C'est d'ailleurs bien pour cela que j'ai utilisé l'avis de Gérard de Sède dans mon propos, car celui-ci avait souvent tendance à présenter des faits simples en preuves extraordinaires, mais vers la fin de sa vie, il avait fini par reconnaître qui'l avait un peu abusé de "l'extraordinaire" dans ses deux premiers livres intitulés "L'or de Rennes" et "le Trésor Maudit"... Le baron de Sède (il était titré) a voulu s'en sortir par une pirouette en expliquant qu'on l'avait mal compris, au grand désespoir de l'auteur SF Jimmy Guieu, d'ailleurs, et qui l'a interviewé à la fin des années 80 et ou il reconnait avoir "un peu" dérapé... (la vidéo est visible sur Youtube). Henry Lincoln (de son vrai nom Soskin) le "spécialiste" anglais qui avait accroché le train derrière G. De Sède a fini, lui aussi par faire son méa culpa, avant de revenir une fois de plus sur ce regret.

Le vrai "trésor" de Rennes le Château, c'est bien évidemment la quantité invraisemblable de livres, documents et autres fantaisies littéraires qui ont pu être vendus et ainsi sauver pas mal d'emplois dans le monde de l'édition et de l'imprimerie.

Prenons un des exemples les plus connus des péripéties saunérienne : sa visite à Paris et sa rencontre avec Emma Calvé, la fameuse cantatrice. Tous les "spécialistes" vont vous donner des explications détaillées sur cette rencontre, voire cette idylle entre le petit curé et la grande chanteuse jusqu'à croire qu'ils auraient pu cacher des micros dans la chambre où ils se donnaient rendez-vous pour tout nous raconter en détail... Seulement, malheureusement, ils n'ont strictement aucune preuve de quoi que ce soit ni qu'ils se soient rencontrés ni même qu'ils se soient croisés, de près comme de loin. Bien sur on vous répondra qu'on n'a pas la preuve du contraire, non plus, mais dans ce cas là avec de pareils arguments, mon oncle devient ma tante !

En fait, j'exagère, car il y a un "chercheur" (toujours l'ineffable Gérard de Sède je crois) qui a pu découvrir dans un des cahiers de compte de l'abbé Saunière une photo de la fameuse cantatrice que celui-ci avait découpé sur un emballage de chocolat Poulain... Eh ben, c'est de cela et simplement de cela qu'est parti le délire de la "grande" idylle... Et malheureusement, tout le reste est à l'avenant.


Image Poulain : attention l'abus de chocolat peut
nuire à la santé du chercheur de Trésor !

Pour le meurtre de Gélis et l'histoire du papier à cigarette, j'y reviendrais car là aussi, on a raconté un peu tout et n'importe quoi...

Mais que fait cet étrange individu confortablement assis dans la bibliothèque de Monsieur l'abbé Saunière ? Ne serait ce pas un des ces hommes mystérieux qui se sont initiés aux "mystères" ?? Euh oui... mais, non !! C'est tout simplement ma propre personne en vacances à Rennes le Château (photo mars 2015)...



Que n'a-t-on dit et écrit sur ce diable (pas authentique d'ailleurs)..! Sculpture ésotérique pour certains, sens caché pour d'autre... Eh bien, c'est une banale de commande de Monsieur l'abbé sur le catalogue d'un sculpteur d'objet pieux et des diables du même genre il y en a un peu partout : les plus proches de Rennes le Chateau étant situés à Limoux et à Montréal (photo mars 2015) !

