Ah, ben en voilà une question qu'elle est bonne...
Pour commencer "fake" n'est pas un terme juridique, donc, le "fake" en lui-même dans le code pénal, tu peux toujours chercher...
Après, on peut donner à un fake une qualification juridique, mais cela dépend des circonstances : diffamation,, diffusion de fausses nouvelles... mais là, c'est uniquement dans le cadre de la Loi de 1881 sur la presse, donc, si tu n'es pas journaliste, a priori tu es tranquille.
Art 27 al 1 de la loi 1881, sur la diffusion de fausses nouvelles :
La publication, la diffusion ou la reproduction, ou la reproduction par quelques moyen que se soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongères attribuées à des tiers, faite de mauvaise foi, elle aura troublée la paix publique ou aura été susceptible de la troubler sera punie d'une amende de 45000 €.
Donc, a priori, si tu n'es pas journaliste, tu ne crainds rien. C'est le journaliste qui diffusera cette fausse information qui prendra, mais à deux conditions : qu'il l'ait diffusée de mauvaise foi ( c'est-à-dire en sachant pertinnement qu'elle était fausse ), et que de plus elle est troublée la paix publique.
Avec une circonstance aggravante si la dite fausse nouvelle est de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou d'entraîner l'effort de guerre de la nation... Donc "Les ET nous attaquent !! " c'est à éviter...
Si ce "fake" porte contre une personne, on parlera de diffamation (
toute allégation ou imputation d'un fait portant atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne, art 29 ) ou d'injure (
toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun d'aucun fait ).
Bon, c'est ce qui me vient au prime abord, je peux faire une petite recherche, mais à ma connaissance le délit de "fake" ou autre fait pas un particulier n'existe pas, donc, et bien le "fakeur" ne risque rien.
Mais affaire à suivre...