous en aurons à la fois la pleine possibilité et nous saurons, espérons, enfin le tolérer (au lieu de la traiter de "garçon manqué" voire pire, s'entend, ou de simplement considérer que c'est moche). Encore une fois, le coeur de mon discours reste la liberté, or un unimorphisme absolu appliqué à tous ne permettrait pas plus cette liberté que le dimorphisme actuel. Je parle bien sûr du plan physique de la différence entre hommes et femmes car c'est, selon moi, les racines de la discrimination sociale.
Cela dit, il me semble qu'effectivement, nous évoluerons fatalement vers une plus grande ressemblance (et mobilité) au plan morphologique comme culturel, sans pour autant finir forcément identiques. Il me semble temps, en conclusion, de se rendre compte que les hommes et les femmes ne forment pas deux "mondes" différents dans un système où l'on peut passer de l'un à l'autre et où les deux ont les mêmes possibilités. Il est temps de voir que l'identité ne doit pas se construire sur base du sexe et autres caractéristiques physiques d'un individu, mais simplement sur base de son vécu et de sa personnalité, sans s'enfermer dans les cloisons des rôles sexuels.