Arkayn a écrit:
L'état neurovégétatif est surtout une épreuve pour la famille et le personnel soignant. La victime, elle, n'en a logiquement pas conscience.
Absolument. Et l'épreuve est d'autant plus difficile lorsqu'elle se prolonge sur des mois, voire des années, sans qu'aucun espoir d'évolution ne se fasse sentir. Une torture extrême pour l'entourage...
Pour ce qui concerne l'interaction du patient avec son environnement, je penche moi aussi pour un simple réflexe en réaction à des stimuli externes. Du fait que cette réaction ne peut pas être maintenue dans le temps, c'est précisément ce qui différencie l'état végétatif de l'état de conscience minimale au sein duquel les réactions sont plus précises et reproductibles.
Ces deux phénomènes sont souvent mal compris du grand public, ce qui amène malheureusement parfois de faux-espoirs auprès des familles qui tentent (et c'est bien compréhensible) de se raccrocher au moindre signe indicateur qui pourrait tendre vers une hypothétique amélioration de l'état général du patient.