Dans ce cas.... le suicide ?
Un moyen comme un autre de maîtriser la douleur (en choisissant le moyen) et le moment.... Ultime illusion de contrôle sur sa vie...

Encore faut-il avoir le courage de le faire... Tout dépend du pourquoi notre mort est proche en fait...

Quelque part, le suicide est aussi une lâcheté....
Mais ne pas s'y résoudre est parfois encore plus lâche, j'en sais quelque chose.

Je suis d'accord avec toi chevalierdelombre et puis imagine qu'en fait c'est une erreur, tu ne meurs pas demain!
Pas bien du tout le suicide! J'attendrai la mort, un point c'est tout.

Sauf que parfois, la vie est plus dure à vivre que la mort...

Ah je savais pas que tu connaissais la mort faudra que tu nous racontes comment c'est!

Non, je ne connais pas la mort. Mais je sais qu'il est parfois tentant d'y aller, même sans savoir ce qu'elle est, plutôt que de continuer...

Allons, allons, certains moments de la vie sont très durs (parfois même insoutenables pour certains) mais dans le cas où il n'y a rien après, il faut se convaincre qu'alors cette étrange absurdité qu'est la vie est un cadeau incroyable !

De notre côté on vit toujours comme si on allait mourir demain, comme ça on ressent tout plus intensément et on remet rarement les choses au lendemain.
Alors si on savait que notre heure était proche , je pense qu'on continuerait à vivre comme on le fait maintenant.

Hello, belle question que tu proposes là, Ed_Hunter666, et totalement d'actualité malgrès que nous soyons bel et bien vivants pour l'instant, je ressens déjà l'appel d'autres galaxies et futur mondes à visiter.

J'ai lu beaucoup de réponses qui m'ont fait assez froid dans le dos, en vrac : dépenser n'importe quoi n'importe comment (ignorez-vous la valeur des choses ? Et puis comment dépenser de l'argent que l'on n'a pas, on ne peut même pas devenir riche en si peu de temps), faire la fête à outrance, essayer toutes sortes de drogues, faire l'amour boh encore.., se suicider...bref
Il me semble que la plupart passe à côté de l'essentiel, c'est à dire la spiritualité. A quoi sert un plaisir éphémère ? Profitez plutôt de vos instants pour essayer de vous en libérer !

Pour répondre à la question, j'irai dans un endroit, n'importe lequel, pourvu qu'il y ai de la nature et du calme pour méditer. Passer 30 jours sans beaucoup manger, boire juste ce qu'il faut, et s'apercevoir sous le jour d'une aube nouvelle, que finalement, l'éternité c'est lorsque l'on oublie le temps.
C'est inutile d'attendre nos derniers instants, commencez dès à présent à faire ce dont vous avez toujours rêvé, c'est maintenant que vous devez le réaliser.
Abandonnez vos travaux qui vous empêchent de regarder vers le ciel, abandonnez toutes sortes d'horaires stupides qui vous maintiennent dans l'illusion que le temps est une horloge bien reglée, apprenez par vous-même grâce à internet; prenez un vélo, un cheval, vos jambes, et partez dans la prairie là où le soleil cogne et où vous sentez battre votre coeur sous l'effort.
Allongez-vous dans un champ sur le bord d'une autoroute et laissez-vous bercer par la folie humaine.
Voilà ce que je fais déjà au jour le jour, sans me soucier du regard de mes voisins, sans me soucier de la crainte d'un hypothétique jugement.

Au soir de ma vie, j'aurai la joie de crier que j'ai vécu selon mes convictions, selon ma vision, qu'aucun homme ni aucune loi n'aura jamais brisé !

Oui, c'est assez sympa comme conception des choses, Akkinen...
Mais si je passe ma vie à aller m'allonger dans les champs, comment je nourris mes enfants ? Avec du spirituel ? Je doute que cela leur suffise.
Excuse-moi d'avoir des horaires...

Débat très intéressant, merci à qui l'a lancé.

Je vois la mort comme un voyage, une porte sur un nouvel univers. Evidemment cela m'inquiète, comme tout ce qui est inconnu. Mais je suis aussi très curieuse de savoir enfin ce qu'il y a vraiment derrière.
Si on m'apprenait que ma fin est proche, je crois que je ne changerais rien à ma vie. En fait cela m'est déjà arrivé. Une erreur de diagnostic, on m'a annoncé il y a quelques années une pancréatite qui pouvait être mortelle très rapidement. J'ai commencé à mettre mes affaires en ordre. Et puis le contre diagnostic est arrivé, c'était beaucoup moins grave
Evidemment je n'ai vécu ça que sur une semaine, mais ma seule préoccupation hormis le quotidien était de laisser une maison et des papiers en ordre. Pour le reste, ma vie me plait telle qu'elle est et je n'ai pas l'impression d'avoir des rêves que je n'ai pas réalisés.

Peut-être d'ailleurs que la question qui se pose derrière cette interrogation est de réaliser sa vie telle qu'on la souhaite. Peut-être aussi que la spiritualité est absente du débat. Enfin peut-être que c'est une question d'âge aussi. La mort est plus présente lorsque, comme moi, on sait qu'on a passé la moitié de sa vie déjà. C'est un sujet auquel je réfléchis régulièrement.

Je pense que dans l'au-delà, j'aurai le temps de le faire. Je n'ai pas besoin de le faire avant de mourir.
La mort n'est pas une tare.

Moi j'enverrais plein d'amour autour de moi à tous ceux qui souffrent physiquement et moralement.

