Citation:
L’Egypte, l’autre berceau du verre
Cécile Dumas - (17/06/05)
La découverte d’un site de production du verre en Egypte dès le 13ème siècle avant JC modifie la place qu’occupait ce pays dans les échanges commerciaux de ce bien alors précieux. Jusqu’à présent la Mésopotamie était considérée comme le premier lieu de production du verre et l’Egypte comme un importateur. Thilo Rehren et Edgar Pusch affirment aujourd’hui dans la revue Science que dès 1.250 avant JC une fabrique de verre existait à Qantir-Piramesses, capitale de Ramsès le Grand.
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Les restes de jarres et de creusets découverts sur le site attestent d’une production de verre en deux étapes à partir d’une poudre de quartz finement écrasée, expliquent les archéologues britannique et allemand. Une première étape consistait à chauffer le matériel à 900°C environ, puis à se débarrasser des scories avant de chauffer une seconde fois à 1.000°C. Des lingots étaient ainsi produits puis envoyés vers des ateliers de travail du verre, selon Rehren et Pusch.
Ce site de Qantir fabriquait essentiellement du verre rouge, souligne l’archéologue Caroline Jackson, qui commente ces découvertes pour Science. Plus que le verre bleu obtenu avec de l’oxyde de cobalt, le verre rouge coloré avec du cuivre nécessite une très bonne maîtrise de la technique, selon Jackson. La découverte de Qantir accrédite les dires de Sir Flinders Petrie qui affirmait dès le 19ème siècle que du verre était fabriqué à Amarna, la capitale d’Akhenaton, au 14ème siècle avant JC.
Tout cela signifierait que l’Egypte a joué un rôle majeur dans les échanges de cette période, sachant que le verre –de par la maîtrise technique qu’il implique- était une marchandise recherchée. «N’importe quel groupe contrôlant sa production devait occuper une position dominante», estime Caroline Jackson.
Source : Sciences et Avenir
Cécile Dumas - (17/06/05)
La découverte d’un site de production du verre en Egypte dès le 13ème siècle avant JC modifie la place qu’occupait ce pays dans les échanges commerciaux de ce bien alors précieux. Jusqu’à présent la Mésopotamie était considérée comme le premier lieu de production du verre et l’Egypte comme un importateur. Thilo Rehren et Edgar Pusch affirment aujourd’hui dans la revue Science que dès 1.250 avant JC une fabrique de verre existait à Qantir-Piramesses, capitale de Ramsès le Grand.
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Les restes de jarres et de creusets découverts sur le site attestent d’une production de verre en deux étapes à partir d’une poudre de quartz finement écrasée, expliquent les archéologues britannique et allemand. Une première étape consistait à chauffer le matériel à 900°C environ, puis à se débarrasser des scories avant de chauffer une seconde fois à 1.000°C. Des lingots étaient ainsi produits puis envoyés vers des ateliers de travail du verre, selon Rehren et Pusch.
Ce site de Qantir fabriquait essentiellement du verre rouge, souligne l’archéologue Caroline Jackson, qui commente ces découvertes pour Science. Plus que le verre bleu obtenu avec de l’oxyde de cobalt, le verre rouge coloré avec du cuivre nécessite une très bonne maîtrise de la technique, selon Jackson. La découverte de Qantir accrédite les dires de Sir Flinders Petrie qui affirmait dès le 19ème siècle que du verre était fabriqué à Amarna, la capitale d’Akhenaton, au 14ème siècle avant JC.
Tout cela signifierait que l’Egypte a joué un rôle majeur dans les échanges de cette période, sachant que le verre –de par la maîtrise technique qu’il implique- était une marchandise recherchée. «N’importe quel groupe contrôlant sa production devait occuper une position dominante», estime Caroline Jackson.
Source : Sciences et Avenir