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Inscription: Mer Avril 30, 2003 10:30 Messages: 10606
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Citation: Climat et catastrophes : la difficile évaluation C.D. - (02/02/05) Les changements subis par la calotte glaciaire de l’Antarctique sont-ils annonciateurs de ce qui attend la planète sous l’effet du réchauffement climatique? Réunis à Exeter, en Grande-Bretagne, pour une conférence sur le climat, des dizaines de scientifiques tentent d’évaluer les dangers liés aux changements climatiques. Si les perturbations se font déjà sentir, déterminer un seuil au-delà duquel les effets seront dramatiques est très difficile, voire impossible.Des chercheurs du British Antarctic Survey (BAS) ont présenté une nouvelle étude alarmiste sur l’Antarctique. La calotte glaciaire perd 250 km3 de glace par an, selon Chris Rapley. Plusieurs plates-formes de glace se sont brisées ces dernières années. Les chercheurs du BAS ont constaté que ces immenses blocs de glace flottants se déversaient en partie dans les océans. Selon Chris Ripley, il ne peut plus être affirmé avec certitude que la calotte de l’Antarctique ne bougera pas avant 2100.
D’autres questions sont débattues par les spécialistes du climat : le Gulf Stream s’arrêtera-t-il un jour à cause du réchauffement climatique ? Dans quelle mesure la circulation thermohaline des océans –circuit des courants océaniques à l’échelle du globe- est affectée par l’effet de serre ?
Autre exemple de la difficulté à prédire un point de non-retour climatique : la question du stockage du CO2. Le sol stocke une grande quantité de dioxyde de carbone issu de la décomposition des végétaux tandis que les océans jouent aussi un rôle d’absorption du CO2. Jusqu’à quel point ? Ces mécanismes de stockage sont complexes et même si les modèles montrent que la tendance risque de s’inverser, il est difficile de fixer avec certitude le point de bascule.
La conférence d’Exeter, intitulée «Avoiding dDngerous Climate Change» (éviter les changements climatiques dangereux), organisée à l’initiative de la Grande-Bretagne, se poursuit aujourd’hui et demain. Une conclusion semble faire l’unanimité : les mesures envisagées par le protocole de Kyoto pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ne sont qu’un premier pas.Source : Sciences et Avenir
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