Minia a écrit:
Ma mère étant atteinte d'hypertyroïdie (et (feu) ma grand-mère d'hypothyroïdie), lorsqu'elle a été consultée un spécialiste, il lui a demandé où elle vivait car visiblement ceux qui se trouvent proche du CEA de Saclay, par exemple, sont plus sujets à ce genre de maladie.
Etoile du soir a écrit:
Prés de Cadarache ( CEA ). Je ne crois pas non plus que Tchernobyl ait fait tant de victimes que ça, je crois que la proximité du site en fait nettement plus, mais on ne nous le dira pas.
Les CEA sont des centres d'expérimentation, certes, mais des petites structures qui n'ont rien à voir avec les grosses "usines" que sont les centrales nucléaires. Les phénomènes nucléaires et les quantités de matériaux radioactifs mis en jeux dans un CEA ne sont pas comparables avec ceux d'une centrale.
C'est pour cette raison que je suis dubitatif... Et que j'ai tendance à considérer
a priori qu'il s'agit surtout d'un biais cognitif (on ne voit que les cas de cancers thyroïdiens situés à proximité des lieux liés à l'énergie nucléaire, pas tous ceux qui existent à travers le pays entier), ainsi que pour le malade d'un moyen de trouver une "cause" à une maladie qui n'en a pas forcément.
Etoile du Soir a écrit:
Tout ça pour dire, qu'on peut absorber de l'iode131, qu'on refile comme les bonbons aux gens ayant eu une thyroïdectomie ( accompagné de tout un cinéma, gants spéciaux, chambres plombées, et autres ) , et survivre et qu'honnêtement, vu la dose qu'on fait avaler aux gens ayant eu un carcinome de la thyroïde, bien supérieure à ce que véhiculerait un nuage en provenance du Japon, après que pas mal de poussières se soient dispersées,
Dans l'absolu, l'ingestion d'iode 131 n'est jamais une très bonne chose - même si ce n'est sûrement pas mortel.
Dans le cas d'un cancer de la thyroïde, il s'agit ici d'utiliser l'isotope radioactif comme un traitement anti-cancéreux. Il s'agit d'un pis-aller, parce qu'on ne peut pas laisser le cancer prendre le dessus et se métastaser... Mais ça ne veut pas dire que l'iode 131 est inoffensif – ou alors, avec le même type de raisonnement, on peut affirmer que les chimiothérapies sont sans conséquences et que n'importe qui peut en suivre sans risques pour sa santé.