jihem a écrit:
bref, non, désolé, l'homme se place bien au dessus des autres espèces, sauf à débattre sur des notions philosophico-bricolos.
Justement, c'est le débat philosiphico-bricolos qui est important. Qui est à même de juger de la supériorité des humains sur les autres espèces vivantes ?
Qui définit les critères ? Ben justement nous ! Juge et parti ! On a connu mieux comme objectivité !
Plutôt qu'évoquer une supposée "supériorité", mieux vaut parler de complexité : L'Homme est capable effectivement de maîtriser son environnement, de technologies, de capacité cognitives très développées (l'art, la science entre autre), en somme de compétences
complexes à mettre en oeuvre, permises par son cerveau possédant plus de neurones, connexions etc...
Mais d'autres hiérarchies sont possibles si l'on change les critères : La durée de vie moyenne d'une espèce est d'environ 4 millions d'années. Nous sommes là depuis à peine quelques centaines de milliers d'années. Notre espèce fera-t-elle mieux que la moyenne en longévité ?
Un autre critère possible : Certains arbres vivent des centaines d'années, voire des milliers. Pendant cette durée ils vont se reproduire à foison, ayant une descendance nombreuse. Penser à Old Tjikko (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Old_Tjikko), avec son âge de près de 10 000 ans. Ne nous est il pas "supérieur" ? La "supériorité" ne devrait elle pas s'évaluer aux capacités de survie, donc à perpétuer l'espèces ainsi que les gènes portés par l'ADN de l'espèce.
D'ailleurs, est ce que le bon niveau d'analyse est celui de l'espèce ? Prenons le point de vue du gène, faisant partie de multiples patrimoines génétiques d'individus différents, au seins d'espèces différentes, voire au sein de familles différentes (penser à tous les gènes communs aux mammifères). Pensez aux premiers gènes dans la soupe primitives il y a 4 milliards d'années. Lesquels ont survécu ? Lesquels ont disparu donc échoué à se reproduire ?
Attention, je ne sous-entends pas qu'il faille dévaloriser/dénigrer l'espèce humaine (je ne suis pas de ceux qui pensent que nous sommes des parasites de la planète), juste qu'au tribunal de l'évolution, nous ne sommes pas juges, juste partie.
Edit : Pour en revenir au poste initial, je crois que le terme anomalie n'est pas bien choisi. En matière d'évolution on parle plutôt génériquement de mutation génétique (bien que cela recouvre de nombreux type de changement dans le génome).