En effet, cependant qu'est-ce qui aurait pu empêcher la comtesse d'effectuer cette donation par le moyen d'intermédiaires, ou même en demandant à faire valoir sa volonté quelques mois après sa mort ?... Il semble bel et bien exister une note manuscrite rédigée par Saunière lui-même évoquant cette fameuse somme qui lui a été remise. Toute la question serait alors de savoir ce qui aurait pu motiver la comtesse à faire un tel don. A ce sujet rien de concret n'apparaît dans la paperasserie de Saunière, ce qui laisse place à toutes les conjectures. Pourquoi une future prétendante au trône de France aurait-elle été intéressée par un modeste village qu'elle ne connaissait vraisemblablement ni d'Eve ni d'Adam ? On sait l'abbé Saunière suffisamment malin pour avoir dissimulé au public une grande partie de ses trouvailles. L'argument de travaux de restauration de l'Eglise pouvait parfaitement cacher en réalité une volonté de financer à grande échelle des fouilles qui auraient pu, pour une raison ou pour une autre, intéresser directement la comtesse. Des hypothèses certes, mais sont-elles concrètement si absurdes que cela ?

Le peu d'archives qui existe à ce sujet semble bien démontrer qu'Alfred Saunière était membre du Cercle catholique de Narbonne qui comptait dans ses rangs un certain nombre de personnalités proches de la comtesse de Chambord. Il ne serait pas impensable que cet afflux de nouvelles relations tissées au sein du Cercle ait pu permettre un approvisionnement financier conséquent.

En y ajoutant à cela le système de débrouille mis en place par Béranger Saunière, on obtient quelques éclaircissements supplémentaires qui pourraient expliquer le soudain changement de train de vie de l'abbé. Ses carnets de comptes et de correspondance laissent en effet à entendre que celui-ci avait démarché de nombreux petits donateurs et avait fait des intentions de messe une de ses grandes spécialités. Sans compter certaines parcelles de vignes dont Saunière paraît avoir été le propriétaire. Une activité viticole qui devait certainement s'avérer très lucrative. Le prêtre a particulièrement diversifié ses activités, allant même jusqu'à s'improviser représentant local auprès d'une distillerie. Faire goûter des spiritueux à ses clients ne fait pas précisément partie des attributions qu'on prête à un homme de Dieu

Au vu de tous ces éléments, on se rend bien compte que la thèse d'un trésor découvert semble devenir de moins en moins crédible pour tenter expliquer les sources de revenus de Saunière.

Tout a fait. Il lui fallait justifier auprès de l'archevêché son train de vie apparemment jugé comme fastueux (ce qui n'était pas nouveau quand on lui a posé la question et qui, de plus, ne l'était pas tant que ça) et donc il valait mieux évoquer des dons, si possible de gens décédées qui ne pourraient donc ni infirmer, ni confirmer ses déclarations sur une supposée fortune soudaine (qui d'ailleurs a eu des hauts et des bas) et surtout sur son origine réelle.


Strictement aucune raison, c'est exactement comme si Bill Gates faisait soudainement un don à une association de joueurs de scrabble bègues de la province transinistrienne de Grigoriopol en Moldavie de l'est quelques jours avant de mourir : même dans le journal satirique de Groland sur Canal +, on n'oserait pas imaginer une fantaisie pareille...


En 1885, la comtesse n'était plus prétendante en quoi que ce soit, puisque son royal époux était décédé depuis 2 ans. Et comme la dite comtesse n'avait pas eu d'enfants, tout cela était du passé et même du passé bien décomposé... Il restait, bien sur, les Orléans, c'est à dire Louis-Philippe Albert (dit Philippe VII), mais à ce que je sache jamais L'abbé Saunière n'a cherché à le contacter ni lui demander quoi que ce soit. Il n'a pas non plus essayé de renter en contact avec les Bourbons espagnols (Jaime puis Carlos) qui aux yeux de certains furent les vrais prétendants à la mort du Comte de Chambord...


C'est exact, mais c'est comme si on considérait un adhérent de base de la fédération du PS de l'Essonne comme un proche de Manuel Valls. Comme je l'ai déjà dit ailleurs, il faut éviter les raccourcis qui raccourcissent un peu trop, car après on dérape tellement qu'on finit par imaginer des soucoupes entérrées sous le Mont Bugarach, à la recherche du corps de Marie-Madeleine et de son fils mérovingien : personnellement j'ai vu Matrix au cinéma donc j'arrive à suivre, mais... quand même, il faut avoir de l'imagination (et du temps à perdre) !



