Dans une émission titrée « Hear and Know” sur Fox & Friends" (*), Scott Silverman, Chairman de la société VeriChip Corporation a exposé quelques-unes de ses idées pour l'avenir. Verichip, pour mémoire est le spécialiste mondial des puces par radiofréquences et de la traçabilité. Le roi du tag, non sur les murs, mais sous la peau, n'est jamais très loin lorsqu'il s'agit de pucer à tout va.

En 2002, par exemple, trois membres d'une même famille de Floride se faisaient implanter dans le bras une VeriChip afin de collecter et d'analyser les données nécessaires à leur suivi médical. Verichip a encore des alliances avec ORBCOMM, afin de réfléchir à une association puce-GPS-satellite. En Espagne, une boîte de nuit propose elle d'implanter une VeriChip dans l'épaule des personnes afin qu'elles puissent payer leurs consommations ou leur entrée à distance. Ces implants sont encore utilisés à tour de bras dans les hôpitaux afin d'accompagner le patient avec son dossier médical « sous le bras » (le système Verimed vient justement d'être adopté par 13 nouveaux centres hospitaliers américains).

Scott Silverman a donc proposé dans cette émission de la Fox que ces puces pourraient être utilisées pour contrôler les flux migratoires : une Verichip, de la taille d'un grain de riz, seraient judicieusement implantées dans le corps des travailleurs immigrés, avant qu'ils ne viennent aux Etats-Unis dans le cadre de travail saisonnier. Il suffirait par exemple d'exiger la présence de cette puce pour donner le feu vert à la frontière « On peut penser qu'il s'agit d'une technologie appropriée qui peut être employée entre autres, pour s'assurer que des travailleurs immigrés entrant et sortant des Etats-Unis, sont correctement enregistrés » explique l'intéressé. Une mesure idéale donc pour s'assurer des contrôles exigés en la matière et qui trouverait aussi « une place au niveau de l'employeur ».

Sur le thème de l'immigration et des RFID, Verichip a reconnu, à demi-mot, faire du lobbying à Washington pour que sa voix soit entendue. L'idée de M. Silvermann tombe en tout cas à merveille alors que le Sénat américain discute actuellement une nouvelle loi en la matière.

Répondant au fantasme du contrôle et de la traçabilité absolue des êtres humains, les questions dépassant le pur cadre commercial ou réglementaire semblent hors de portée de l'intéressé... Dans le même temps, heureux hasard du calendrier, Jim Doyle, gouverneur du Wisconsin, a signé une loi qui froissera Verichip : elle interdit pénalement le fait d'exiger d'un individu l'implantation d'une micropuce sous la peau. L'amende, qui a été fixée à un plafond de 10 000 dollars, risque de rester en travers de la gorge de VeriChip...

(*) retranscription de l'interview chez SpyChips

Source : Pc Inpact

Il est certain que l'implantation massive humaine se fera par les migrants.
La dernière décision politique de légaliser des millions de clandestins n'y est pas forcément pour rien non plus. Elle sera très certainement agrémentée d'obligagtions très dures et je suis sûr que du moins ils y pensent.
Je suis sûr également qu'ils sont en train d'y penser pour les migrants qui viennent principalement d'Afrique par exemple.

Je suis d'accord avec toi.de toutes façons tôt ou tard nous serons tous implanté.cela se passera doucement, mais sûrement.

Pour l'instant, à défaut de pucer les hommes, on le fait à grande échelle sur leurs objets de consommation.

Même les pneus des voitures sont pucés. Le but est de gérer au mieux les stocks (au cas où l'empoyé ne saurait pas lire les inscriptions sur les pneus, le lecteur de puces dira si ce pneu est bien destiné à cette voiture).

Puis les voitures elles-même sauront lire ces puces et connaître l'état des pneus et demander au proprio de changer les pneus à temps.

Et ensuite, les puces seront lisibles par satelite. Si l'on connaît le numéro de puce, on sait où se trouve le véhicule. Et là où se trouve le véhicule, le conducteur n'est pas loin...

On se sert deja de pas mal d'objet à localisation GPS ou GRPS (téléphone, voiture...)

Ca marche aussi dans l'autre sens, on est DEJA tous localisés !