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Un artiste promet une rencontre du troisième type.
RAUMA (AFP) - Un artiste slovène a entrepris de familiariser les habitants d'une ville finlandaise avec la communication cosmique dans l'éventualité d'un débarquement extraterrestre.
Après trois mois d'intenses préparatifs, Igor Stormajer a fait jouer la partition de "Trauma", projet qui lui a valu d'obtenir une résidence dans la ville de Rauma, sur la côte ouest de la Finlande, à 200 km d'Helsinki.
"Trauma" a été conçu pour prévenir les risques de traumatisme induits par la révélation soudaine de formes de vie extérieures à notre planète après des siècles de conjectures plus ou moins scientifiques. L'artiste est en effet persuadé que les extraterrestres ne sont pas les créatures froides et insensibles souvent dépeintes par le cinéma ou la littérature de genre. Ce sont au contraire selon lui des êtres doués de sentiments. Leur mode de communication, en revanche, pourrait différer notablement du langage humain et susciter méfiance et crainte.
C'est ainsi que l'artiste slovène a organisé divers ateliers dans les garderies, les écoles, l'université locale, avec pour objectif de faire d'une visite spatiale une possibilité envisagée avec sérénité, comme la venue de l'automne après l'été. Elément central de l'événement, des enregistrements de sons cosmiques, captés par des récepteurs d'ondes courtes et diffusés dans les rues de la cité.
L'hypothèse que les extraterrestres choisissent Rauma, qui compte 38.000 âmes, pour se faire connaître de l'humanité, n'est pas totalement saugrenue. Outre qu'elle figure bien sur les cartes géographiques officielles et que ses résidents ont reçu une formation en accueil d'extraterrestres, la ville a vu l'inscription de son centre historique au patrimoine mondial de l'Unesco en 1991. Nul doute que les extraterrestres en ont reçu l'écho.