Saunière était un petit malin. De son père qui était gestionnaire de domaine (mais aussi un élu et donc un gestionnaire public) il avait appris toutes les ficelles (les Saunière, je l'ai dit, c'était un clan). Ils savaient où se trouvaient les faiseurs d'argent et comment jouer sur tout un système politico-économique qui donnera d'ailleurs des sueurs froides à de nombreux édiles de la IIIème république comme l'histoire connue de l'affaire du canal du panama et d'autres moins connues comme celle du transsibérien... Par contre il y a eu de véritable réussites financières comme celle de la "Compagnie du Boléo" et Saunière connaissait très bien tout ça, mais pas question de l'avouer : trafiquer des dons et des promesses de messes pour jouer aux boursicoteurs, c'était inadmissible aux yeux de l'Eglise et aurait même pu entraîner son excommunication. Cela expliquerait d'ailleurs la plaisanterie du Diable qui tient le bénitier : un vrai pied-de-nez !


En plus d'avoir bénéficier de largesses (l'évéché ? l'abbé Gélis ?), l'abbé Saunière a trouvé un petit trésor, c'est indéniable (celui de l'abbé Bigou) mais cet argent providentiel lui a tourné la tête et il s'est lancé dans une oeuvre de trafics en tout genre comme beaucoup de curés comme lui (on est à peu près sur que Boudet et Gélis s'amusaient à ce même genre de trafic, sauf qu'ils étaient moins démonstratifs.) L'argent appelle l'argent.

Comme presque tous les auteurs (même les plus farfelus) le reconnaissent, la "fortune" de Saunière a connu des hauts et des bas et il s'est souvent retrouvé, à certains moments incapable de payer ses fournisseurs (son relieur et le fabricant de sa bibliothèque, entre autres). Cela prouve donc que ces rentrées d'argent n'étaient pas régulières ce qui ne va pas avec la découverte d'un grand trésor dit inestimable, voire de ce qu'on pourrait appeler une sorte de chantage plus ou moins historico-affectif, mais qui va assez bien avec une forme de blanchiment d'argent d'un trafic quelconque, par une forme de spéculation et le boursicotage plus ou moins légaux... Il a d'ailleurs été obligé de s'endetter mais comme par miracle, il a fini par rembourser avant sa mort (du moins, personne n'est venu apporter une quelconque ardoise à sa légataire...) ce qui renforce encore cette impression de magouillages spéculatifs.

En fait l'attitude de Saunière et de tous ses copains a de quoi faire vaciller l'Eglise Romaine, c'est vrai, mais pas dans le sens que l'on croit. Souvenez vous des prêtres cathares, les fameux "bonshommes" : les paysans du Languedoc venaient à leurs prêches parce que ceux-ci étaient totalement détachés des biens terrestres, voire même du désir de posséder un quelconque bien (les cathares considéraient même que leurs corps, enveloppe corporelle, ne leur appartenait pas réellement, alors vous les voyez se balader avec des bijoux ou de l'or ??), alors que l'Eglise romaine se vautrait dans le luxe et la prévarication. Pendant très longtemps, l'Eglise romaine a été la puissance la plus fortunée du Monde Occidental et il semble bien qu'en 1900, ses membres n'avaient pas tellement changés.

Et quand je pense qu'il y a des c*ns "patentés" qui osent penser que le trésor de Saunière pourrait être celui de l'église cathare ! Il faut vraiment être un ignare pour affirmer une telle ânerie. L'idée même est odieuse. Dans l'affaire Saunière, tout tient en quatre mots : religion, escroquerie, argent et influence... Rien de bien nouveau, en fait !

