Galisas a écrit:
La veuille de c'mmencher à faoquer l'blè, no faisait un r'pas aveuc eul fermier: était "l'pus aisè". Mais valait mieux pas traîner trop à tâbe, eul fermier connaissait l'proverbe: " long à môger, long à travailler" et i savait déjà qui qu'i devrait rémouquer pou qu'eul travail dure pin trop longtemps, et itou qui qu'aurait toujou sè.
Sauriez vous traduire ce français et trouver son origine ?

La première partie est facile ! La veille de commencer à récolter le blé, nous faisions un repas avec le fermier (le texte doit venir d'un journalier) : c'était le plus facile.
La seconde partie par contre est très sympa à traduire, bien que je sèche davantage.
Mais il valait mieux ne pas trop traîner à table, le fermier connaissait le proverbe : "long à manger, long à travailler" et il savait déjà qui il devrait surveiller pour que le travail ne traîne pas trop en longueur, et pareillement pour celui qui aurait toujours de la sève (sous entendu de la vigueur ?).
Edit : et pour revenir sur le sujet, la faute "comme même" est de plus en plus courante oui, mais m'embête toujours autant à entendre.
Le must : un de mes profs, dans mon lointain passé au lycée, qui écrivait "Il y a t'il" au tableau jusqu'à ce qu'on ose le reprendre. Et à priori, c'est une faute courante.