As: je ne sais pas. Qu'en est-il des trépanations "historiques"? le contact de 'air est-il suffisant pour endommager le cerveau?
Loïc Hibon, l'auteur de blog que j'ai cité a travaillé sur le sujet dans le cadre d'une Maîtrise puis d'un D.E.A. d'Anthropologie. Il ne parle pas des capacités cérébrales du "patient" après l'opération (parce qu'il n'y a aucun moyen de le connaître?), par contre:
Citation:
Pour les Grands Causses, environ 70 % des orifices sont cicatrisés. Mais dans les 30 % restant, on trouve à la fois des trépanations effectuées post-mortem et des trépanations in vivo qui ne furent pas suivies de cicatrisation osseuse...
Si on essaie donc d'approcher maintenant le taux de survie à l'intervention, on doit tenir compte de l'aspect des trépanations non cicatrisées qui pourrait constituer un indice sur l'état du sujet au moment de l'opération. On aurait alors un taux de survie supérieur à 93 %.
de même
Citation:
Pour les Grands Causses, 20 % des orifices cicatrisés chevauchent une suture. Souvent même, il s'agit de la suture sagittale, et l'opération a été couronnée de succès malgré le risque d'accident vasculaire lié à la proximité du sinus longitudinal supérieur.
et
Citation:
Prunières avait souvent découvert dans les sites des Grands Causses des os longs présentant des fractures remarquablement et étonnamment bien réduites, ce qui impliquait une grande habileté des préhistoriques. Il en de même dans la civilisation Seine-Oise-Marne qui a livré de nombreuses trépanations et de remarquables réductions de fractures.
Laissent à penser que les techniques chirurgicales de ces néolithiques étaient au point. Quel était le taux de réussite des chirurgiens napoléoniens sur de telles opérations?