Je ne raccourcis rien du tout

C'est d'ailleurs bien la raison pour laquelle j'ai pris soin de ne pas employer de formulation affirmative pour éviter toute confusion. Eu égard aux pièces d'archives dont on dispose et qui laissent entendre que les Saunière bénéficiaient de contacts hauts placés au sein du Cercle Narbonnais, il est encore permis d'émettre des hypothèses, qu'elles aillent dans un sens ou dans l'autre. Que l'affaire Rennes-le-Château fasse aujourd'hui beaucoup moins l'objet de mystifications n'empêche pas le fait qu'il subsiste encore un certain nombre de zones d'ombres laissant, à tort ou à raison, une porte ouverte à différentes possibilités. Prétendre détenir la réponse à toute la problématique me paraît on ne peut plus présomptueux. Nous disposons d'éléments qui permettent petit à petit de tenter de reconstituer le puzzle. Libre à chacun(e) ensuite de s'en faire sa libre opinion et de se prêter au jeu des suppositions en fonction des questions qui, pour l'instant, ne semblent pas avoir encore trouvé de réponses concrètes. C'est précisément ce qui contribue à susciter encore aujourd'hui bien des passions et à rendre ce mythe si vivant dans l'imaginaire collectif dans un monde devenu trop rationaliste et qui semble avoir perdu sa capacité à rêver.

Pour reprendre mot à mot l'expression de SansIPfixe citée dans un précédent topic et avec laquelle je suis parfaitement en accord, il ne s'agit pas seulement de débattre sur la base d'arguments objectifs mais simplement de rappeler que faire rêver est au moins aussi important que de faire savoir.

Pour "reconstituer le puzzle" et dépasser cette mystification dont on connait pourtant bien l'origine (Noël Corbu qui veut rentabiliser son achat et Pierre Plantard qui veut se fabriquer une image "grandiose" à peu de frais), il faut tout simplement repartir du contexte originel, c'est à dire du contexte de l'époque de Saunière: cette courte période de 35/40 ans qui précéda la guerre de 14-18 et qui transforma complètement le Monde occidental, sinon le Monde, tout court.

Quand Saunière rentre au grand séminaire de Carcassonne en 1874, il a 22 ans et la toute jeune république n'est pas bien assise. Pour être juste, la plupart des notables de l'époque sont convaincus que la monarchie va être restaurée (et c'est évident pour eux, car si après le premier Empire, le roi est revenu, pourquoi ne serait ce pas le cas après le second ?). Mac Mahon, président de la supposée éphémère "république" et De Broglie, président du Conseil, oeuvrent d'ailleurs ouvertement pour le retour du Comte de Chambord (Henri V pour les légitimistes) aux affaires. l'Eglise catholique et romaine est tenue d'une main de fer par un pape (Pie IX) devenu infaillible et qui souhaite de tous ses voeux le retour du Roi sur son trône tout en continuant d'assurer l'hégémonie de l'Eglise sur la France... A l'époque, pour un fils de notable (et surtout de petit notable), être ecclésiastique, c'est l'assurance d'une vie confortable dans la peau d'une personnalité qui dirige la paroisse, bien au-dessus du maire de la commune.

Onze ans plus tard, quand Saunière arrive à Rennes Le Chateau, ce n'est plus du tout la même chanson : la République, la vraie, s'est bien mise en place, Mac Mahon et De Broglie sont partis, remplacé par un Jules Grévy qui instaure la période dite des Jules qui va aboutir bientôt à la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Pie IX, le pape de fer est décédé et a été remplacé par Léon XIII, un souverain pontife très "éclairé" mais tout mou qui décidera presque immédiatement de composer avec la République. De toute façon son altesse royale le Comte de Chambord étant, lui aussi, décédé sans postérité, tout est consommé (ou comme disait le célèbre corsaire Garneray :"tout est cuit").

