Les Jarawa et les Sentinelles étant deux ethnies étroitement apparentées (si ce n'est identique, seule leur localisation sur les îles Andaman permet de les distinguer), je suggère de fusionner les deux topics.

Si un jour les Sentinelles réussissent à abattre un avion (par le plus grand des hasards) qui survole leur territoire, et que ses occupants meurent, que se passe-t-il ?
Résolution de l'ONU, intervention militaire, le chef des Sentinelles traduit en justice à La Haye ?

Ceci n'est évidemment pas sérieux mais nous montre à quel point ces peuples préservés vivent en marge du reste de notre espèce : on ne les traite ni ne les regarde en égaux, pas dans un sens condescendant car ils suscitent plutôt le respect, mais j'ai l'impression qu'ils symbolisent une sorte de pureté fondamentale oubliée partout ailleurs dans le monde. Pourtant je ne suis pas du genre à m'extasier devant tous les peuples du monde dont on veut bien nous parler ici ou là, et surtout pas à me sentir moins bien qu'eux dans ma façon de vivre. Mais ces personnes isolées forcent mon admiration pour une raison qui m'échappe ... Peut-être bien le mystère lié à leur mode de vie très discret.

J'avais vu un film traitant d'une tribu de cannibales en Papouasie Nouvelle-Guinée et leur rencontre malencontreuse avec des promeneurs inconscients, mais je ne me souviens pas du titre. Ça m'avait bien plu

Edit :
Deux vidéos montrant ces Sentinelles :

Au début j'ai pensé à Cannibal Holocaust, mais le "promeneurs inconscients" ne colle pas vraiment

C'est chose faite



S'il est possible, voire évident, que le tsunami en a décimé une bonne partie, il semble en effet que certains membres de cette population aient pu résister, et surtout s'adapter à la nouvelle structure de leur île. Le tsunami ayant eu pour effet de modifier considérablement le paysage environnant, il n'a pas forcément dû être facile de retrouver ses repères. Le statut de cette peuplade est d'ailleurs d'autant plus précaire que ses droits territoriaux semblent totalement ignorés par la législation internationale.

Les humains sont tellement capable du pire et ça m'écoeure.

http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/16/les-touristes-leur-jettent-des-bananes-comme-a-des-animaux?page=all

"Giles ajoute que certaines femmes jarawa ont donné naissance à des enfants dont le père est un étranger. Ces bébés ne sont pas acceptés par la tribu et sont tués, raconte-t-il".





"A la suite du reportage publié début janvier par l’hebdomadaire britannique The Observer [lire ci-dessus], les autorités locales se sont activées pour sauver l’image de marque des îles. Elles ont procédé à l’arrestation de Rajesh Kumar Vyas et Sarjeet Singh Guddu, tous deux mentionnés dans l’article pour leur implication dans le safari humain. Le 26 janvier, après quinze jours de détention provisoire, ils comparaissaient devant la justice à Port Blair, capitale des îles Andaman, révélait The Observer, qui continue à suivre l’affaire. Les deux larrons risquent jusqu’à sept ans de prison. “Il y a eu énormément de publicité négative dans la presse nationale et internationale à propos des circuits touristiques dans la forêt de la tribu des Jarawa. La police d’Andaman et Nicobar va donc adopter une politique de ‘tolérance zéro’ à l’égard de telles pratiques”, rappelait le chef de la police dans le quotidien Andaman Chronicle du 16 janvier. La distribution de dépliants officiels intitulés “Aidez-nous à protéger la tribu Jarawa” à l’aéroport de Port Blair devait aussi permettre d’étouffer le scandale, relate le magazine India Today sur son site Internet. Mais début février, la publication de deux nouvelles vidéos de femmes jarawa dansant à demi-nues vient ternir un peu plus l’image des autorités locales, que la Commission nationale des tribus a vivement condamnées. La Chambre des communes britannique s’est également emparée de la question, recommandant l’application d’une décision de la Cour suprême indienne exigeant la fermeture de la route Andaman Trunk Road et la construction d’une route côtière contournant la réserve des Jarawa".

C'est bien triste, et ce dernier coin inoccupé par l'homme moderne devient le point de passage quasi obligé des jeunes paumés occidentaux en mal d'exotisme.