@LPB: Je poste ici ce que j'étais en train d'écrire quand tu l'as demandé:
Je ne re-cite pas, mais ce que dit Lamart quand au calcium est ce que j'ai appris aussi.
Pour ce qui est de la cruauté, ayant passé une partie de mon jeune âge dans le cantal, quand on sacrifiait le cochon, on ne disait pas "le cochon", dans les fermes, mais "lou Mouchu": Le Monsieur! Car c'était un passage obligatoire de l'alimentation, et le saigneur et son assistant, l'assomaient d'un coup de masse, avant de l'égorger; Là, "les femmes" amenaient un coup de gnôle aux "hommes", et chacun se répartissait le travail, comme pour les foins, la traite des bêtes etc.
J'ai un ami paysan retraité, quand il vendait une vieille vache, il disait amèrement "tout ça pour faire des raviolis de bas de gamme", et je sentais qu'il avait le bourdon...
Pour le cochon, il y a au musée de la cochonaille, à Tourzel Ronzières (63), une lettre de parents d'un poilu de 14-18, où il est écrit: "nous avons sacrifié notre Monsieur habillé de soie(s)", c'est dire qu'on est loin de l'abattage inhumain auquel font référence les végétariens; Dans les fermes, tout le monde (animaux compris) avaient leur rôle.
Mon beau-père, fromager, disaient en parlant de ceux qui ne mangeaint pas de fromage, qu'ils n'avaient qu'à brouter le foin!

Vous avez entendu comment ça gueule, une vache qui a les pis gonflés?