Facile à dire quand on est en couple et qu'on met "tahiti"comme localisation sur son profil...

moi, j'écrirai un poème comme celui-ci a mes proches

LE DÉPART

Il est temps, grand temps de partir
Cesser de souffrir, cesser de vieillir
Il est temps de m’assoupir
De laisser la terre sur mon corps fleurir

N’en déplaise à mes proches que j’aime tellement
La douleur est atroce, insupportable en ce moment
Je me laisse donc couler doucement
Pour m’éteindre si lentement

J’y suis presque, j’y arrive si vite
Plus qu’une lueur éphémère qui m’habite
Petite lueur pour l’instant qu’est cette belle lumière qui m’invite
Mais qui me laisse quand même partir avec tout le mérite

Le mérite d’avoir accepter les faits
La force d’avoir fait mon choix tel qu’il est
La sagesse de m’être battu comme le roi que j’étais
L’honnêteté d’avoir su rendre les armes dans le respect

Tout se passe dans l’honneur comme prévu
Rien n’est laissé de côté, rien n’est inconnu
Ce moment, si peu souvent je l’ai attendu
Et pourtant tranquillement j’y songe de plus en plus

Ne me pleurez point, ne me plaignez point
Car la douleur de vos pleurs noiera mon dernier dessin
Celui d’un doux souvenir de nous tous qui a pied joint
Jouissait de la vie, ce merveilleux butin

Gardez le souvenir de nos rires si fréquents
De toute cette chaleur, de tout ces moments
Gardez votre sourire car je serai présent
A chaque seconde de vos vies, a chaque instants

Je serai à vos coté pour l’éternité comme je l’ai toujours voulu
Et vous me sentirez présent, vous serez soutenu
Du fond de votre cœur vous l’avez toujours su
Qu’un jours ou l’autre la bataille serait perdu

Il est l’heure, il est grand temps
Pour une dernière fois, de vous aimer de mon vivant
De vous donner le plus beau des présent
Mon amour, ma fierté de vous tous et mes plus beau sentiments
Je pars sans regrets, sans remords, sans vraiment le vouloir
Même si il m’est arrivé de ne pas y croire
Le jour du départ est arrivé à votre grand désespoir
Mais je part dans l’amour, n’est pas ça la gloire ?

J’ai mené une belle vie, j’en ai bien profité
Du premier jours jusqu’au dernier
Avec tout mon amour, toute mes pensées
Je vous envoi mon dernier baiser

Le chemin fut long et parfois difficile
Mais de vous voir rire m’a rendu la tache plus facile
Mon humour parfois si subtile et si habile
M’aura suivi jusque dans les derniers miles

Gardez comme souvenir mes aventures et mes histoires
Différente chaque fois que je voulais voir
Un éclat de rire comme une lumière dans le noir
Qui illuminait vos visages, qui chassaient vos idées noires

Dite vous bien que j’ai atteint mon but
Je me suis abreuvé de vos rires tant que j’ai pu
J’ai profité de tout ces instants mais avoir su
J’aurai broder encore plus de version de mon cru

Je sais que vous etent tous en pleurs mais croyez-moi
J’aimerais tellement que vous me pleuriez dans la joie
Avec fou rire, sourire et grand éclats
A ma mémoire je ne vous demande que ça

Pleurez, riez mais garder le souvenir
D’un raconteur hors pair, d’un homme qui aimait tant rire
Fermez vos yeux et écoutez moi vous dire
Que la version précédente n’était rien, celle qui suit est encore pire

Allez maintenant, ne pleurez plus comme ça
Je tiens à vous revoir tous dans la joie
Sinon je vous le dirai une dernière fois
Les enfants, CA FE-RA !


J'irai ensuite sur une île déserte passer mes derniers instants. C'est mon plus grand rêve.

Très beau ,Moimême.

Merci

Je l'ai écrit a l'honneur de mon père le lendemain de son décès il y a quelques années. Mon seul regret à son sujet (le poème) si je puis dire est que je n'ai mis qu'un temps très court à l'écrire (moins de 45 minutes). L'homme que mon père a été méritait certainement que j'y consacre plus de temps. Désolé du HS.

HS

Non pour moi tu as été aidé pour le faire et peut-être que c'est une sorte de message qu'il t'a donné. C'est mon opinion! Mais je trouve cela très très beau tout de même et je pense que cela relève de la vérité.

HS pardon pour les HS mais c'est comme ça.

Je stresserais...

Nous ne sommes pas arrivés à Tahiti par hasard, on a toujours le choix.
Personnellement je vivais déjà dans cet esprit là avant de venir ici.

Si un endroit me plaît alors j'essaie de m'arranger pour y aller parce que justement on ne sait jamais ce qu'il va arriver. Je ne veux plus me contenter des affiches sur les agences de voyages ou les cartes postales qui ne disent jamais la vérité.
Bien sûr quand on a des enfants, je pense à armoria ainsi qu'à notre couple maintenant, on ne peut plus agir sur un coup de tête et il faut un minimum d'organisation et de préparation, mais ça reste toujours possible.

Imaginez, on vous dit que vous allez mourir à une date précise. Vous sortez de chez vous et vous recevez les débris d'un avion qui vient de se crasher un peu plus loin.
Bref, vous êtes mort avant ! Au fond on est déjà tous condamnés à mourir, alors demandez-vous dès à présent quel est votre "rêve " et allez le chercher.

C'est ce que nous avons fait et que nous continuons à faire.

C'est bien et tu as raison car généralement ce qui est à faire aujourd'hui ne se fera peut-être pas demain.

Je pense que chacun a son point de vue et sa vision de choses.

Mais pour faire son rêve, il faut se donner les moyens pour le faire.

Largow, tu as raison et eu raison.