Béranger Saunière pourrait avoir perdu toutes ses illusions lui, qui, tout petit, observait la petite paroisse de la fenêtre de sa chambre dans la maison familiale... Je suis sur qu'il se voyait "roi du Monde", même si le Monde s'arrêtait aux frontières de l'arrondissement de Limoux... Mais quand il arrive là haut, c'est un petit curé d'une paroisse abandonné et géré par une église en faillite et dont la République se contrefout. D'ailleurs, nous avons la preuve du "déphasage" du pauvre abbé Saunière, car, à peine arrivé, celui-ci fait la "retape" pour les candidats monarchistes de la grande éléction de 1885... manque de bol pour lui, les quatre députés de l'Aude élus en octobre sont républicains et ceux-ci emportent également la majorité de la Chambre des députés; les royalistes sont lessivés et l'abbé qui n'avait pas un rond se retrouvent sans traitement pour propagande de mauvais aloi. Je pense que, pour une fois, c'est cette goutte qui manque qui fait déborder le vase de la colère et de la déception de l'aîné des Saunière. C'était soit crever la gueule ouverte, soit se débrouiller... deviner quelle option a choisi l'abbé de Rennes le Chateau ? Regarder bien ses photos portraits.... a-t-il une tête à se laisser faire ??

Quand on a compris cela, on a déjà fait pas mal de chemin. Personnellement, fan des romans de Georges Simenon, je me suis mis, à l'instar de l'auteur belge, dans la tête du "héros", et le héros de cette histoire, c'est bien sur, Béranger Saunière, un homme qui est arrivé, trop vieux (de mentalité), trop dépassé dans un monde qui était en train de changer, alors plutôt que de se laisser écraser par la roue du destin, il a décidé d'embrayer et de passer à la vitesse supérieure. Imaginons donc un homme de 33 ans qui a décidé de se lancer à la conquête de son petit monde, pas à la façon Don Quichotte (homme, lui aussi, dépassé par son temps) mais à la façon d'un Rastignac. Et même s'il a du retard sur le héros de Balzac (dont je suis convaincu qu'il a du lire les exploits), il va tenter de remonter le courant du destin.... Il a fait un mauvais choix professionnel à cause de la vue courte du clan Saunière ?? Qu'à cela ne tienne, on va tout de même utiliser cette "mauvaise voie" pour prendre tout de même le chemin de la réussite.... et là on comprend vite que le chemin ne sera forcément pas droit.

Donc, en 10 ans, le petit abbé va remonter le courant, certainement bénéficier d'un ou deux coups de chance (le pactole de son prédécesseur, la cachette de l'abbé Bigou) puis de tout un tas d'opportunités qui s'offrent à lui. Saunière a-t-il cru un moment qu'il pouvait trouver un trésor ? C'est possible puisque selon des témoignages, il a complètement retourné le cimetière du village, mais j'ai bien peur que la réalité soit plus prosaïque et donc moins élégante : notre abbé a bien plus du pilleur de tombes que d'un capitaine Haddock. Il va ensuite utiliser toutes les ficelles à sa portée : bien sur, sa (petite notoriété) de curé instruit pour trafiquer des messes, des indulgences et inonder la presse catholique de petites annonces (on en a retrouvé certaines)... Ah ! s'il avait connu Internet !!!

Là, on commence mieux à comprendre l'origine de la prétendue richesse et surtout de cette richesse en dent de scie, car lorsqu'on vit d'expédients, on ne peut que donner une image bien particulière, image qui, je le répète n'a rien à voir avec celle d'un découvreur de trésor.

C'est juste l'histoire d'un mec qui s'est trompé et qui a voulu rattraper les choses : vous voyez bien que ce n'est pas difficile... Mais ce qui est édifiant dans cette histoire, c'est la tournure que cela a pris. Et des gens cultivés prennent cela très sérieusement ! D'ailleurs j'ai même une petite histoire drôle sur ce sujet, si vous voulez...