Comme je l'ai déjà dit, je fais mon arbre généalogique avec bonheur puisque je suis remonté pour le moment à 14 générations.
Et je viens de tomber sur une curiosité :
Citation:
...le citoyen Jean XXX, berger en la commune de XXX lequel était assisté de Germain XXX, âgé de 21 ans, demeurant avec Pierre XXX, cultivateur en la commune de XXX même canton que dessus Marie Rose XXX, âgée de 20 ans, domiciliée avec Jean François XXX son père cultivateur et la dite nommée a déclaré que Marie Françoise XXX, fille de feu François XXX et Marie XXX de cette commune est accouchée d'hie(re) deux heures de relevé d'une enfant femelle que ledit Jean XXX m'a présenté et m'a déclaré présence des deux témoins susmentionnés est de sa mère et lui appartenant à laquelle il a donné le prénom de Rosalie. D'après cette déclaration que ledit Germain XXX et Marie Rose XXX ont certifiée conforme à la vérité, et la (re)présentation qu'ils ont fait de l'enfant susnommée j'ai rédigé le présent acte que les dits deux témoins et le citoyen Jean XXX XXX le père de l'enfant ont signé avec moy. Ledit XXX déclarant a refusé de signer.
Fait à XXX le même jour mois et an .....
D'après l'acte de décès de Marie Françoise, elle était la servante de Jean et avait 7 ans de moins que lui.
J'ai demandé un coup de main pour la lecture de l'acte de naissance et on arrive à une conclusion : Jean a mise enceinte Marie Françoise et a été trainé à la mairie par les deux témoins, a reconnu devant l'officier être le père mais a refusé de signer l'acte. Je pense qu'on a là le cas exceptionnel d'un enfant naturel (presque) reconnu par le père.
Dans le même genre, je viens de voir passer un acte de mariage rédigé mais annulé. En gros, les mariés ont changé d'avis entre les vœux et la signature. Le mariage le plus court de l'histoire !